Cette 9/10 française n'aime pas la mentalité en Suisse et l'explique

Le 31 juillet 2024 à 10:08:42 :
Je vais déménager en Suisse. Ça a l'air bien. Surtout la délation. Poucave les voisins serait mon activité favorite.
Sinon c'est vrai qu'il est interdit de tondre sa pelouse le dimanche ?

Je suis suisse, et je vais tenter d'expliquer le fait de poucaver ses voisins :

Déjà, ce n'est pas systématique, mais c'est vrai qu'il y a une plus forte tendance à la délation. Cela s'explique par le fait que depuis des dizaines d'années, et depuis tout petit, les suisses sont éduqués dans le respect des règles de vie commune et du civisme (en théorie). De plus, inconsciemment, la démocratie directe a un impact sur la mentalité des gens.

Ainsi, chaque décision, que ça soit au niveau communal, cantonal ou fédéral, peut être théoriquement attaqué par une récolte de signature qui, si elle aboutit, conduit à un référendum pour abroger ladite loi le cas échéant. Si une loi ou une règle reste, c'est qu'implicitement la population est d'accord avec cette règle. Ainsi, aller à l'encontre d'une règle devient, inconsciemment bien sur, une atteinte contre la volonté populaire puisque le peuple, n'ayant pas attaqué cette loi par référendum, est donc d'accord avec son contenu.

Enfin, la Suisse est un pays où le travail est sacré, tout tourne autour du travail. Quand tu rencontres quelqu'un, après le prénom la première chose demandée est "tu travailles ou ?" (cimer les putains de protestants ...). Donc les moments de repos ou de loisir sont relativement rares, donc d'autant plus appréciés par les gens. On ne fait ainsi pas de bruit le dimanche, les jours fériés ou en soirée.

Je vis à Lausanne, et le club de hockey jouait le match décisif de la finale un mardi soir contre Zurich. Si Lausanne gagnait, ils étaient champion pour la première fois de leur histoire. Comme le club est très populaire en ville, les autorités communales ont dit qu'en cas de victoire les bars avaient l'autorisation de fermer plus tard et de laisser les gens profiter, sans demander d'autorisation formelle auprès de la police du commerce. Ben des gens se sont plaints de cette décision car c'était en pleine semaine et que "le lendemain on bosse !" alors que c'était juste un évènement exceptionnel qui ne va pas se reproduire tous les jours. Cela montre la mentalité ici ...

Pour le fait de tondre la pelouse, oui c'est mal vu. Je crois qu'en Suisse alémanique ils ont dans un village refuser une naturalisation d'un gars au motif qu'il tondait sa pelouse le dimanche, donc entrait la quiétude des voisins et donc in fine allait à l'encontre du savoir-vivre et de la vie en communauté ... on le gars était kosovar je crois, s'il avait été un bon allemand ou même un européen de l'ouest je pense que cela aurait été moins polémique.

La France est variée et quand certains vont à l'étranger, ils comparent par rapport à leur lieu d'origine.

Venant de région parisienne, je ne suis pas autant choqué des prix comme certains qui viennent de certaines provinces où les prix ressemblent aux pays les plus pauvres d'Europe.

Le logement et les courses , restaurants... y sont moins chers.

Le 31 juillet 2024 à 10:30:59 :

Le 31 juillet 2024 à 10:08:42 :
Je vais déménager en Suisse. Ça a l'air bien. Surtout la délation. Poucave les voisins serait mon activité favorite.
Sinon c'est vrai qu'il est interdit de tondre sa pelouse le dimanche ?

Je suis suisse, et je vais tenter d'expliquer le fait de poucaver ses voisins :

Déjà, ce n'est pas systématique, mais c'est vrai qu'il y a une plus forte tendance à la délation. Cela s'explique par le fait que depuis des dizaines d'années, et depuis tout petit, les suisses sont éduqués dans le respect des règles de vie commune et du civisme (en théorie). De plus, inconsciemment, la démocratie directe a un impact sur la mentalité des gens.

Ainsi, chaque décision, que ça soit au niveau communal, cantonal ou fédéral, peut être théoriquement attaqué par une récolte de signature qui, si elle aboutit, conduit à un référendum pour abroger ladite loi le cas échéant. Si une loi ou une règle reste, c'est qu'implicitement la population est d'accord avec cette règle. Ainsi, aller à l'encontre d'une règle devient, inconsciemment bien sur, une atteinte contre la volonté populaire puisque le peuple, n'ayant pas attaqué cette loi par référendum, est donc d'accord avec son contenu.

Enfin, la Suisse est un pays où le travail est sacré, tout tourne autour du travail. Quand tu rencontres quelqu'un, après le prénom la première chose demandée est "tu travailles ou ?" (cimer les putains de protestants ...). Donc les moments de repos ou de loisir sont relativement rares, donc d'autant plus appréciés par les gens. On ne fait ainsi pas de bruit le dimanche, les jours fériés ou en soirée.

Je vis à Lausanne, et le club de hockey jouait le match décisif de la finale un mardi soir contre Zurich. Si Lausanne gagnait, ils étaient champion pour la première fois de leur histoire. Comme le club est très populaire en ville, les autorités communales ont dit qu'en cas de victoire les bars avaient l'autorisation de fermer plus tard et de laisser les gens profiter, sans demander d'autorisation formelle auprès de la police du commerce. Ben des gens se sont plaints de cette décision car c'était en pleine semaine et que "le lendemain on bosse !" alors que c'était juste un évènement exceptionnel qui ne va pas se reproduire tous les jours. Cela montre la mentalité ici ...

Pour le fait de tondre la pelouse, oui c'est mal vu. Je crois qu'en Suisse alémanique ils ont dans un village refuser une naturalisation d'un gars au motif qu'il tondait sa pelouse le dimanche, donc entrait la quiétude des voisins et donc in fine allait à l'encontre du savoir-vivre et de la vie en communauté ... on le gars était kosovar je crois, s'il avait été un bon allemand ou même un européen de l'ouest je pense que cela aurait été moins polémique.

Pour les bars ouverts en cas de titre du lhc, c'est surtout ceux qui s'en foutait du hockey et qui trouvaient pas ce titre exceptionnel.
Ou encore plus, comme souvent dans l'événementiel, ceux qui étaient jaloux de devoir demander des autorisations pour d'autres évènements .
Autorisations dont l'attribution n'est pas toujours claire