mais le pire dans tout ça, c'est que ce mouvement, considéré comme un "mouvement d'extrême-droite", en fait ce sont des mesures ultra progressistes quand on y réfléchit puisque ce sont des revendications basées sur des lacunes/souffrances psychologiques/individuelles, et donc ça milite pour la reconnaissance de "besoins" autres que la bouffe/soif/sommeil/chaleur, et la protection sociale qui va avec. Ce qui est un des grands combats du progressisme dans le monde du travail reconnaitre des souffrances et des besoins de l'individu en dehors des prérequis biologiques de base (bouffe, sommeil etc), pour sa stabilité et sa pérennité
Concrètement, si on estime que la dépression est une maladie, et qu'il a fallu la reconnaitre + lui donner un régime de protection particulier, qu'est-ce qui empêche les progressistes de reconnaitre la souffrance sexuelle/affective de la même manière ? Idem, pour le burn-out, qu'on a fini par reconnaitre comme un mal réel, et pas juste "une fiction de l'âme". Pourquoi la souffrance affective ou sexuelle devrait être perçu différemment en soi ?
Attention, je dis pas que je suis d'accord avec ce programme. C'est la porte ouverte à pleins d'abus et de conneries.
Je dis juste que les progressistes/gauchistes qui critiquent ces mesures sont hypocrites au dernier degré s'ils étaient cohérents dans leur "lutte pour l'humain et ses besoins qu'on ne voit pas toujours en surface", ils devraient être d'accord avec ces propositions, ou à minima en supporter les grandes lignes