Sentiment que jamais ne connaîtront les personnes les plus de 2/10.
Je vous souhaite de tout cœur de ne jamais connaître cette sensation. Que des femmes vous ignorent, cela va de soi pour trois-quarts des hommes, nous pourrions même élargir notre démonstration à la proportion suivante :
Un homme sur cent attire leur attention, quatre-vingt-dix-huit autres ne lui inspire que de l’indifférence, et le dernier lui inspire un dégoût qu’elle ne peut cacher, même en public.
Comme ce type de femme ne sort généralement pas seule, vous pouvez être sûr que ces regards seront couplés à ceux de ses copines, et l’humiliation se ressentira d’autant plus.
Imaginez-vous arrivant dans un bar pour la seule soirée où vos anciens camarades de promotion ont pris la peine de vous inviter. Pour marquer l’occasion, vous évitez de vous pointer sous un mauvais jour et vous enfilez votre meilleur jean et votre meilleure chemise. Légère coiffure soignée, mais pas trop et vous vous rendez au bar indiqué dans le message de rendez-vous.
Quand vous vous retrouvez à la table, vous saluez poliment vos amis ainsi que celles présentes autour de la table. Puis, après un “salut” gêné, vous scrutez leurs réactions et vous voyez toutes ces femmes se regarder entre elles et échapper un rire nerveux après votre intervention.
Cette sensation horrible de sentir de dégoût dans le regard d’une femme, mais qui pour ne pas ruiner l’ambiance de la seule soirée où vous serez présent, signifie par son regard toute l’horreur que tu lui inspires.
J'ai connu bien des gens terriblement laids, imbus d'eux-mêmes, approcher des femmes et recevoir la correction adéquate à leur attitude désinvolte, à savoir se prendre un rejet net en supplément d'un grand “MAIS CASSE TOI” qui résonne dans le bar. Mais cette engeance démoniaque ne connaît pas la honte et réplique toujours aussi sûre de lui : “De toute façon, c’était une connasse”.
Je les envie, ces laiderons qui ont de l’assurance, qui n’ont pas peur de se faire gifler en public par une obèse trentenaire. Eux ignorent totalement les regards assassins que leur lance la gente féminine, ou alors s’en foutent totalement, ce qui est encore plus remarquable.
Mais moi, je n’y arrive pas à passer outre. Je suis conscient d’être excessivement laid, de n’être ni intelligent ni drôle, mais rien ne m’a jamais préparé dans les trente premières années de ma vie à être exposé à une humiliation pareille. Le pire étant celles qui ne peuvent pas s’éloigner rapidement de vous et sont contraintes à supporter votre horrible présence pour de nombreuses heures. Des fois, je ne sais si c’est pour tenter le surmonter l’horreur que leur inspire ma présence, elles me posent des questions et commencent une conversation, mais qu’importe la réponse que je leur donne, je reçois toujours la même réponse : ah, c’est chouette. Avant de clore définitivement la conversation et de chercher à s’éloigner le plus possible.
Sentir dans leurs regards que vous les dégoûtez, voir leurs sourires crispés après avoir tenté une blague peu réussie pour essayer d’avoir un semblant de présence dans la conversation où vous n’avez pas encore parlé depuis des heures.
Plus jamais les kheys.