Babylone, l'une des civilisations les plus anciennes et les plus influentes de l'histoire, est souvent perçue comme décadente dans plusieurs aspects, en particulier vers la fin de son existence. Cette perception découle de plusieurs éléments culturels, économiques, sociaux et politiques :
Excès et Luxe
Les récits historiques et littéraires décrivent Babylone comme une ville de grande opulence et de luxe excessif. Le roi Nabuchodonosor II, par exemple, est souvent associé à des constructions somptueuses comme les Jardins suspendus de Babylone, considérés comme l'une des sept merveilles du monde antique.
Corruption et Déclin Moral
La corruption et le déclin moral sont souvent cités comme signes de décadence. Les élites babyloniennes étaient parfois perçues comme étant excessivement indulgentes et corrompues, avec des récits de comportements dépravés et d'une gestion inefficace.
Inégalités Sociales
L'écart croissant entre les riches et les pauvres à Babylone pourrait également être considéré comme un signe de décadence. Une société où les privilèges des élites sont exacerbés tandis que les classes inférieures souffrent de plus en plus est souvent vue comme décadente.
Influences Culturelles et Religieuses
La diversité culturelle et religieuse à Babylone, bien qu'un signe de prospérité et de tolérance, est aussi perçue par certains historiens comme un facteur de déclin moral. Les pratiques religieuses diverses et les cultes variés étaient vus comme une dilution des valeurs traditionnelles babyloniennes.
Dérive Administrative
Les difficultés administratives et bureaucratiques, avec des systèmes complexes souvent inefficaces, ont également contribué à l'image d'une société décadente incapable de se réformer pour répondre aux défis internes et externes.
Ça me rappelle quelque chose, pas vous ?