C’était le grand jour, hier soir. Oubliés les quelques accrocs qui marquent ces JO de Macron-Hidalgo, qui, curieusement, ont commencé trois jours avant la cérémonie. Oublié Paris transformé en prison à ciel ouvert, en ville en état de siège, avec des milliers de barrières et des policiers partout surveillant les QR-Codes.
Oublié le gigantesque sabotage terroriste qui a paralysé le trafic de la SNCF et laissé sur le carreau 800.000 voyageurs.
Oublié le match historique Maroc-Argentine, ses invasions de terrain, le joueur marocain mimant un égorgement après un but, et le résultat du match changé 2 heures après le coup de sifflet final.
Oubliés les 50.000 euros piqués à un joueur argentin, et les 500.000 euros piqués au Pelé blanc, le footballeur brésilien Zico, alors que Darmanin nous promettait zéro délinquance.
Oubliés les sifflets de l’hymne israélien lors du match Israël-Mali, et les centaines de drapeaux palestiniens brandis.
C’était la grande fête du métissage planétaire, du wokisme, du droit des minorités et de la transgression ! C’est ce que voulait Macron et la Dingo, et nous avons été comblés en dehors de nos espérances.
D’abord, pas de délégation popov, trop méchants, mais une délégation de gentils réfugiés.
Et puis, rien que des symboles forts.
La garde républicaine au service des rappeurs et d’Aya Nakamura, c’était grandiose.
Et puis La scène de la Cène du Christ, avec des drag queen, colossale transgression !
Et puis ma nouvelle idole, Philippe Katerine, sortant de sous une cloche, presque nu, et chantant un hymne à la liberté sans vêtement. Il manquait la banane sucée, dommage !
Et puis ces sportifs algériens insultant la France pour ses crimes du 17 octobre 1961, même si c’est une invention, c’était bien !
Et puis les Israéliens insultés par la foule, sensible au génocide des pauvres Palestiniens !
Et puis l’appel à la partouze, ras-le-bol de la famille, du couple, des rapports étriqués, que tout le monde couche avec tout le monde !
Et puis, cette chanteuse française, Juliette Armanet, qui avait insulté Michel Sardou, trop ringard, chantant en anglais, quelle ouverture à l’autre !
Et bien sûr, pour clôturer le tout, le service public, qui retransmettait la cérémonie, rendit l’antenne avant la diffusion de La Marseillaise, un chant trop raciste qui aurait gâché la fête. Et puis, les larmes de Daphné Burki, bouleversée par le puissant message qu’avait véhiculé la cérémonie, c’était bien plus important.
