Pour le tribunal, la jeune femme a usé de «termes tout à fait inappropriés» mais qui ne «peuvent être interprétés dans un sens littéral» : il s'agissait «davantage d'un cri de révolte et de l'expression symbolique, par une image forte, du rejet d'une police ayant recours à des actes violents». «Aucun lecteur moyennement avisé ne pouvait déduire» de son tweet «une incitation directe» à s'en prendre aux forces de l'ordre, a-t-il encore jugé le 2 juillet. Pour entrer en voie de condamnation, il aurait fallu que l'autrice ait eu «la volonté» ou «la conscience de créer (...) l'état d'esprit propre à susciter la commission» d'une agression, a expliqué le tribunal.