A chaque fois que je prends le train, ils sont là, immanquablement, à gigoter au fond de leurs poussettes.
Leur regard est vide, leur bouche grande ouverte comme pour avaler des mouches, leurs traits ne m'inspirent aucune empathie ni aucun instinct de protection.
Franchement, si l'une de leurs poussettes venait à tomber sur les rails, je ne me précipiterais pas pour la rattraper.