A 4h36, Gauthier Rybinski, chroniqueur international France 24 déclare sur Franceinfo : "Il est fatal malheureusement même si c'est un peu cynique que l'on se pose la question habituelle "Qui Bono" c'est à dire à qui profite ce crime ? Evidemment, évidemment à Donald Trump qui devient une sorte de martyr, et ce martyr finalement est celui qu'il prétend être, c'est à dire celui qui défend l'Amérique contre une opération souterraine contre ce qu'on appelle le deep state. Il est évident que cette exploitation -là aura lieu très rapidement, elle a commencé, et c'est en cela qu'il y a à travers cet acte, comme le disait Matthieu Mabin, c'est un acte de de... finalement fondateur presque d'une certaine violence. Il y a là quelque chose qui tend à banaliser cette violence parce que elle est censée être endémique, et qu'à partir de là il faut quelqu'un pour lutter contre et évidemment le martyr Donald Trump se propose bien volontiers d'être son combattant."
Gauthier Rybinski (Chroniqueur international France24) émet ensuite explicitement l'hypothèse que c'est un false flag et se demande à qui profite le crime :
"Ecoutez, la question qui se pose dans le cas où il s'agirait d'une opération de ce qu'on appelle false flag, c'est à dire quelque chose où on se sert de l'apparence de l'adversaire pour agir soi-même, je sais bien que tout cela est extrêmement prématuré compte tenu de où en est l'enquête, c'est à dire pas grand chose, mais tout de même la question se pose et on se dit, au fond Donald Trump a-t-il besoin d'une telle publicité ? On a vu qu'il profitait très largement des défaillances et problèmes cognitifs de Joe Biden... Et c'est là où la question débouche forcément sur une hypothèse, qui est loin d'être farfelue mais assez funeste pour les Etats Unis, vous savez très bien que quand on veut installer une forme de dictature, et bien, bien souvent il y a un incident, plus qu'un incident, un phénomène, un évènement majeur qui justifie en quelque sorte le tour de vis que l'on s'apprête à prendre. (...) Donald Trump n'est pas président, l'élection n'est pas jouée, mais si c'était une sorte de préfiguration de ce qu'il voulait instaurer en terme de vissage, de verrouillage de la société américaine, et bien en quelque sorte, il ne s'y prendrait pas autrement que de profiter d'un évènement pareil quel que soit l'origine, le commanditaire de cet évènement".
(...) Quand vous voyez par exemple la manière dont Trump est adulé par les citoyens qui connaissent pourtant sa capacité et surtout son inaction dans un certain nombre de domaines, et bien vous êtes impressionné par cela. Evidemment la thématique de la violence est assez classique pour reprendre les choses en main, pour donner un tour de vis à la société quand on en a la responsabilité. C'est quelque chose encore une fois d'habituel, de classique... Est-ce que les Américains sont dupes, sont capables d'avaler si j'ose dire, une ficelle aussi grosse, ça c'est une autre question. Mais en tout cas l'exploitation de cet évènement sera faite en ce sens."