Ton excuse pour ne pas faire comme Antoine Blanco et avoir raté le TRAIN ?
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ENQUÊTE Sur les réseaux sociaux, des « entrepreneurs » d’une vingtaine d’années encouragent leurs pairs à s’enrichir en gérant les carrières de créatrices de contenus sur les plates-formes érotiques. Ce « business » florissant en apparence repose, avant tout, sur un système pyramidal de formations hors de prix, aux accents misogynes.
Ils s’appellent Anthony Sirius, Manoah Labranche, Lorenzo Diaz, Hugo Matias ou Antoine Blanco. Sur les réseaux sociaux, à grand renfort de cigares, montres, voitures de luxe et d’hôtels à Dubaï, ces jeunes entrepreneurs font la promotion d’un « business » florissant. Il consiste à « manager » les comptes de créatrices de contenu sur la plate-forme américaine OnlyFans ou son équivalent français Mym. Une activité qui profite de la forte croissance de ces deux réseaux sociaux érotiques depuis la pandémie de Covid-19 et qui porte un nom : l’OFM, pour OnlyFans Management.
Promu par un marketing agressif, l’OFM cible les hommes souvent âgés d’une vingtaine d’années. « Partis de zéro », ses promoteurs affichent sans réserve leur réussite sur leurs réseaux sociaux. Et promettent une « indépendance financière », synonyme d’un enrichissement rapide dans le confort de sa chambre ou de son salon, derrière un écran
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/07/09/e-pimp-sur-onlyfans-de-jeunes-hommes-esperent-faire-fortune-en-s-improvisant-manageurs_6248267_4408996.html