QUATRE PRÉSIDENTS ASSASSINÉS
Au total, quatre présidents sont tombés sous les balles d'un assassin
Le premier d'entre eux étant le président Abraham Lincoln, tué en 1865 dans sa loge du Théâtre Ford à Washington par un acteur, John Wilkes Booth.
La seconde victime fut James Garfield, 20ème président des États-Unis, mort des suites de son attaque le 2 juillet 1881 dans la gare de Washington par Charles Guiteau, un avocat qui cherchait désespérément une place de fonctionnaire.
Le 6 septembre 1901, alors qu'il recevait des personnalités à l'exposition panaméricaine de Buffalo, William McKinley, 25ème président des États-Unis, est blessé par un anarchiste qui tira sur lui de nombreuses balles de revolver. Il meurt quelques jours après de ses blessures.
Dans l'histoire plus récente, la plus retentissante intervient le 22 novembre 1963, lorsque John Fitzgerald Kennedy, JFK, est assassiné à Dallas.
Ce jour là, vers 12h30, tandis que la limousine présidentielle fend la foule massée le long des rues de Dallas, des coups de feu retentissent, John Fitzgerald Kennedy s'effondre, sa femme Jackie à ses côtés. Le 35ème président américain est déclaré mort à 13h00 depuis l'hôpital.
La commission sur l'assassinat de JFK a conclu en 1964 que Lee Harvey Oswald, un ancien commando marine qui avait vécu en Union Soviétique, avait agi seul.
PLUSIEURS TENTATIVES D'ASSASSINAT
D'autres tentatives d'assassinat ont été dirigées contre des présidents américains comme Andrew Jackson, Theodore et Franklin Roosevelt, Gerald Ford ou encore Ronald Reagan.
En 1933, Franklin Delano Roosevelt a échappé de peu à l'une d'elles, tout comme Gerald Ford qui a survécu en 1975 à deux tentatives d'assassinat, toutes les deux en Californie.
Le 30 mars 1981, le président Ronald Reagan est grièvement blessé par un déséquilibré, John Hinckley Jr., en sortant de l'hôtel Hilton à Washington. Il est resté douze jours à l'hôpital.
Barack Obama avait aussi été victime d'une tentative, selon CNN: un homme de l'Idaho a été accusé lorsqu'il a tiré des coups de feu sur la Maison Blanche en 2011.
VIOLENCES EN CAMPAGNE
Le frère de JFK, Robert Kennedy, «Bobby», sénateur de New York et en campagne cette année-là pour la présidence des États-Unis, a été abattu dans un hôtel de Los Angeles en 1968.
Quelques années plus tard, en 1972, George Wallace, qui faisait campagne pour l'investiture démocrate, a été visé par une tentative d'attentat dans un centre commercial dans le Maryland, qui l'a paralysé à vie.