Le 03 juillet 2024 à 21:46:17 :
L'OP s'est confié à moi avant son AVC : voici son histoire
La fille s’était mise avec moi pour écrire sa propre histoire, pour se libérer de son passé. Au début, j'étais persuadé qu'on avait quelque chose de spécial. On avait des passions communes, comme les livres, les films, et on passait des heures à discuter de tout et de rien. Mais rapidement, elle a commencé à changer. Elle devenait distante, souvent plongée dans ses pensées, comme si elle n'était plus vraiment là avec moi.
Quand je lui ai demandé ce qui n'allait pas, elle m'a répondu de manière évasive, me disant qu'elle avait besoin de temps pour elle-même. J'ai respecté son souhait, pensant que c'était une phase passagère. Mais chaque jour qui passait, elle semblait s'éloigner un peu plus.
Un soir, après une dispute banale, elle m'a avoué qu'elle ne savait plus où elle en était. Trois jours plus tard, elle m'a envoyé un message me disant qu'elle n'était plus heureuse et qu'elle voulait être seule. J'étais dévasté. Cinq ans de relation jetés aux oubliettes en un simple message.
Je ne savais plus quoi penser. J'étais en colère, triste, et surtout, je me sentais trahi. Comment pouvais-je avoir été si aveugle ? Elle avait sans doute déjà prévu son départ bien avant de me l'annoncer.
La suite fut encore plus dure à encaisser. En parcourant Facebook, je suis tombé sur des posts qu'elle avait publiés, se plaignant de notre relation, disant qu'elle se sentait étouffée, que je ne la comprenais pas. Elle avait même trouvé un groupe de soutien où elle parlait de ses "démons intérieurs" et de la nécessité de se retrouver.
Ce fut un coup de poignard dans le dos. Non seulement elle m'avait quitté, mais en plus, elle exposait notre vie privée sur les réseaux sociaux, faisant de moi le méchant de l'histoire. J'avais l'impression de perdre non seulement une partenaire, mais aussi ma dignité et ma réputation.
J'ai pris la décision de couper tous les ponts. Bloquer son profil, supprimer nos photos, effacer les messages. C'était la seule manière de tourner la page et de commencer à guérir.
Maintenant, j'essaie de me reconstruire petit à petit. Les souvenirs sont encore là, parfois douloureux, mais je sais qu'avec le temps, la douleur s'estompera. Peut-être que ce n'était pas la bonne après tout. Peut-être que la bonne viendra un jour, quand je serai prêt à aimer à nouveau, sans peur et sans regrets.