Topic de PusherMilo :

J’ai regardé “Kinds of Kindness”

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Une réussite.

Il s’agit moins d’un film sur l’amour - comme j’ai pu l’entendre à mainte reprises - que d’une œuvre sur le désir. Fondamentalement, ce désir comme tout désir est celui d’être reconnu, par l’Autre, comme sujet à part entière. Or tout le paradoxe dépeint par le film, c’est que dans cette quête de reconnaissance, nos différents protagonistes acceptent de se réifier eux-mêmes. Autrement dit, en essayant d’être reconnu au mépris de toute notion de dignité et de liberté, pourtant nécessaires pour que leur désir aboutisse, c’est cette reconnaissance même que les personnages sacrifient. Plus encore que chez Hegel, c’est la dialectique du maître et de l’esclave telle qu’elle est développée chez Kojeve qui permet de saisir toutes les nuances des combinatoires perverses que déploient les trois segments du film.

Margaret Qualley est plus belle qu’Emma Stone.
Je ressemble à son mari en plus beau, plus grand et plus musclé. Vous croyez que j’ai une chance ?

Le dernier segment du film est vraiment le meilleur.

L’ironie d’une figure messianique sacrifiée sur l’autel de l’égoïsme. Une sorte de Christ tué non pas par les conspirateurs mais par un apôtre qui voulait à tout prix se servir de ses miracles.

Et Margaret Qualley est magnifique en blonde. Peut-être plus encore qu’en brune.

Genre personne n’a vu le film ?

Oui je l'ai vu, mon interprétation suite a un premier visionnage :

Agir de manière désespérée te rend misérable.

Pour briser ce cycle il ne faut pas rester bloqué dans des situations de dépendances, accepter d'aller de l'avant sans regarder derrière soi même si ça signifie devoir tout perdre.

Finalement les personnages "libres" sont ceux qui sont morts, les autres sont restés esclaves de leurs dépendances.

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Auteur
PusherMilo
Date de création
2 juillet 2024 à 22:59:57
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