Topic de Japhetite755 :

La rencontre entre Félix et Henriette dans le Lys dans la vallée, l'odeur de sa chatte l'a enivré ?

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C'est quoi cette réaction ?
:d)

Au moment où je souffrais du malaise causé par le piétinement auquel nous oblige une foule, un officier marcha sur mes pieds gonflés autant par la compression du cuir que par la chaleur. Ce dernier ennui me dégoûta de la fête.
Il était impossible de sortir, je me réfugiai dans un coin au bout d’une banquette abandonnée, où je restai les yeux fixes, immobile et boudeur.
Trompée par ma chétive apparence, une femme me prit pour un enfant prêt à s’endormir en attendant le bon plaisir de sa mère, et se posa près de moi par un mouvement d’oiseau qui s’abat sur son nid.

:d) une fille vient s'assoir à côté de lui, immédiatement il perd tout contact avec la réalité

Aussitôt je sentis un parfum de femme qui brilla dans mon âme comme y brilla depuis la poésie orientale. Je regardai ma voisine, et fus plus ébloui par elle que je ne l’avais été par la fête ; elle devint toute ma fête. Si vous avez bien compris ma vie antérieure, vous devinerez les sentiments qui sourdirent en mon cœur. Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies sur lesquelles j’aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèrement rosées qui semblaient rougir comme si elles se trouvaient nues pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme, et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie. Ces épaules étaient partagées par une raie, le long de laquelle coula mon regard, plus hardi que ma main. Je me haussai tout palpitant pour voir le corsage et fus complétement fasciné par une gorge chastement couverte d’une gaze, mais dont les globes azurés et d’une rondeur parfaite étaient douillettement couchés dans des flots de dentelle.

:d) le mec se redresse afin d'avoir une meilleure vue sur son décolleté, non mais on est où là ? :(

Les plus légers détails de cette tête furent des amorces qui réveillèrent en moi des jouissances infinies : le brillant des cheveux lissés au-dessus d’un cou velouté comme celui d’une petite fille, les lignes blanches que le peigne y avait dessinées et où mon imagination courut comme en de frais sentiers, tout me fit perdre l’esprit. Après m’être assuré que personne ne me voyait, je me plongeai dans ce dos comme un enfant qui se jette dans le sein de sa mère, et je baisai toutes ces épaules en y roulant ma tête.
Cette femme poussa un cri perçant, que la musique empêcha d’entendre, elle se retourna, me vit et me dit : « - Monsieur ? »

Contexte : il est à une fête communale, se sent oppressé par la foule, décide de se mettre à l'écart, et alors se produit ce que vous venez de lire :(
On est d'accord qu'une fille s'est assise à côté de lui et que ce puceau lui a sauté dessus sans sommation ?

Le moment où il aspire le sang dans son cou :ouch:
Il en devient zinzin à vie, en dépit de l'odeur enivrante aussi de Lady Dudley.

Le 05 juillet 2024 à 10:46:19 :
Il en devient zinzin à vie, en dépit de l'odeur enivrante aussi de Lady Dudley.

C'est le passage le moins crédible du roman
Balzac n'avait sans doute jamais croisé une anglaise de sa vie

Le 05 juillet 2024 à 10:45:01 :
Le moment où il aspire le sang dans son cou :ouch:

il boit du sang comme kaaris

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Données du topic

Auteur
Japhetite755
Date de création
5 juillet 2024 à 10:44:22
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