Je vais au lit dans 30 sec donc tiens:
Luc 18:19 dit : « Jésus lui répondit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul. »
Ce verset se situe dans le contexte où un chef riche s'approche de Jésus et l'appelle "Bon Maître", en lui demandant ce qu'il doit faire pour hériter de la vie éternelle. La réponse de Jésus a souvent été interprétée de diverses manières, notamment en ce qui concerne la doctrine de la Trinité.
Pour comprendre en quoi ce verset ne nie pas la Trinité, il est utile de prendre en compte plusieurs points :
1. **Contexte de l'humilité et de l'enseignement** : Jésus utilise souvent des questions et des déclarations pour enseigner et provoquer une réflexion plus profonde. En répondant ainsi, Jésus pourrait attirer l'attention du chef sur la véritable source de la bonté, qui est Dieu, et l'inviter à réfléchir sur la nature divine de Jésus.
2. **Reconnaissance de la divinité de Jésus** : La déclaration de Jésus ne nie pas sa propre divinité. Au contraire, elle peut être vue comme une manière subtile de suggérer qu'en appelant Jésus "bon", le chef reconnaît implicitement la divinité de Jésus, car la bonté parfaite appartient à Dieu seul. Ainsi, Jésus pourrait être en train de conduire le chef à cette compréhension.
3. **Doctrine de la Trinité** : La Trinité chrétienne est la croyance en un seul Dieu en trois personnes distinctes : le Père, le Fils (Jésus-Christ) et le Saint-Esprit. La déclaration de Jésus dans Luc 18:19 n'est pas une affirmation de la nature ontologique de Dieu, mais plutôt une réflexion sur la source de la bonté. Dans le cadre de la Trinité, Jésus, en tant que deuxième personne de la Trinité, est pleinement divin et donc parfaitement bon.
4. **Autres passages bibliques** : La Bible contient de nombreux autres passages où Jésus est clairement identifié comme Dieu (par exemple, Jean 1:1, Jean 20:28, Colossiens 2:9). Ces passages doivent être pris en considération pour une compréhension complète de la nature de Jésus et de la doctrine de la Trinité.
En résumé, Luc 18:19, pris dans son contexte, ne nie pas la Trinité mais peut être compris comme une affirmation subtile de la divinité de Jésus. Il met l'accent sur la bonté parfaite qui est une caractéristique de Dieu, tout en invitant les interlocuteurs à une compréhension plus profonde de la nature de Jésus en tant que Dieu incarné.
