Voici le premier chapitre de la fanfiction pour raviver les souvenirs :
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Chapitre 1
J'étais là, assis sur mon lit en train de me rappeler les souvenirs d'une époque bien lointaine maintenant, lointaine parce que je ne me remémore aucun souvenir heureux ces derniers temps. Mes bras croisés, posés sur mon ventre, ma respiration se faisait haletante, je pris une grosse poignée de médicaments dans la paume de ma main moite. C'est comme ça que ça va finir ? Je vais prendre ces médicaments et en finir ? Rejoindre mon père et ma sœur dans l'autre monde ? La vie mérite d'être vécue que si on lui tend les bras, n'est-ce pas ? Eh bien moi je ne peux pas, je n'ai pas la force d'avancer, de croire en des choses qui sont si futiles à mes yeux.
Petit déjà j'étais un souffre-douleur, incompris par mon intelligence, j'étais le sujet de moqueries ou de haine, vous auriez fait quoi vous à 10 ans ? Quand les autres vous rejettent par votre différence ? Je n'ai jamais voulu faire du mal à personne. Mon père, avant son accident de voiture, me disait tout le temps que je réfléchissais trop pour rien, que je devais faire le vide, ne pas toujours penser de façons logiques et mathématiques, que le côté humain est lui aussi très important. C'est des raisons comme pour d'autres que j'avale ces médicaments, pour oublier mes douleurs et mes peines, je ne manquerai à personne de toute façon, même pas au 15-18.
C'est les dernières personnes avec qui je souriais, la plupart sont cons, mais il y a des personnes très intelligentes, je me demande d'ailleurs s'ils sont dans le même cas que moi.
Les médicaments à l'apparence transparente ne me disaient rien de bien, voilà pourquoi je les avais choisis dans la pharmacie de ma mère. Mon cœur commença à battre, j'avais peur et j'étais aussi à la fois excité d'en finir. Les avaler sans eau n'était pas chose aisée, mais je le fis quand même, parce que je n'aime pas l'eau (coca spotted). Je me rappelle que je me suis réveillé dans un endroit étroit et très humide. Un gars tout de blanc vêtu était là, à mes pieds. Bien sûr j'avais été pris d'un sursaut, je m'affolais, demandais où j'étais et de fil en aiguille il m'apprit que j'étais dans des limbes, un endroit onirique qui n'est pas tout à fait réel.
Vieux : Dit voir jeune homme, comment t'appelles-tu ? me dit-il en fléchissant les genoux.
Noah : Je m'appelle Noah.
Ce grand type me demanda pourquoi j'en étais arrivé là, je lui révélai la vérité, en plus j'étais sûrement mort et je n'ai rien à perdre. Il toucha sa barbe blanche et me demanda :
Vieux : Ça te dirait une deuxième chance ?
Je ne répondis pas tout de suite, j'étais bien ici, la sensation de faim, de froid, de chaud et de tout en fait était complètement partie.
Noah : Et qu'est-ce que je gagnerais au change ?
Vieux : Si tu ne fais pas d'efforts, rien. Me dit-il froidement.
J'étais plutôt proche de lui, je n'aurais pas eu besoin de lever la voix.
Noah : Mais à quoi bon faire des efforts ? Toute ma vie ? On m'a traité comme de la merde, je ne vais pas retourner pour faire des efforts pour des gens aussi hypocrites qu'eux !
Vieux : Eux ou toi ? Ricanait le vieux. Écoute, je te propose de tout recommencer à zéro, une nouvelle famille, te faire de nouveaux amis, mais à une condition.
Noah : Laquelle ?
Vieux : Croque la vie à pleines dents !
Il me propose une nouvelle vie, une nouvelle famille, je dois rêver mais laissons mon esprit de déductions loin de ça et voyons que peux me procurer ce moment surréaliste.
Noah : Je pourrais choisir absolument tout ce que je veux pour nouvelle vie ?
Vieux : Absolument tout.
