[ENFER] Il ENFOURNE 1300 Pizzas par HEURE
- 1
Travailler à enfourner 1300 pizzas par heure pour un SMIC n'était pas seulement une épreuve physique, c'était une annihilation psychologique. Chaque jour, il se noyait sous la cadence infernale, la chaleur oppressante du four, et la répétition insupportable des mêmes gestes. Ses muscles étaient constamment tendus, ses mains marquées par les brûlures, ses doigts endoloris, ses jambes lourdes de fatigue. La monotonie du travail ajoutait une couche supplémentaire de souffrance, rendant chaque heure plus interminable que la précédente. Pourtant, c'était la pression mentale qui l'écrasait le plus. Le stress de maintenir un rythme effréné, de ne pas commettre d'erreurs sous le regard impitoyable de son supérieur, et l'angoisse omniprésente de perdre son emploi le rongeaient.
Il se sentait comme un rouage insignifiant dans une machine implacable. Chaque soir, il rentrait chez lui vidé, à peine capable de profiter de sa vie en dehors du travail. Son dos courbé par la fatigue, ses nuits hantées par des cauchemars où le tic-tac du chronomètre résonnait encore, dictant son rythme de travail. Les week-ends n'étaient pas une échappatoire; le stress accumulé et la fatigue chronique l'empêchaient de se reposer véritablement. La peur constante de ne pas pouvoir payer les factures à la fin du mois s'ajoutait à son fardeau, rendant ses journées encore plus lourdes à porter.
Il voyait ses rêves d'une vie meilleure se dissoudre, chaque jour ressemblant au précédent, sans lueur d'espoir. Ses relations personnelles en souffraient également; il n'avait plus l'énergie ni le moral pour passer du temps de qualité avec ses proches. Cette situation, pour un SMIC, était un poids écrasant, lui laissant peu d’espoir d'amélioration ou d'évasion, l'enfermant dans un cercle vicieux de travail et de fatigue sans fin.
Au bout du compte, il réalisait qu'il avait sacrifié sa vie à ce travail, troquant sa santé, son bonheur et ses aspirations pour une existence marquée par la monotonie et le désespoir. Une vie dépourvue de sens réel, passée à poursuivre un objectif futile, une existence où les rêves se consumaient dans la chaleur suffocante d'un four industriel. Il se demandait alors si tout cela en valait vraiment la peine, si les promesses d'une vie meilleure n'étaient finalement qu'une illusion cruelle, un mirage destiné à le maintenir dans une servitude sans fin.
L'enfer sur terre, comment peut-on accepter de telles conditions de travail
Sans doute des jeunes nourris à la propagande des Boomers avec leurs mythos des moi j'ai commencé à 16 ans dans l'usine en travaillant comme un fou et maintenant j'ai 3 maisons et 5 appartements, tu vois le travail ça paye !
Alors que la réalité c'est qu'ils ont fait 3 semaines d'usine lorsqu'ils étaient étudiants et ils ont trouvé un poste de planqué bien payé pendant 40 ans
Le 26 juin 2024 à 20:19:00 :
mais bordel pourquoi c'est pas des machines qui font ca serieux c'est horrible
C'est pour le marketing
En les faisant enfourner à la main le directeur peut mettre le "label" pizza faite à la main sur ses emballages et la vendre ses pizzas plus cher
Avec une machine il ne pourrait pas
bordel quel enfer
le pire c'est que le mec qui fait ce taf est sûrement payé au lance-pierre
Une machine
Dans tout les sens du terme
C'est triste
- 1
Données du topic
- Auteur
- Risitas884
- Date de création
- 26 juin 2024 à 20:08:23
- Nb. messages archivés
- 19
- Nb. messages JVC
- 18