Ces nouvelles élections sont fascinantes à bien des égards. Entre les alliances impossibles à gauche et la droite qui se cherche encore sur son identité, finalement le seul dindon de la farce c’est une nouvelle fois le peuple.
Mais ce qui est beau c’est qu’on a réussi à faire croire au peuple que cette fois-ci il était le sujet central, alors que rien de tout cela n’est vrai. Il n’est que question de survie des différents partis politiques qui se sont montré incapable de concevoir une idéologie politique cohérente, presque logique.
Apparemment nous sommes à l’ère du numérique et de l’IA, nous vivons surtout l’ère de la dissonance cognitive dont la gauche se pose incontestablement comme le champion. Voir les chantre des droits de l’homme s’égosiller sur les droits des LGBTs pour se taire devant l’homophobie latente d’une partie des musulmans c’est vraiment savoureux. Ça l’est d’autant plus lorsque l’on regarde les militants et sympathisants de gauche jouer intentionnellement les aveugles pour ne pas avoir à se justifier de leurs contradictions.
Au milieu Macron et son incapacité totale à prendre des décisions franches, têtu comme il est à toujours vouloir couper la poire en deux, le en même temps comme aiment dire ses oppositions. Rarement le centre n’aura été aussi simple à comprendre, ni pour ni contre.
La droite qui ne sait plus où elle habite, viscéralement contre la politique régalienne actuelle, fondamentalement d’accord avec le RN sur ce point, elle se sent obligé de s’arque bouter sur les notions économiques pour s’en distinguer. Quitte à ne plus pouvoir se dissocier de la majorité présidentielle. Et encore lorsque celle-ci ne trouve pas le moyen de s’opposer pour s’opposer en reniant même un de ses combats les plus important : la retraite.
Et tout ça pour rien finalement, enfin si, le chaos. Car il n’y a que les imbéciles qui n’ont toujours pas compris que le 8 juillet prochain la France va se réveiller dans la pire des situations, celle d’un pays complètement ingouvernable. Un président qui devra cohabiter, non pas avec une opposition franche, mais avec deux blocs homogènes en tailles mais résolument opposés sur tout. Nommer un premier ministre sera surement plus compliqué que remporter l’Euro 2024. Et nous avons plus de chance de voir Poutine annoncer la défaite de la Russie en Ukraine que de ne pas assister à la démission du Président Macron à la rentrée.
Parce que la rentrée sera belle, nos chers parlementaires devront travailler sur le budget et existe-t-il seulement un homme capable de présenter un budget qui satisfasse aussi bien l’extrême gauche que la droite ? Si les députés sont taquins, ils nous offriront même une petite motion de censure pour renverser un gouvernement déjà incapable de gouverner. Et comme notre cher Président vient toujours de dissoudre l’assemblée nationale, il lui sera juridiquement impossible de répondre par une nouvelle dissolution. Non non à la rentrée nous allons devoir vivre dans un pays sans gouvernement et donc sans président.
Parce que notre président il ne va pas rester au pouvoir pour diriger une France qui sera mise sous tutelle par le FMI. Ce qui arrivera irrémédiablement avant la fin de l’année 2025. On ne peut pas espérer autre chose pour un pays dont les finances publiques sont apocalyptiques et qui dont l’emprunt ne sera plus garanti par l’Union Européenne. Les 27 ne vont jamais prendre le risque de s’engager pour la France, pays incapable d’être gouverné et dont la majorité des représentants ne veulent rien d’autre qu’ouvrir les vannes. Tout en sachant qu’au lendemain de la dissolution du 9 juin dernier la France s’est mise à emprunter sur les marchés à des taux supérieurs à celui du Portugal. Vous imaginez donc bien qu’à la rentrée nos intérêts auront très largement atteint les 10 pts. Il ne peut pas en être autrement lorsqu’une grosse composante du parlement considère que la France n’a pas a payé ses dettes…
En fait la seule chose qu’il nous reste à espérer c’est que ce chaos ne dure pas des années mais des mois. Parce qu’au milieu de tout ce bordel il faut bien comprendre qu’il n’y aura pas de soulagement par des mesures régaliennes. Non l’émigration sera toujours aussi dérégulée et décomplexée. La délinquance des jeunes sera toujours aussi débridée et ne trouvera aucune rationnalisation dans la loi. Parce que oui sans majorité forte à l’assemblée nationale, non seulement on ne gouverne pas, mais on ne réforme pas non plus. Donc aucun texte d’importance ne sera voté.
La gauche aura évité le fascisme comme elle dit, mais le pays sera toujours sera toujours en vitesse de croisière sur l’autobahn du shithole et la droite, qui aura enfin eu son mot à dire, ne pourra rien faire contre l’émigration délirante du pays. Lola violée et démembrée par une maghrébine sous OQTF, les descentes pour casser du blanc à Crépol par les maghrébins, les surinages de bébé dans leur poussette par des afghans, tout ça continuera d’exister en France et avec l’aval de nos 577 députés qui ne se mettront jamais d’accord pour y mettre un terme.
Pendant ce temps l’Europe et le monde auront en revanche bien assisté au retour du fascisme en Europe, celui d’une gauche manifestant, invectivant, détruisant biens publics et privés pour contester les résultats d’une élection passée et à venir. Celui d’une gauche dénonçant le fascisme de droite alors que dans le même moment elle défile aux côté de milices cherchant à intimider les électeurs. D’une gauche donnant une investiture à un chef de milice, triplement fiché S. La France meurtrie par des attentats de fichés S qui se retrouvent avec un fiché S comme candidat à une élection nationale, il n’y avait bien que la gauche pour nous offrir pareil spectacle. Il n’y a bien qu’en France qu’un parti politique accuser son opposition de chercher à réduire les droits de la femme tout en imposant, de force, l’investiture d’un candidat condamné pour violence conjugale. Il n’y a bien qu’en France qu’un parti politique donne l’investiture à un candidat ouvertement anti police, légitimant les meurtres de policiers, dans la circonscription où un Colonel de Gendarmerie a donné sa vie à un islamiste pour sauver une pauvre innocente.
Des élections fascinantes qui auront eu le mérite de montrer aux yeux du monde que les Français sont devenus un peuple qui n’a plus rien de respectable. Quand on voit ce qu’est devenu le peuple Français, ce n’est pas le droit à l’IVG qu’aurait du porter Simone Veil, mais le devoir d’avortement.
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