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[PERFECTION] On en parle de la musique EL CONDOR PASA

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https://youtu.be/Y3gaEOwnPiw

Alliance parfaite entre nature et musique, cette chanson n'est pas seulement mélodieuse non. C'EST la musique.

Leo Rojas dans son interprétation moderne conquiert le coeur de tous les latinos et bientot de l'humanité mais il n’a pas été le seul à avoir poser une pierre dans l’édifice de ce qui est aujourd’hui la plus belle chanson que l’humanité ait produite.

La trans chamanique dans laquelle plonge cette incantation des dieux surpasse tout en respectant les plus grands arrangements de l'humanité. Elle est à la fois simplicité et puissance, c'est l'hymne d'un continent mais aussi d'une humanité en perte de tradition.
Car cette mélopée EST aussi la tradition, des instruments anciens, un beat moderne. Cette zarzuela péruvienne ne fait pas seulement l'unanimité, non elle est l'humanité.

Elle rappelle l’écoulement des cascades, le vol des condors à travers la cordillère des Andes. Les cités incas et les montagnes d’or. La flûte de pan nous ramène à nos plus profondes traditions hélléno-chrétiennes, la flûte péruvienne se combine, non fusionne, parfaitement avec et le bâton de pluie et les coquilles de gousse cacho, dans ce chant pouvant provenir de la déesse Gaïa elle même.
Puisant dans nos racines, à l’aube de l’humanité et des chasseurs cueilleurs en harmonie avec les étendues amazoniennes et les montagnes.

Alors que Bolivar et San Martin libéraient ce continent du joug espagnol, déjà, ce chant faisaient reculer les troupes par sa perfection et sa supériorité. Quel intérêt de se battre contre une civilisation qui a su sublimer l’art à un point tel où même les plus grands n’ont pu rivaliser avec rengaine enivrante.

Plus de 4000 réarrangements, repris par Simon Et Garfunkel n’ayant pu se résoudrent à rater le train de la version la plus connue enregistrée en 1913 mais largement inspirée des chants ancestraux. Car si elle n’est pas l’origine même de la musique, elle n’est qu’une subdivision de la perfection elle même, restant à notre écoute de mortel cette même perfection. Impossible en 210 000 ans de l’existence de l’homo sapiens d’avoir accompli meilleur arrangement, premier au charts de dizaines de pays tout arrangements confondus.

Quel plaisir d’entendre ce charango, intrument à corde pincé provenant des autochtones, vétu de sa carapace de kirkincho. Intrument au son clair et puissant. Le luth des andes. Pouvant attendre une fréquence allant de 391Hz à 659Hz.
Le Siku, flûtes polycalames andines composée de deux rangés indépendantes de six tuyaux de rosaux aux notes diatoniques dont l’origine remonte à plus de 6000 ans dans notre passé.
Le Quena instrument en bambou ou en os elle aussi à l’origine antique, pouvant aligner une gamme pentatonique comme diatonique à travers différentes techniques d’articulation. Aux dimensions mythiques comme symboliques. Aidant à éloigner prédateurs et à performer des rituels de fécondation terrestres. Le souffle de vie primordial. Message d’amour, cette flute est la vie dans toute sa pureté.

Cette partition est heureusement au patrimoine mondial de l’humanité, et elle le mérite car c’est à partir de sa pureté qu’il est possible de décliner la totalité des genres musicaux. Rock, classique, pop, tango, jazz né de la fission de cet arrangement des 7 notes hérités des grecs respectant l’équilibre et la pureté mathématique.

L’image du condor, plus majestueux des oiseaux de proie diurne des Andes, révélé l’admiration et le respect de la tradition ayant conduit à cette perfection qu’est EL CONDOR PASA. Représentant la revanche des peuples américain sur les colons espagnols, la renaissance et la puissance suprême de la civilisation Inca. Couplé avec le Puma et le Serpent, ils représentent les piliers des totems traditionnels tels que retrouvés dans la cité du Machu Pichu. Pont entre le temps et l’espace dans la cosmogonie traditionnelle le monde d’en haut, dieux esprits, le condor. Le monde d’ici, où hommes, vivants et plantes vivent dans l’égalité et l’harmonie dans le respect des traditions, le puma. Ainsi que l’inframonde, monde de la mort, de la vie future où l’homme se voit renaître traversé par le serpent.
Le condor donc véritable pont entre le divin et l’humain nous permet alors d’entre-apercevoir ce que le divin a pu produire et nous envoyer, nous pauvres mortels.

Ce chant est souffle de vie, divination, divin lui même, connexion, nous ne méritons pas El Condor Passa, et pourtant les dieux nous l’ont partagé sans une once d’hésitation, ce chant sera la libération de l’homme, il permettra à l’humanité de s’élever, de se relever de la période de trouble dans laquelle elle se trouve, le philosophe disait que l’avenir de la médecine, de la vie, se trouve dans la musique. Elle est là. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/31/2/1628012624-yuuto-confiant.png

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Données du topic

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SteakaCrotte
Date de création
13 juin 2024 à 08:59:45
Date de suppression
10 juillet 2024 à 16:48:00
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