Films français : seulement 2% sont RENTABLES AYAAAAAAAAAAAA

Le 22 juin 2024 à 08:10:56 :
Artus a eu énormément de mal à trouver des financements pour son film un p'tit truc en plus, avec des trisomiques, et pourtant le film cartonne et est très rentable.

Et c'est ce film qui va avoir la tête du box office 2024.

Premier low

Il a eu la carte + les écoles vont voir son film, chiffres artificiels

Le 22 juin 2024 à 08:12:08 :

Le 22 juin 2024 à 08:10:56 :
Artus a eu énormément de mal à trouver des financements pour son film un p'tit truc en plus, avec des trisomiques, et pourtant le film cartonne et est très rentable.

Et c'est ce film qui va avoir la tête du box office 2024.

Premier low

Il a eu la carte + les écoles vont voir son film, chiffres artificiels

Ça ne suffit pas pour ça, le film plaît vraiment.

La raison est très simple, il met en scène des trisomiques sans moraline ni bienveillance puante du boboisme.

Le 22 juin 2024 à 08:02:15 FionDargile a écrit :

Le 22 juin 2024 à 07:59:44 :
Les mecs qui réduisent le ciné FR intéressant à Dupieux, vous êtes sacrément incultes.

Même dans la catégorie des trucs trashs ou chelous, vous avez au moins Noé, Dupontel, Blier, Carax, Dumont, Gondry...

Et dans les mecs plus « normaux » : Audiard, Ozon (quoique, sur la normalité, pas toujours), Klapisch, Podalydès, Kervern...

Et encore, je vous parle de mecs à peu près mainstream. Y’en a autant qui sont underground.

Je suis sûr que vous seriez incapable de citer 10 films français récents qui sont pas juste des trucs ridicules qui ont buzzé sur Twitter.

Ok mais ça fait combien de temps que tous les gens cités n'ont pas fait de films ? Certains dans la liste en ont fait récemment mais ont bidé

L’art n’est pas une science exacte. Et le succès encore moins.

Si tu connais un peu le cinéma tu sais que des trucs ont complètement bidé quand ils sont sortis pour finir par devenir cultes 10 ou 15 ans plus tard sans que personne ne sache vraiment pourquoi.

Moi ça ne me dérange pas que de bons réalisateurs ne sortent rien ou fassent un bide (l’essentiel c’est d’essayer), du moment que ce n’est pas de l’argent public qui est engagé là dedans, que ça se limite à un milieu de producteurs, distributeurs, etc, qui ne se financent que sur les succès (à ce titre, il est un peu ridicule d’avoir du mépris pour les conneries avec Danny Boon quand on sait que c’est ce genre de trucs qui permet de financer ceux qui osent des trucs plus clivants).

Faire un bide est un risque inhérent à l’art et c’est extrêmement fréquent d’autant plus qu’une oeuvre innove (on peut aussi prendre l’exemple de Van Gogh et plein d’autre). Proposer quelque chose de nouveau, c’est s’exposer à l’incompréhension.

La seule chose qu’on peut critiquer c’est que l’Etat s’en mêle. Mais puisque je parle de peinture plus haut, il faut savoir que c’est exactement ce qui se passe dans les foires d’art contemporain : l’Etat achète des oeuvres sur des critères assez flous. Ce n’est hélas pas propre au cinéma.

Et même à des échelles mineures, des « artistes » sont rémunérés par des mairies des dizaines de milliers d’euros pour mettre un bout de ferraille sur un rond point, rond point lui-même facturé 150.000 euros en moyenne par des entreprises qui ne font rien d’autre qu’installer un terre-plein... Bref, les magouilles sont absolument partout, vous n’avez pas idée...

Le 22 juin 2024 à 07:27:41 :
La France, le seul pays au monde où tu peux faire 600 films par an avec 0 rentabilité

Ce pays communiste avec son art d'état officiel qui s'en fout de vendre

ceci

Le 22 juin 2024 à 08:18:12 Rudolf_diesel a écrit :
Et c'est vrai que c'est compliqué de faire des reproches à Dany Boon, ses films sont extrêmement rentables en France.

C’est ce qui permet au CNC de n’en avoir rien à battre que la plupart des films ne soient pas rentable, ils ont de quoi les financer avec les recettes des daubes que vont voir les dreamers en sortant du Flunch.

Le problème c’est que ça leur permet de boucler sur des thèmes précis et peu variés (comme dernièrement le film avec les gentils immigrés qui s’installent au milieu des méchants bretons, thème vu, revu, et rererevu des dizaines des fois) alors que dans un système privé, il y aurait davantage de diversité et d’exigence et un peu + de demande de rentabilité.

Une chose gérée par un système public mène toujours au laxisme, au jet d’argent par les fenêtres, au copinage dans l’ombre... On peut reprocher ce qu’on veut au capitalisme, il est plus « rigoureux » et il n’empêche pas des films « d’auteurs » intéressants d’être sortis dans tous les pays du monde où l’Etat ne se mêle de rien.