Elle décide de tromper son copain avec son ancien violeur sur JvArchive forum 18-25

Je n'ai pas réfléchi à l'invitation à rejoindre la famille d'une amie pour un dîner préalable, même si cela signifiait voir son frère - celui avec qui je partageais une histoire troublante. Mon déni était si fort, si efficace, que j'ai pu m'asseoir à quelques mètres de lui comme si ce n'était pas grave, en riant, en discutant, en mangeant des lasagnes.

Sans idée précise ni stratégie, j'ai bu suffisamment pour me déconcentrer et me débarrasser de mes inhibitions, mais pas au point de perdre le contrôle. Je savais où j'étais et comment me mettre à l'abri. Je pouvais repérer mes amis sur la piste de danse et mieux les éviter alors que je me rapprochais de plus en plus de mon agresseur. J'ai fini par proposer de retourner à son appartement.

Curieusement, le fait d'être à nouveau au lit avec lui ne m'a pas effrayée. Nous nous sommes roulés dans tous les sens et nous nous sommes embrassés dans la partie inférieure d'un lit superposé. C'était du genre « PG-13 », la façon dont j'aurais pu me comporter avec un béguin de lycéen. Il n'a pas cherché à en savoir plus et je ne lui ai pas proposé. À mon réveil, trois amis se sont installés sur son canapé défraîchi et m'ont jeté des regards confus - ils étaient amis avec mon petit ami plutôt sérieux.

Je savais que je devrais avoir honte et, franchement, je craignais que mon petit ami - avec qui j'étais depuis un an et que j'allais fréquenter pendant trois autres années - ne l'apprenne. Mais je n'étais ni l'un ni l'autre. Au contraire, j'avais l'impression de gratter une démangeaison difficile à atteindre. Tromper n'était pas quelque chose que je prenais à la légère, mais le besoin profond que j'avais satisfait cette nuit-là était plus important que la fidélité. Un obscur mais palpable sentiment de soulagement a chassé tout soupçon de culpabilité avant qu'il ne s'installe.

Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, le fait que j'aie eu envie d'entamer une deuxième rencontre avec mon agresseur plus d'un an après l'incident initial est logique aux yeux des experts en matière d'agression sexuelle. « Tenter de maîtriser une situation dont on n'avait pas le contrôle auparavant est une façon de réagir pour beaucoup de victimes d'agression », explique Jim Hopper, docteur en psychologie, professeur associé à la Harvard Medical School et expert reconnu au niveau national en matière d'agression sexuelle et de traumatisme.