[ALERTE] PASCAL OP est devenu DEALER en prison

https://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-roi-du-porno-amateur-et-le-policier-vereux-reglent-leurs-comptes-au-quartier-vip-de-la-sante-14-05-2024-2CSCVCYV2NGSFKRWKSK3TDT3GY.php

Sur le papier, l’histoire ressemble au début d’une blague. Le roi du porno amateur qui se dispute avec l’ancien cador de la brigade des stupéfiants à la prison de la Santé à Paris (XIVe). Sauf qu’il n’y a rien de drôle dans le milieu carcéral. Il y a des gens qui essayent de cohabiter dans des conditions le plus souvent désastreuses. Même dans l’unité de détention la plus connue de France : celle des personnes vulnérables, plus connue sous le nom de quartier VIP.

Un endroit à part en raison du profil des prisonniers. Des politiques à la dérive, des artistes malsains, des escrocs pleins aux as, des policiers devenus des voyous, des voyous dont la tête est mise à prix… Répartis dans 18 cellules de 9m2 doublées de lit depuis un an et demi pour cause de surpopulation (quasiment 150 % à la Santé), ils sont surveillés comme le lait sur le feu.

Un peu trop, diraient quelques-uns d’entre eux. Il y a quelques semaines, « Pascal OP », le gérant de la plate-forme pornographique « French Bukkake », se fait prendre la main dans le pot de confiture alors qu’il donne un bout de cannabis à un autre détenu. L’ancien roi du porno, âgé de 61 ans, fait partie des 17 personnes qui doivent être jugées pour « viols en réunion », « traite d’êtres humains en bande organisée » ou « proxénétisme aggravé ». Une cinquantaine de victimes ont été identifiées.

Devenir « auxi » pour avoir des sous... et circuler librement
Peu de temps après son placement en détention provisoire, il décroche un poste d’auxiliaire. L’ « auxi », c’est un détenu exerçant une activité professionnelle. Cela rapporte un peu de sous (environ 300 euros par mois) et cela permet de circuler plus librement dans la prison. L’activité de Pascal OP ? La distribution des plateaux-repas. Le 24 mars, il finit justement de débarrasser quand un surveillant le surprend alors qu’il donne un « sac ramadan » (contenant logiquement un menu adapté) à un prisonnier qui se rend sur la coursive téléphoner à son avocat. « Suspect », flaire le fonctionnaire. Il y a quoi dans ce sac ?

Un gramme de cannabis. Hors les murs d’un établissement pénitentiaire, la quantité est négligeable. Même un policier zélé rechignerait à interpeller quelqu’un avec aussi peu de drogue sur lui. En prison, c’est un peu plus embêtant. Le surveillant décide donc de faire un rapport. Auditionné le jour même, le roi du porno est bien obligé de reconnaître les faits. Mais il donne une version inattendue.

« Le 24 mars, vers 11 heures, j’étais en attente au niveau de la première grille avec le détenu C. qui était déjà présent, raconte Pascal OP dans le rapport d’incident que nous avons récupéré. À ce moment-là, il m’a donné un petit paquet non identifiable en me disant que c’était pour [une cellule en particulier]. Sur le coup je n’étais pas d’accord mais C. a insisté pour s’en débarrasser en me disant qu’on lui avait également donné ce paquet. Je l’ai mis dans ma poche sans regarder […] J’ai vu le détenu sortir de sa cellule en se montrant pressant. J’ai compris qu’il voulait le paquet […] Je reconnais qu’à partir du moment où j’avais récupéré le paquet j’étais obligé de le donner pour éviter les problèmes. En général je passe par le surveillant mais cette fois-ci j’étais coincé devant l’insistance de C. » Qui est cet autre détenu dénoncé par le roi du porno ? C’est le « Chaq », une figure de la prestigieuse brigade des stupéfiants.

Le « Chaq » se dit victime d’un complot à cause de sa probité
Cet officier de nuit, décrit comme un « leader charismatique », a traqué pendant près de 25 ans les trafiquants de drogue de l’agglomération parisienne. En décembre 2022, il est tombé, avec un de ses collègues, au terme d’une enquête des « bœufs-carottes » de l’IGPN, la police des polices. Les deux hommes ont avoué avoir remplacé de la cocaïne contenue dans des scellés par du plâtre ou du bicarbonate. Six kilos de drogue, estimés à 450 000 euros, se sont ainsi évaporés. Les fonctionnaires soutiennent qu’ils ont été pris de remords et qu’ils ont jeté la cocaïne dans les toilettes.

Au quartier VIP de la Santé, le « Chaq » a décroché lui aussi un poste d’ « auxi », chargé notamment de la distribution des repas, du nettoyage des cellules et du linge. A-t-il remis le nez dans les stupéfiants une fois détenu ? Calomnies, répond l’intéressé alors qu’il est interrogé il y a quelques semaines par l’administration pénitentiaire. « Je ne lui ai rien donné, que ce soit au niveau de la grille ou ailleurs », se défend-il. Et de livrer une explication : « Je ne suis pas très surpris par cette accusation de Pascal [OP] avec lequel je rencontre régulièrement des difficultés. » Selon l’ancien flic, il serait en plus la cible d’autres « auxis » car il refuserait de « faire le moindre échange de quoi que ce soit ». Il serait « régulièrement dénoncé » sans que cela soit « vérifié ».

« Depuis le 19 février, cette action concertée des auxiliaires afin de me faire perdre mon poste a atteint son paroxysme, souligne-t-il lors de son audition. J’ai fait l’objet de menaces orales du leader de ce groupe et j’ai décidé de postuler pour le QB1 (autre quartier, où sont regroupés des détenus qui ne posent jamais de problèmes, NDLR) car je me rends compte que ma volonté d’être droit et irréprochable est malheureusement incompatible avec cette équipe. » Qui dit vrai ?

Les avocates de Pascal OP demandent si le « Chaq » ne bénéficie pas de privilèges
L’administration pénitentiaire se mouille. Pour la direction adjointe de la Santé, aucune raison d’incriminer l’ancien officier de police. Seul l’ex-roi du porno est donc renvoyé début avril devant la commission de discipline. Sa sanction ? Rien. Ses avocates Lucie Mongne et Aurore Pécourt ont opportunément demandé le test établissant la nature exacte du produit incriminé. L’administration pénitentiaire aurait été embarrassée pour le prouver.

Les avocates se sont aussi étonnées du fait que le policier passait « à travers les mailles du filet, ne serait-ce que pour être confronté à Pascal OP ». « Il y a eu exploitation de la vidéosurveillance mais C. n’est pas poursuivi », ont-elles relevé lors de la commission de discipline. Et de s’interroger sur d’éventuels « privilèges » dont bénéficierait dans l’établissement l’ancien fonctionnaire. « Plusieurs détenus nous ont dit qu’il était dans les petits papiers de l’administration pénitentiaire », assurent les deux avocates. Contacté, Me Pierre Dunac, qui défend le « Chaq », n’a pas souhaité s’exprimer. « Depuis le début de sa détention, il n’est jamais passé en commission de discipline, s’inquiète un proche de l’ancien officier. Cette affaire qui ne repose sur rien risque de lui porter préjudice. »

l'avocate de pascal op :

Chaud

Le 18 mai 2024 à 01:26:57 :
l'avocate de pascal op :

Chaud

Elle a vu les vidéos ?

Le 18 mai 2024 à 01:26:57 :
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Chaud

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