Le scam des études

Le 20 mai 2024 à 18:52:05 :
En France, ça coûte presque rien donc ce n'est pas un scam.

Dans presque tout les autres pays c'est des milliers d'euros pour étudier.

De ce point de vue là oui c'est sûr. Je sais plus c'était quoi le compte exact mais le prix d'un élève en prépa est assez impressionnant. Mais du coup je critiquais surtout l'orientation. Pour ma part, ça m'a beaucoup appris c'est sûr mais si on parle d'argent bah peut être que j'aurais préféré laisser ma place à quelqu'un qui mérite vraiment d'être là et qui a vraiment un projet professionnel en allant en prépa

Le 20 mai 2024 à 18:55:04 :

Le 20 mai 2024 à 18:52:22 :
Perso je suis en ingé grande école math sup math spé et j’avais pas le choix pression parentale tout ça
Verdict je déteste mes études je branle rien de mes journées full pulco

Suffit de faire le minimum pour avoir la note de passage. La bonne mentalité c'est d'obtenir ton diplôme en faisant le minimum d'efforts. Ceux qui ne font pas ça se dégouttent de leurs études.

Le minimum en prépa ? C'est chaud non ? Faut se dire que pas tout le monde a les mêmes capacités. Pour la plupart on se donnait beaucoup pour des notes médiocres donc difficile d'avoir un certain recul sur ces études dans un environnement comme ça

Si tu comptes t'expat et que tu sélectionnes une filière en conséquence, non ce n'est pas scam.
Si tu sélectionnes une filière en pensant avoir un train-train stable dans ce pays, sélection naturelle.

GG d'avoir ouvert les yeux khey, ça t'évitera la boucle, les médocs voire le suicide vu comment se profile le futur ici.

Le 20 mai 2024 à 18:38:23 :
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.

On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.

La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.

Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.

Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…

A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.

On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.

Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...

On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…

Moins fort les blackpill stp j'essaie de passer mes exams

Non mais plus sérieusement après mon master je crois que je vais changer de vie

Le 20 mai 2024 à 19:06:11 :

Le 20 mai 2024 à 18:38:23 :
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.

On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.

La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.

Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.

Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…

A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.

On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.

Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...

On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…

Moins fort les blackpill stp j'essaie de passer mes exams

Non mais plus sérieusement après mon master je crois que je vais changer de vie

Bah dis toi quand même vu le chemin parcouru, ça sera toujours bénéf d'avoir ton master en poche peu importe ce que tu fais. Si ça peut aider à te motiver pour les exams
Mais oui si tu sens que t'as pas envie de donner suite que tu veux tester autre chose avant, fais le