La voie française, à paraître chez Flammarion (le dernier livre de Bruno Lemaire), est un « acte de foi envers la France »
Dans un contexte de déficit public élevé, le ministre a de nouveau prôné une rigueur et des choix à faire dans la dépense publique. « Nous devons remplacer l’État-providence par l’État protecteur », lance-t-il.
Selon lui, « partout en Europe », mais « surtout en France », « l’État-providence a fini par devenir une machine à empiler de nouvelles dépenses publiques » et « nous devons reprendre la maîtrise de ce système devenu incontrôlable. »
Le modèle actuel a selon lui comme « but ultime la gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable ! ». « Le temps des choix est venu », pour sortir du « mirage de la gratuité universelle », affirme-t-il. Il a par ailleurs réaffirmé sa volonté de durcir encore les conditions de l’Assurance-chômage, « plus généreuses » qu’ailleurs en Europe.
Alors qu’un plan de 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 a été annoncé en février, ce sont au moins 20 milliards qui devront être économisés, avec les dépenses de la Sécurité sociale en ligne de mire, a annoncé le ministre de l’Économie.