L'industrie du cinéma est en train de mourir

Le 26 avril 2024 à 15:58:45 :
Aller au cinéma alors que le streaming existe
+Netflix et cie pour ceux qui veulent tout day 1

Sauf que rien ne remplace "l'ambiance" d'une salle de cinéma et que tu vois le film des les meilleures conditions visuelles et sonores.

Y a plusieurs facteurs déjà évoqués ici:

1) Le pouvoir d'achat en berne et des prix stratosphériques.

2) Les progrès de la technologie: je suis désolé mais un film est plus beau sur mon LG OLED dans mon salon que sur un écran de ciné.

3) Le repli sur soi: les gens sont terrés chez eux ces dernières années.

4) Les films de merde.

Le 26 avril 2024 à 16:08:37 :

Le 26 avril 2024 à 15:58:45 :
Aller au cinéma alors que le streaming existe
+Netflix et cie pour ceux qui veulent tout day 1

Sauf que rien ne remplace "l'ambiance" d'une salle de cinéma et que tu vois le film des les meilleures conditions visuelles et sonores.

L'ambiance sonore : ON EST LA
L'ambiance visuelle :

On peut pointer le wokisme du doigt. Mais si c'était le cas, les films plus ancrés à droite feraient des scores nettement meilleurs ou auraient une meilleure critique.

Or tu prends n'importe quel réal de droite réputé, au niveau critique et/ou commercial, et c'est pas forcément mieux.
Les dernières sorties d'Eastwood ont un impact anecdotique
Snyder se fait plus massacrer que jamais. Non seulement sur ces sorties récentes (même si maintenant il sort ses trucs en VOD sur Netflix), mais même ses anciens films se font atomiser le cul. Je suis pas sur qu'actuellement, quelqu'un s'amuserait à défendre 300 en la considérant comme un blockbuster phare.

C'est global et multifactoriel. Mais ceci étant, on annonçait déjà une sorte de bulle occasionnée par les tentpoles dès le début des années 2010. Le COVID a accéléré son éclatement.
Quoi qu'on en dise, il y a aussi un énorme problème résultant de la VOD. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, mais tu produis pas un film prévu pour le cinéma comme un film prévu pour la télé.

Après, ça a toujours été du va et vient. Ca va être creux durant cinq ans et repartir de plus belle.

Quant au cinéma français... Trop tôt pour parler d'une crise en soi, autre que celle qu'on connait déjà, au niveau financier.
Je pense que Jérome Seydoux va envoyer Pathé dans le mur, car ce con veut vraiment faire une variante du MCU avec les adaptations de Dumas.
Bon, c'était rigolo en vrai de le voir faire le mariole en disant "On va révolutionner le cinéma français avec de vrais blockbusters français". Manque de bol, ses deux adaptations des Trois mousquetaires ne sont pas rentrés dans leur budget.

Je pense cependant que notre cinéma peut s'assainir plus facilement. Suffit de limiter la production des films de manière générale (en restant autour de 150 films par an, ce qui revient quand même à les diviser par deux) et de faire relativement gaffe aux budgets en limitant les grosses productions. Notre cinéma a qualitativement toujours une bonne réputation auprès des élites culturels, donc avec un budget modeste, tu pourras toujours économiquement t'en tirer notamment via les sorties en festival ou dans des cinémas plus alternatifs.
Et pour les grosses productions: autant que faire se peut, tu t'assures de l'absence totale de "tax shelter", notamment en faisant tout pour bénéficier de l'absence de dumping fiscal via les régimes d'Etats européens, notamment la Belgique.

On se plaint énormément de notre cinéma... Faudrait que vous regardiez de plus près ce qui se passe en Italie et en Espagne.

Le 26 avril 2024 à 16:20:28 :
On peut pointer le wokisme du doigt. Mais si c'était le cas, les films plus ancrés à droite feraient des scores nettement meilleurs ou auraient une meilleure critique.

Or tu prends n'importe quel réal de droite réputé, au niveau critique et/ou commercial, et c'est pas forcément mieux.
Les dernières sorties d'Eastwood ont un impact anecdotique
Snyder se fait plus massacrer que jamais. Non seulement sur ces sorties récentes (même si maintenant il sort ses trucs en VOD sur Netflix), mais même ses anciens films se font atomiser le cul. Je suis pas sur qu'actuellement, quelqu'un s'amuserait à défendre 300 en la considérant comme un blockbuster phare.

C'est global et multifactoriel. Mais ceci étant, on annonçait déjà une sorte de bulle occasionnée par les tentpoles dès le début des années 2010. Le COVID a accéléré son éclatement.
Quoi qu'on en dise, il y a aussi un énorme problème résultant de la VOD. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, mais tu produis pas un film prévu pour le cinéma comme un film prévu pour la télé.

Après, ça a toujours été du va et vient. Ca va être creux durant cinq ans et repartir de plus belle.

Quant au cinéma français... Trop tôt pour parler d'une crise en soi, autre que celle qu'on connait déjà, au niveau financier.
Je pense que Jérome Seydoux va envoyer Pathé dans le mur, car ce con veut vraiment faire une variante du MCU avec les adaptations de Dumas.
Bon, c'était rigolo en vrai de le voir faire le mariole en disant "On va révolutionner le cinéma français avec de vrais blockbusters français". Manque de bol, ses deux adaptations des Trois mousquetaires ne sont pas rentrés dans leur budget.

Je pense cependant que notre cinéma peut s'assainir plus facilement. Suffit de limiter la production des films de manière générale (en restant autour de 150 films par an, ce qui revient quand même à les diviser par deux) et de faire relativement gaffe aux budgets en limitant les grosses productions. Notre cinéma a qualitativement toujours une bonne réputation auprès des élites culturels, donc avec un budget modeste, tu pourras toujours économiquement t'en tirer notamment via les sorties en festival ou dans des cinémas plus alternatifs.
Et pour les grosses productions: autant que faire se peut, tu t'assures de l'absence totale de "tax shelter", notamment en faisant tout pour bénéficier de l'absence de dumping fiscal via les régimes d'Etats européens, notamment la Belgique.

On se plaint énormément de notre cinéma... Faudrait que vous regardiez de plus près ce qui se passe en Italie et en Espagne.

Tu ne peux pas nier l'impact du wokisme Khey regarde les derniers Star Wars par exemple ou Napoléon
La patte du wokisme sur les films du moment est indéniable et très très bruyante, et comme c'est pas un secret que beaucoup le débecte l'impact sur l'industrie du cinéma me paraît évident
Les réals de "droite" y en a pas 150 hein
Dernièrement Oppenheimer a fait un carton d'ailleurs et y avait pas de wokisme
Même si ce film faisait 1h30 de trop

Le 26 avril 2024 à 16:08:37 MagasinKendoRE2 a écrit :

Le 26 avril 2024 à 15:58:45 :
Aller au cinéma alors que le streaming existe
+Netflix et cie pour ceux qui veulent tout day 1

Sauf que rien ne remplace "l'ambiance" d'une salle de cinéma et que tu vois le film des les meilleures conditions visuelles et sonores.

Option cinéma dans la TV,les lunettes 3d dans le cas échant ,les enceintes dernier cri....

Le 26 avril 2024 à 16:25:39 :

Le 26 avril 2024 à 16:20:28 :
On peut pointer le wokisme du doigt. Mais si c'était le cas, les films plus ancrés à droite feraient des scores nettement meilleurs ou auraient une meilleure critique.

Or tu prends n'importe quel réal de droite réputé, au niveau critique et/ou commercial, et c'est pas forcément mieux.
Les dernières sorties d'Eastwood ont un impact anecdotique
Snyder se fait plus massacrer que jamais. Non seulement sur ces sorties récentes (même si maintenant il sort ses trucs en VOD sur Netflix), mais même ses anciens films se font atomiser le cul. Je suis pas sur qu'actuellement, quelqu'un s'amuserait à défendre 300 en la considérant comme un blockbuster phare.

C'est global et multifactoriel. Mais ceci étant, on annonçait déjà une sorte de bulle occasionnée par les tentpoles dès le début des années 2010. Le COVID a accéléré son éclatement.
Quoi qu'on en dise, il y a aussi un énorme problème résultant de la VOD. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, mais tu produis pas un film prévu pour le cinéma comme un film prévu pour la télé.

Après, ça a toujours été du va et vient. Ca va être creux durant cinq ans et repartir de plus belle.

Quant au cinéma français... Trop tôt pour parler d'une crise en soi, autre que celle qu'on connait déjà, au niveau financier.
Je pense que Jérome Seydoux va envoyer Pathé dans le mur, car ce con veut vraiment faire une variante du MCU avec les adaptations de Dumas.
Bon, c'était rigolo en vrai de le voir faire le mariole en disant "On va révolutionner le cinéma français avec de vrais blockbusters français". Manque de bol, ses deux adaptations des Trois mousquetaires ne sont pas rentrés dans leur budget.

Je pense cependant que notre cinéma peut s'assainir plus facilement. Suffit de limiter la production des films de manière générale (en restant autour de 150 films par an, ce qui revient quand même à les diviser par deux) et de faire relativement gaffe aux budgets en limitant les grosses productions. Notre cinéma a qualitativement toujours une bonne réputation auprès des élites culturels, donc avec un budget modeste, tu pourras toujours économiquement t'en tirer notamment via les sorties en festival ou dans des cinémas plus alternatifs.
Et pour les grosses productions: autant que faire se peut, tu t'assures de l'absence totale de "tax shelter", notamment en faisant tout pour bénéficier de l'absence de dumping fiscal via les régimes d'Etats européens, notamment la Belgique.

On se plaint énormément de notre cinéma... Faudrait que vous regardiez de plus près ce qui se passe en Italie et en Espagne.

Tu ne peux pas nier l'impact du wokisme Khey regarde les derniers Star Wars par exemple ou Napoléon
La patte du wokisme sur les films du moment est indéniable et très très bruyante, et comme c'est pas un secret que beaucoup le débecte l'impact sur l'industrie du cinéma me paraît évident
Les réals de "droite" y en a pas 150 hein
Dernièrement Oppenheimer a fait un carton d'ailleurs et y avait pas de wokisme
Même si ce film faisait 1h30 de trop

Je dis pas qu'il n'y a pas d'impact du wokisme (quoi que ça veuille dire), mais c'est trop global (puis bon, SW et les films de Scott, ça a toujours été relativement de la social-démocratie de mes burnes, j'y vois surtout une continuité dans son Napoléon, qui au demeurant se contente de reprendre la propagande anglaise).

Même s'il y a pas "150 réals de droite" (je pense sincèrement qu'il y en a bien plus que ce que tu penses), cela ne change rien au fait que ces derniers ne rencontrent pas non plus un grand succès.

Déjà car même à droite, on les aime pas. T'as déjà vu un droitard défendre Bruno Dumont ?
Ensuite car nos films "populaires", nos "grosses prods", sont au mieux des films qu'on tend à qualifier d'apolitique (ou de très peu politisé). Notamment tous les films où on retrouve un grand nom de la comédie: Boon, Dubosc, etc.

Le problème de ce soi disant wokisme est-il le wokisme en soi ? Non. C'est surtout que les films qui "incarnent" ce wokisme sont, globalement, des films pourris faits par des gens qui pensent leur idéologie si intelligente et subtile que ça suffit à faire un bon film, qu'importe le reste (et ce, d'ailleurs, au mépris des contradictions de leurs propres films).
Et de toute manière, le mal est plus profond. On voyait déjà, comme je l'ai dit, la crise pointer le bout de son nez début 2010. C'est plutôt vers la fin de la décennie qu'on a pointé le "wokisme" du doigt.

Les crises du cinéma n'ont jamais été vraiment idéologiques. Qui va nier qu'on a pu avoir un brillant cinéma d'extrême gauche par le passé ? Les films de Jean Gabin avant les années 50, Pasolini (qui apparente le Christ à Lénine, quand même !), certains films de Godard... Et ce n'étaient pas que des films de bobos, la Nouvelle Vague (bien que davantage sociale-libérale que rouge) a aussi eu un certain succès populaire, bien que moindre en comparaison des films écrits par Audiard ou réalisés par Gérard Oury.
Et ça marchait malgré la "peur rouge" et sans gros creux, même après un tournant inquiétant de cette sphère dans les années 70 (la version maoïste des cahiers du cinéma qu'eux mêmes planquent discrètement aux archives).

Sans dire qu'il n'y a rien à reprocher à ce fameux "wokisme", ça m'a tout l'air d'être un épouvantail dressé vite fait pour que certains assument pas leurs torts et, surtout, relancer fissa la machine en proposant l'inverse "mais pas trop".
Et je formulerai une critique plus globale: traiter les licences du cinéma comme étant principalement des marques, et non des films. Et là dessus, on pointera aussi du doigt la production artistique japonaise