Vous en avez surement déjà entendu parler, mais peut-être sous d'autres formes et/ou appellations telles que la méthode Coué ou bien autohypnose peut-être.
Ce sont des méthodes qu'on peut retrouver dans l'optique de l'amélioration de soi ou bien pour s'affranchir de certaines addictions.
Par la répétition de phrases positives, comme des mantras, l'individu est supposé interagir avec son inconscient
C'est ici le départ de ma réflexion.
Cette forme d'autosuggestion suppose-t-elle le fait d'avoir un dialogue interne ? (Qu'en est-il des personnes aphantasique ?)
Si tel était le cas, il me semble pertinent de considérer que ce dialogue interne a pour support (et limitation) celui de notre mémoire.
Ainsi, tout comme il est impossible d'imaginer une nouvelle couleur, les autosuggestions sont des choses que nous avons forcément conscientisée.
Cela m'interroge sur la capacité des dialogues internes à créer de nouvelles liaisons synaptiques.
Bien que ne m'appuyant sur aucune source, je pense que cela soi effectivement le cas.
Pourtant, et je vais prendre l'exemple d'un fumeur, avec toutes les messages de préventions, il y a forcément des liaisons synaptiques reliant la notion du tabac à la mort.
Quelque que chose de cet ordre : Cigarette = Tabac = Fumée = Poumon = Cancer = Mort (C'est simplifié mais vous comprenez l'idée j'espère )
Donc consciemment, nous connaissons déjà les risques
(Ce n'est peut-être pas le meilleur exemple, car y'a des facteurs physiques sur les addictions)
La dernière piste, c'est que, comme assez souvent, l'inconscient est considéré comme un enfant. Ainsi, l'autosuggestion pourrait être une manière pour le conscient d'éduquer l'inconscient.
Donc, qu'est-ce que le dialogue interne apporte en plus au final ? Est-ce que la simulation de ces réseaux hiérarchise leur importance ? (Pourtant, la notion de la mort me semble primordiale)