Le cheminement neurologique d'une phobie/peur
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Amygdale : réponse émotionnelle aux stimuli sensoriels (leger traitement des sens)
Hippocampe : mémoire
Cortex visuel : traitement des stimuli visuels (reconnaissance des formes, des traits)
Le 18 avril 2024 à 00:58:47 CHIENDUCARTEL a écrit :
Le 18 avril 2024 à 00:55:28 :
Le 18 avril 2024 à 00:54:31 CHIENDUCARTEL a écrit :
Le 18 avril 2024 à 00:53:04 :
Je voudrais bien une clarification ou une sourceJe refais le topic après en bien détaillé et je te MP le lien
Le 18 avril 2024 à 00:57:35 :
Ok mais toute cette précision neurologique ne nous apprend strictement rien sur la phobie et la peur elles-mêmes. Savoir comment fonctionne une horlogerie ne nous renseigne en rien sur la nature du temps.
Bah si, ça nous apprends que ton cerveau stocke tes souvenirs dans l'hippocampe, si dans ta vie tu as eu trop de mauvaises expériences (si tu es autiste, tu seras phobique social à force de la gêne que tu causeras) ou si tu as eu un traumatisme (noyade, meurtre) et bien tu seras tout de suite en alerte car amygdale activera la réponse d'alerte
Le 18 avril 2024 à 01:00:22 :
Le 18 avril 2024 à 00:57:35 :
Ok mais toute cette précision neurologique ne nous apprend strictement rien sur la phobie et la peur elles-mêmes. Savoir comment fonctionne une horlogerie ne nous renseigne en rien sur la nature du temps.Bah si, ça nous apprends que ton cerveau stocke tes souvenirs dans l'hippocampe, si dans ta vie tu as eu trop de mauvaises expériences (si tu es autiste, tu seras phobique social à force de la gêne que tu causeras) ou si tu as eu un traumatisme (noyade, meurtre) et bien tu seras tout de suite en alerte car amygdale activera la réponse d'alerte
Tu n'apprends toujours rien sur ce que c'est, tu parles juste de ce qui rend la peur possible physiologiquement, et donc ce qui arrive dans le cerveau quand on a peur.
Pourquoi mon cerveau considère t-il une expérience comme mauvaise, et pourquoi considère t-il une expérience comme bonne ? Comment cette différence se matérialise dans le cerveau ?
Le 18 avril 2024 à 01:05:23 :
Le 18 avril 2024 à 01:00:22 :
Le 18 avril 2024 à 00:57:35 :
Ok mais toute cette précision neurologique ne nous apprend strictement rien sur la phobie et la peur elles-mêmes. Savoir comment fonctionne une horlogerie ne nous renseigne en rien sur la nature du temps.Bah si, ça nous apprends que ton cerveau stocke tes souvenirs dans l'hippocampe, si dans ta vie tu as eu trop de mauvaises expériences (si tu es autiste, tu seras phobique social à force de la gêne que tu causeras) ou si tu as eu un traumatisme (noyade, meurtre) et bien tu seras tout de suite en alerte car amygdale activera la réponse d'alerte
Tu n'apprends toujours rien sur ce que c'est, tu parles juste de ce qui rend la peur possible physiologiquement, et donc ce qui arrive dans le cerveau quand on a peur.
Pourquoi mon cerveau considère t-il une expérience comme mauvaise, et pourquoi considère t-il une expérience comme bonne ? Comment cette différence se matérialise dans le cerveau ?
Quand tu as une bonne expérience, elle excite ton système de récompense à dopamine (me demande pas pourquoi la dopamine te fait plaisir, je suis pas Dieu)
Par contre quand une expérience est mauvaise, elle cause une agitation, une nervosité, des stimulis non agréables (une augmentation de la cortisol, de l'adrénaline, une inhibition de la sérotonine qui est censé te rendre heureux et affectueux, me demande pas pourquoi ces neurotransmetteurs ont ces propriété, encore une fois je suis pas Dieu)
LaxtilePDC, on a pu qualifier certains neurotransmetteurs avec des émotions car en surveillant leurs précenses dans le cerveau, ils (les neurotransmetteurs) concordaient avec les expériences
Par exemple, quelqu'un qui fait l'amour ou prend de la drogue a une grosse quantité de neurotransmetteurs qui se relachent (dopamine, serotonine, ocytocine)
Et inversement pour ce qui est négatif
Il y a une histoire de réseaux neuronales et d'inhibitions neuronales, d'excitations neuronales et de juste milieu
Le 18 avril 2024 à 01:14:09 :
LaxtilePDC, on a pu qualifier certains neurotransmetteurs avec des émotions car en surveillant leurs précenses dans le cerveau, ils (les neurotransmetteurs) concordaient avec les expériencesPar exemple, quelqu'un qui fait l'amour ou prend de la drogue a une grosse quantité de neurotransmetteurs qui se relachent (dopamine, serotonine, ocytocine)
Et inversement pour ce qui est négatif
Il y a une histoire de réseaux neuronales et d'inhibitions neuronales, d'excitations neuronales et de juste milieu
Intéressant khey. Mais il y a quand même une dimension qualitative dans la sécrétion de ces neurotransmetteurs.
Par exemple, techniquement on devrait relâcher les mêmes neurotransmetteurs quand on se branle sur du porno et quand on fait l'amour véritablement. Pourtant le ressenti n'a rien à voir et le plaisir non plus. Étant donné que ça n'a pas l'air d'être une affaire de quantité d'hormones parce que j'avais lu une étude qui montrait que c'était quasiment pareil, comment les neurosciences expliquent ces différences ?
Et pareil pour la peur, si je regarde un film d'horreur et que je flippe beaucoup, je relâche des neurotransmetteurs liés à ces émotions. Mais en sachant que tout ça est faux et que je ne risque rien, les sensations sont très différentes d'une vraie situation de peur. Comment expliquer ça ?
Le 18 avril 2024 à 01:19:29 :
Le 18 avril 2024 à 01:14:09 :
LaxtilePDC, on a pu qualifier certains neurotransmetteurs avec des émotions car en surveillant leurs précenses dans le cerveau, ils (les neurotransmetteurs) concordaient avec les expériencesPar exemple, quelqu'un qui fait l'amour ou prend de la drogue a une grosse quantité de neurotransmetteurs qui se relachent (dopamine, serotonine, ocytocine)
Et inversement pour ce qui est négatif
Il y a une histoire de réseaux neuronales et d'inhibitions neuronales, d'excitations neuronales et de juste milieu
Intéressant khey. Mais il y a quand même une dimension qualitative dans la sécrétion de ces neurotransmetteurs.
Par exemple, techniquement on devrait relâcher les mêmes neurotransmetteurs quand on se branle sur du porno et quand on fait l'amour véritablement. Pourtant le ressenti n'a rien à voir et le plaisir non plus. Étant donné que ça n'a pas l'air d'être une affaire de quantité d'hormones parce que j'avais lu une étude qui montrait que c'était quasiment pareil, comment les neurosciences expliquent ces différences ?
Et pareil pour la peur, si je regarde un film d'horreur et que je flippe beaucoup, je relâche des neurotransmetteurs liés à ces émotions. Mais en sachant que tout ça est faux et que je ne risque rien, les sensations sont très différentes d'une vraie situation de peur. Comment expliquer ça ?
Le cerveau n'est pas con, j'en parle à la troisième personne mais lorsque tu fais l'amour, tu relâches beaucoup plus de dopamine(plaisir, motivation, de sérotonine (affection, satisfaction) et d'ocytocine (lien social et proximité avec les pairs) qu'une petite branlette qui ne relâche qu'un quart du ressenti
Ça se mesure dans le cerveau avec des IRMs magnétiques ou des IRMs fonctionels
Je sais plus quel est le nom d'un certain type d'IRM qui permet de voir tout les neurotransmetteurs du cerveau (mais il faut attacher un recepteur très très légèrement radioactif que le patient doit ingérer pour que l'IRM puisse voir les neurotransmetteurs) faudrait demander à ChatGPT
Et pareil pour la peur, si je regarde un film d'horreur et que je flippe beaucoup, je relâche des neurotransmetteurs liés à ces émotions. Mais en sachant que tout ça est faux et que je ne risque rien, les sensations sont très différentes d'une vraie situation de peur. Comment expliquer ça ?
Même réponse qu'avant c'est une histoire de pourcentage de neurones excités
Y a une sorte de seuil qui est dépassé quand ton cerveau réalise que la situation est réelle et te fait vraiment flipper
Regarde j'ai retrouvé ces vieux
On voit bien que la dose 2 d'une drogue (cocaine ici) est moins puissante et relâche moins de dopamine, l'euphorie est plus basse car le cerveau s'est accoutumé (n'est plus surpris) et recheche de nouvelles expériences
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Données du topic
- Auteur
- CHIENDUCARTEL
- Date de création
- 18 avril 2024 à 00:49:23
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