Le FILM "A BITTERSWEET LIFE" c'est du GENIE BORDEL
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Je sais que surement personne va lire ça, mais on sait jamais, je sais pas non plus si mon interprétation est la bonne, mais moi c'est comme ça que je vois le film.
La première fois que j'ai vu ce film, je vais être honnête j'ai détesté, on me l'avait survendu comme étant un chef d'œuvre digne de Oldboy et au final on se retrouve avec un mauvais Drive version coréenne "qui aurait pu être un chef d'œuvre si c'était pas aussi brouillon dans le scénario."
Et le truc marrant c'est qu'en regardant certaine scène appart sur VLC en particulier la fin, j'ai compris le "plot-twist" non révélé, du film et pourquoi c'est volontairement brouillon.
Le protagoniste, c'est littéralement nous.
Et je dis pas ça par rapport au délire des dark sasuke "litteraly me", non ce coup-ci c'est un des rares cas ou c'est vrai.
Bon déjà commençons par le début, à la manière d'un Fight Club, on a un gros indice sur le twist dès l'intro https://youtu.be/Acbl_Cgf4Z8?si=DOy_rprRRRibcaMO
Un beau jour de printemps, un disciple regardait des branches qui soufflaient dans le vent. Il demanda à son maître : "Maître, les branches bougent-elles ou est-ce le vent ?" Sans même jeter un coup d'œil vers l'endroit que montrait son élève, le maître sourit et dit : "Ce qui bouge, ce ne sont ni les branches ni le vent. C'est ton cœur et ton esprit."
Dès le début on comprend que que les perceptions du protagoniste, plutôt que les événements eux-mêmes, déterminent sa réalité.
Sa réalité étant façonnée par ses désirs, ses peurs et ses émotions, tout comme le disciple dans la citation qui voit les branches bouger sous l'effet du vent alors que le maître souligne que c'est en fait son propre cœur et son esprit qui les animent.
Le second point c'est la fin, mais avant, vous auriez remarquez que dans sa seconde partie, le film n'est plus du tout réaliste
Le Gunfight final qui dure 1000 ans, avec le protagoniste qui, malgré une balle dans le ventre se relève 150 fois.
La scène avec les vendeurs d'arme
Le protagoniste qui réussi à se déterrer, malgré la boue et la pluie
Cette scène ou malgré qu'il se soit fait complètement défoncé réussi à te démonter une vingtaine de Yakuza à la manière d'un oldboy et la scène du couloir (autre film de revenge coréen dont le film s'inspire et quasi tous les autres de revenge coréen d'ailleurs) https://youtu.be/imqiuSOYVzs?si=TGe6BkVcbvM3qwik
Le protagoniste et l'antagoniste qui sont incapable de citer leurs motivations…
Et enfin, la fin du film, qui est selon moi, la clé de cette interprétation : https://youtu.be/Oa2F1u3WD1s?si=tJ1z4YeMQqrYXm59
'''Une nuit d'automne, le disciple se réveilla en pleurant. Le maître lui demanda alors : "As-tu fait un cauchemar ?" "Non." "As-tu fait un rêve triste ?" "Non", dit le disciple. "J'ai fait un beau rêve." "Alors pourquoi pleures-tu si tristement ?" Le disciple essuya ses larmes et répondit tranquillement : "Parce que le rêve que j'ai fait ne peut pas se réaliser.'''
Là pour moi y a pas de place au doute, le protagoniste invente tout depuis le début.
C'est juste un employé dans un hôtel, qui n'est pas heureux, et qui s'imagine être un gangster.
Quand il dit "c'est pas juste" avant de "mourir", enfaîte c'est sa vie de merde qui est pas juste.
Car le film c'est la juxtaposition entre sa vie de merde en tant qu'employé d'hôtel et son imagination débordante de scènes dignes d'un film d'action coréen à la oldboy
Le personnage de Hee-soo également fruit de son imagination, est sa seconde représentation d'une belle vie, l'amour platonique, Et le fait que son sourire se produise uniquement lorsqu'il s'imagine avec Hee-soo souligne à quel point son obsession pour elle et son désir d'une vie différente sont profonds et omniprésents, néanmoins que ce soit dans son imagination ou dans sa vie c'est une vie et un amour impossible.
Le protagoniste de A Bittersweet Life" c'est un khey enfaîte bordel
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Données du topic
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- Guerrier777
- Date de création
- 23 avril 2024 à 18:47:06
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