[410] Mes PARENTS veulent me DÉSHÉRITER

Ici tant d’oeils, las, crevés
pour faire un mot que Dieu n’entame
et soudain, un presque poids qui s’y déposerait
l’incolore

Or, plus avant, il faut parler à nulle pareille,
comme à distance ou éons des enclos
Mais le soir est venu sur toutes les artères et
si absolu
qu'il s'inonde
d'un pressentiment

Cadavre

à rien suis-je plus apparié
hors et par-moi
Qu’à cette cavée
de ronde dedans déjà la tombe
nue, mais ô combien
combien ceinte…

Lui succèderait encore, sinon au moins moi, l’autre
encombré
en sens contraire

Ce poème explore le thème de la finitude humaine. Les "oeils, las, crevés" expriment l'effort vain pour exprimer l'inexprimable, tandis que le "presque poids" évoque une présence insaisissable.
Le soir, symbole de l'obscurité et de la fin, inonde de pressentiments, renforçant le sentiment d'impermanence. La référence au "Cadavre" souligne la confrontation inéluctable à la mort, tandis que l'idée d'un successeur encombré suggère une continuité existentielle marquée par le poids de l'humanité. Ainsi, le poème exprime la perception de l'existence humaine comme un processus cyclique, où la mort laisse place à la vie, et où chaque individu est à la fois un nouveau commencement et un héritier de ceux qui l'ont précédé.

Chatgpt est fortiche, la vache

Le 16 avril 2024 à 21:24:16 :
C’est interdit en France

Non il y a une jurisprudence...