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Je ne suis pas triste

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Je ne suis personne, pourquoi suis-je si triste ?
Ai-je le droit de me sentir triste, parfois, je me pose la question « être légitime à ce sentiment ? »
Je suis un déchet humain, je n’ai pas honte de l’être, j’en ai conscience. Le problème de l’être humain est d’être aussi « faible » pourquoi ils sont aussi obsédé à l’idée de paraître « fort » il est inutile de s’efforcer à contrer notre déterminisme, puisqu’il semble « inévitable » il faut l’accepter et l’embrasser.
« 20h51 je ne suis pas triste »
« Mon tout petit corps, peut-il tenir le coup face à cette violence »
Tu as l'air de vivre une vie heureuse et épanouie l'auteur
« Mon bien-être est présent » Non, c’est faux, je ne suis pas bien ce soir, car la peur domine mon esprit, j’ai terriblement peur de l’avenir et pour ma vie. « Est-ce que cette peur me rattache à la vie ? » Je ne pourrais jamais avoir une vie normale, je ne suis pas destinée à ça. « La mort est ma seule finalité » Peut-être que je finirais par l’accepter et vivre la fin comme une délivrance. « La délivrance d’un calvaire et d’une extrême souffrance » je ne souhaite pas apitoyer, je voudrais juste pouvoir écrire sans fin sur la souffrance qui berce mon âme, depuis toujours. « L’enfant qui souffre » notre empathie pour l’innocence est sans limite, cela me semble cohérent. Il y a une évolution morose dans ma plume « sûrement que la vie, je la ressens enfin telle qu’elle est vraiment » Il y a quelque en moi de différent, je ne serais plus jamais la même personne. « Je ne me reconnais plus » « Je divague et la tristesse ne quitte pas mon visage » « Je ne supporte plus mon être » « s’il te plaît n’essaye pas de m’aider, je ne suis qu’un déchet. »
Bien sûr que tu as le droit d'être triste. Après c'est un sentiment dur à porter donc normal que tu cherches à t'en débarrasser. Tu n'es pas un déchet humain non plus parce qu'un déchet n'est par essence pas vivant.
Il subsiste en moi une douleur, parfois « Les gens pensent que je ne ressens plus rien » donc leurs cruautés en mon égard est sans limite, cela ne me fait plus souffrir, c’est sûrement vrai, ça me confronte seulement à la réalité de l’existence. Je n’aime pas ça « comme beaucoup » être confronté à ma souffrance. « Comme la douleur externe il n’y a pas d’autres choix que de vivre avec » J’y suis habituée « même beaucoup trop habituée » il est difficile désormais de soigner les séquelles qui émergent depuis bien trop longtemps en moi.
Mais ce n’est pas grave, car avant moi et après moi « l’être humain continuera à expérimenter la cruauté d’autrui » en réalité, mon récit n’a rien de différent de celui des autres.
Je remercie tout de même la vie de m'avoir donné des chances que je n'ai pas su saisir « correctement » la vie est impartiale notre existence est imparfaite cela me semble logique alors seulement « Bonne nuit aux gens que j'aime et qui m'ont aimée » « Bonne nuit au monde »
"Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection."
Tu es très proche de la perfection. Tu as tout à fait le droit de le penser, et même de l'affirmer. Ce n'est pas de l'orgueil mal placé. Tu es un enfant de dieu, tu te dois de répandre le bien autour de toi. La vie t'a été confiée pour cela.
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2issue
Date de création
8 avril 2024 à 14:49:09
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