Le DEUIL : Parlons-en
Le deuil est certainement l’une des épreuves les plus difficiles à traverser au cours d’une vie. Il s’agit d’un « état affectif douloureux provoqué par la mort d’un être aimé » et de « la période de douleur et de chagrin qui suit cette disparition ».
Cependant, bien que cette définition désigne la réaction au décès d’un proche, toute perte ou transition marquant la vie d’une personne peut représenter un deuil. Il faut beaucoup de temps pour se remettre d’une telle épreuve et le processus de guérison peut s’étaler sur des mois, voire des années
Le processus
Le deuil est un processus adaptatif que l’on doit traverser pour apaiser la douleur éprouvée à la suite d’un décès. Outre la perte à la suite d’un décès, les pertes physiques liées au vieillissement ou à une maladie grave, la perte d’un emploi, la fin d’une relation amoureuse ou amicale, la perte de ses illusions d’enfant, la perte d’un rêve d’adolescent ou encore le départ de la maison familiale pour entamer sa vie d’adulte provoquent tous des périodes de deuil plus ou moins longues
Les autres types de deuils
Il existe d’autres types de deuils pouvant provoquer des réactions semblables à l’expérience du deuil par décès, notamment ceux issus de séparations importantes et de transitions de vie.
Les ruptures amoureuses
Une rupture amoureuse est un deuil qui peut être tout aussi difficile à vivre que celui provoqué par
le décès d’un conjoint. En effet, à la suite d’une séparation, la perte de la relation avec l’être aimé
n’est pas due à sa disparition, mais à son choix. Cela peut parfois provoquer de plus forts sentiments
d’abandon, de colère et de culpabilité.
Ces émotions peuvent être d’autant plus fortes quand la personne quittée a l’impression que la rupture aurait pu être évitée si elle avait agi autrement. De plus, le deuil à la suite d’une rupture amoureuse peut provoquer un sentiment d’échec et venir ébranler l’estime personnelle.
Les transitions de vie et les grands changements
Comme l’avance si bien William Bridges, « notre vie est une succession de transitions » : le passage
de l’enfance à l’adolescence, de l’adolescence à l’âge adulte, le départ de la maison familiale, le passage de la quarantaine, etc. La première phase que l’on traverse dans une période de transition consiste à faire le deuil de la situation que l’on quitte afin de retrouver un équilibre émotif et cognitif dans notre vie. Ainsi, il est normal de traverser les diverses étapes du deuil dans ces périodes transitoires. Un processus de deuil peut également être engendré par une séparation de l’environnement familier. Cela est le cas, par exemple, lors d’un changement dans la constitution familiale, d’un déménagement ou d’une immigration. La perte de ses représentations familières peut impliquer autant de souffrance que des ruptures difficiles, car nous sommes très attachés au monde que l’on a construit.
Avez-vous vécus un ou plusieurs deuils ? Si oui, comment et étiez-vous seul ?
Peut-on se remettre, un jour, de ces trois types de deuils lorsqu'on les vit chacun l'un après l'autre sur une période de seulement 6 mois ?
Je ne souhaita pas me concentrer ici sur mon cas personnel mais ouvrir le sujet, néanmoins, vis-à-vis de la dernière question, la souffrance et les conséquences sont devenues t-elles que ... voilà, ce n''est plus possible pour moi à vivre après 18 mois j'ai atteint ma limite
oui
décès dans mon entourage (parent, ami), rupture amoureuse difficile (2 fois) puis grosse désillusion sur des objectifs que je n'ai pas pus atteindre par peur ou manque de volonté et d'aptitude
j'étais triste, en colère, frustré, déçu
avec le temps tu t'y fais, tu te fais une raison
Le 06 avril 2024 à 22:20:36 :
Tu as vécu un deuil récemment kheyou ?
Oui comme je l'ai écrit dans le post initial, j'ai vécu ces trois deuils en ~six mois l'un après l'autre. Cela a commencé il y'a 18 mois, un an & demi ... soit hier.
Le premier a eu et continue à avoir un impact sur tous les autres, celui de la "rupture". J'entrais alors en Prépa intensive, je venais d'obtenir ma Licence deux mois avant j'étais heureux à 25 ans, enfin. Mon père lui était malade de deux cancers incurables (os et poumons) il lui restait une année à vivre pas plus pas moins.
Mon but lorsque je suis entré en Prépa était double : M'assurer une porte de sortie en vue de son décès (j'habitais chez-lui) en obtenant mon concours & bénéficier d'une bourse d'études qui m'allait être vitale pour survivre lorsque mon père partirait dans l'année.
Mon père est décédé six mois après la rentrée et de cette "rupture" de ses cancers incurables des os et des poumons, après un combat valeureux et courageux de sa part. Tel que le fût le premier deuil ; celui de la rupture ; la maladie de mon père & sa mort furent un remake de celle de ma mère 16 ans auparavant : Des scènes similaires, des problématiques similaires ou presque, la même fin de vie, le même lieu où il décéda.
J'ai stoppé mes études à ce-moment, seul moi pouvait m'occuper du post-mortem et il me fallait trouver une solution pour ne pas terminer à la rue : J'ai vécu dans l'urgence, dans la contre contre-la-montre (mon solde était défini pour payer loyers charges nourritures etc). Je dépensais mes derniers 300e dans le prolongement de la concession de ma mère au cimetière, en urgence la veille, pour que la cérémonie que j'avais organisé puisse avoir lieu, j'ai alors commencé cette période avec 0e littéralement sur le compte bancaire : Une raison de plus qui me confirma que j'avais fait le bon choix, mais difficile, d'entrer dans cette Prépa.
S'en est suivi quatre mois dans une solitude trop difficile, jour après jour, dès le soir de la mort de mon père j'étais seul dans l'appartement je ne l'oublierai jamais Néanmoins je ne pouvais avoir le luxe de me plaindre ou de ressasser, j'étais en mode machine de guerre sur tous les fronts : Le post-mortem, les démarches, les funérailles, mes propres démarches, mon financement, mes candidatures en Master, mon relogement, puis le vide de l'appartement, la succession, le notaire, la voiture, mon déménagement. Encore une fois, seul moi pouvait m'en occuper pour des raisons géographiques et logistiques, j'ai reçu de l'aide pour le vide de l'appartement et le déménagement (forcément)
Je fus de nouveau seul pour le troisième deuil : L'état des lieux de mon appartement où j'ai vécu 26 ans, qui était mon havre de paix. Un autre moment que je n'oublierai jamais ... j'ai pleuré sur tout le retour et il a été très très difficile de fermer cette porte pour la dernière fois.
J'ai depuis emménagé dans un appartement où je ne me sens pas chez-moi, désormais marqué une année plus tard par les peines et la solitude. Chaque nuit désormais je pense au pire, car le premier deuil lui continue à vivre si vous "voyez ce que je veux dire". C'est le point le plus souffrant et le plus délicat à aborder, savoir celle qu'on aime tout ce temps avec un autre, de mes nuits blanches en Prépa jusqu'aux nuits blanches d'aujourd'hui.
J'ai longtemps été dans le silence et dans la fermeture, pour pleins de raisons différentes : Je voulais prouver une évidence qui m'a été renié ; que la mort de ma mère 10 ans plus tôt alors comme la maladie et la mort de mon père à ce-moment : étaient sur mes épaules, à ma hauteur, que cela m'avait forgé et que je m'étais blindé blindé blindé pendant une décennie. Ainsi j'ai très très peu pleuré les premiers mois, dont aux funérailles.
Puis en Juin dernier c'était trop alors j'ai commencé, enfin, à m'ouvrir, à parler.
Plus tard ici, en Septembre 2023 après un message qui m'a plongé d'autant plus dans le mal, ce fût de trop ; J'ai alors commencé à raconter mon histoire sur JVC, bien que trop synthétisée et résumée hélas, sans ne pouvoir raconter ce qui me peinait dans le fond pour une raison évidente (mais que vous ne pourrez pas comprendre car je ne veux pas trop en dire).
C'est un drame ; le forum est devenu le seul lieu où je peux m'exprimer et me confier, le seul endroit où je peux avoir des discussions la journée ... et il est à la fois le lieu où je dois me taire.
Aujourd'hui après m'être ouvert,ce qui n'est point dans ma nature et représenta un grand effort pour moi, une nouvelle crainte se réalise de nouveau : Le virtuel a ses limites
Comme souvent depuis une année, j'ai plus l'impression de dépenser mon énergie plus à expliquer des évidences à remettre l'auberge au milieu du village qu'à pouvoir parler écrire sur ce qui me peine et sur les conséquences.
Ainsi, comme depuis le départ, je souffre énormément de la solitude que je vis depuis une année désormais et de ce premier deuil, qui restera éternellement lié de facto et de fait au second ... dans un lieu où le troisième ne pourra être fait.
J'aurais aimer avoir un câlin, une ou plusieurs nuits hors de cela, un support émotionnel à défaut d'un soutien (que je ne veux pas et que j'aurai refuser) ... ce qui n'est pas là.
Cela est déjà bien long et pourtant j'ai l'impression de n'avoir encore rien dit.
Ce soir c'est un énième week-end impossible à passer dans la solitude et la peine extrême à penser au pire, cela fait bien longtemps que je n'en peux plus
Je crains d'ailleurs que ce topic soit encore une bouteille à la mer qui s'échoue sur une île déserte
L'impression de parler dans le vide et que des mots simples ne sont pas compris ou entendus
Depuis le départ ce premier deuil c'était trop à vivre
Chaque samedi soir ou presque, j'entends ma voisine se faire cartonner. C'est une torture psychologique immense si vous parvenez à comprendre ce que j'écris, comment puis-je oublier le plus difficile si je l'entends en parallèle dans ce contexte, dans cet appartement et cette solitude, c'est juste un cauchemar sans fond
J'ai 27 ans VDD, mon principal est Kurokun
Je ne souhaita pas me concentrer ici sur mon cas personnel mais ouvrir le sujet, néanmoins, vis-à-vis de la dernière question, la souffrance et les conséquences sont devenues t-elles que ... voilà, ce n''est plus possible pour moi à vivre après 18 mois j'ai atteint ma limite
T'es maintenant de libre de faire tout et n'importe quoi, fais quelque chose, de, je sais pas, que tu aurais aimé faire
Malheureusement, je doute de la capacité de ce forum à te donner ce que tu veux sous ce topic. Mais si tu le souhaites, je ferais du mieux que je peux pour te le donner à mon échelle en t'écoutant, en te prenant au sérieux et en échangeant avec toi à coeur ouvert.
Le virtuel a ses limites, évidentes
A moins que le 3ème deuil soit pour elle, dans ce cas là désolé kheyou
Le 07 avril 2024 à 00:40:22 :
Le 06 avril 2024 à 22:20:36 :
Tu as vécu un deuil récemment kheyou ?Oui comme je l'ai écrit dans le post initial, j'ai vécu ces trois deuils en ~six mois l'un après l'autre. Cela a commencé il y'a 18 mois, un an & demi ... soit hier.
Le premier a eu et continue à avoir un impact sur tous les autres, celui de la "rupture". J'entrais alors en Prépa intensive, je venais d'obtenir ma Licence deux mois avant j'étais heureux à 25 ans, enfin. Mon père lui était malade de deux cancers incurables (os et poumons) il lui restait une année à vivre pas plus pas moins.Mon but lorsque je suis entré en Prépa était double : M'assurer une porte de sortie en vue de son décès (j'habitais chez-lui) en obtenant mon concours & bénéficier d'une bourse d'études qui m'allait être vitale pour survivre lorsque mon père partirait dans l'année.
Mon père est décédé six mois après la rentrée et de cette "rupture" de ses cancers incurables des os et des poumons, après un combat valeureux et courageux de sa part. Tel que le fût le premier deuil ; celui de la rupture ; la maladie de mon père & sa mort furent un remake de celle de ma mère 16 ans auparavant : Des scènes similaires, des problématiques similaires ou presque, la même fin de vie, le même lieu où il décéda.
J'ai stoppé mes études à ce-moment, seul moi pouvait m'occuper du post-mortem et il me fallait trouver une solution pour ne pas terminer à la rue : J'ai vécu dans l'urgence, dans la contre contre-la-montre (mon solde était défini pour payer loyers charges nourritures etc). Je dépensais mes derniers 300e dans le prolongement de la concession de ma mère au cimetière, en urgence la veille, pour que la cérémonie que j'avais organisé puisse avoir lieu, j'ai alors commencé cette période avec 0e littéralement sur le compte bancaire : Une raison de plus qui me confirma que j'avais fait le bon choix, mais difficile, d'entrer dans cette Prépa.
S'en est suivi quatre mois dans une solitude trop difficile, jour après jour, dès le soir de la mort de mon père j'étais seul dans l'appartement je ne l'oublierai jamais Néanmoins je ne pouvais avoir le luxe de me plaindre ou de ressasser, j'étais en mode machine de guerre sur tous les fronts : Le post-mortem, les démarches, les funérailles, mes propres démarches, mon financement, mes candidatures en Master, mon relogement, puis le vide de l'appartement, la succession, le notaire, la voiture, mon déménagement. Encore une fois, seul moi pouvait m'en occuper pour des raisons géographiques et logistiques, j'ai reçu de l'aide pour le vide de l'appartement et le déménagement (forcément)
Je fus de nouveau seul pour le troisième deuil : L'état des lieux de mon appartement où j'ai vécu 26 ans, qui était mon havre de paix. Un autre moment que je n'oublierai jamais ... j'ai pleuré sur tout le retour et il a été très très difficile de fermer cette porte pour la dernière fois.
J'ai depuis emménagé dans un appartement où je ne me sens pas chez-moi, désormais marqué une année plus tard par les peines et la solitude. Chaque nuit désormais je pense au pire, car le premier deuil lui continue à vivre si vous "voyez ce que je veux dire". C'est le point le plus souffrant et le plus délicat à aborder, savoir celle qu'on aime tout ce temps avec un autre, de mes nuits blanches en Prépa jusqu'aux nuits blanches d'aujourd'hui.
J'ai longtemps été dans le silence et dans la fermeture, pour pleins de raisons différentes : Je voulais prouver une évidence qui m'a été renié ; que la mort de ma mère 10 ans plus tôt alors comme la maladie et la mort de mon père à ce-moment : étaient sur mes épaules, à ma hauteur, que cela m'avait forgé et que je m'étais blindé blindé blindé pendant une décennie. Ainsi j'ai très très peu pleuré les premiers mois, dont aux funérailles.
Puis en Juin dernier c'était trop alors j'ai commencé, enfin, à m'ouvrir, à parler.
Plus tard ici, en Septembre 2023 après un message qui m'a plongé d'autant plus dans le mal, ce fût de trop ; J'ai alors commencé à raconter mon histoire sur JVC, bien que trop synthétisée et résumée hélas, sans ne pouvoir raconter ce qui me peinait dans le fond pour une raison évidente (mais que vous ne pourrez pas comprendre car je ne veux pas trop en dire).
C'est un drame ; le forum est devenu le seul lieu où je peux m'exprimer et me confier, le seul endroit où je peux avoir des discussions la journée ... et il est à la fois le lieu où je dois me taire.Aujourd'hui après m'être ouvert,ce qui n'est point dans ma nature et représenta un grand effort pour moi, une nouvelle crainte se réalise de nouveau : Le virtuel a ses limites
Comme souvent depuis une année, j'ai plus l'impression de dépenser mon énergie plus à expliquer des évidences à remettre l'auberge au milieu du village qu'à pouvoirparlerécrire sur ce qui me peine et sur les conséquences.
Ainsi, comme depuis le départ, je souffre énormément de la solitude que je vis depuis une année désormais et de ce premier deuil, qui restera éternellement lié de facto et de fait au second ... dans un lieu où le troisième ne pourra être fait.
J'aurais aimer avoir un câlin, une ou plusieurs nuits hors de cela, un support émotionnel à défaut d'un soutien (que je ne veux pas et que j'aurai refuser) ... ce qui n'est pas là.Cela est déjà bien long et pourtant j'ai l'impression de n'avoir encore rien dit.
Ce soir c'est un énième week-end impossible à passer dans la solitude et la peine extrême à penser au pire, cela fait bien longtemps que je n'en peux plus
Je crains d'ailleurs que ce topic soit encore une bouteille à la mer qui s'échoue sur une île déserte
L'impression de parler dans le vide et que des mots simples ne sont pas compris ou entendus
J'espère que tu vas remonter la pente, bonne chance
Le 07 avril 2024 à 00:40:22 :
Le 06 avril 2024 à 22:20:36 :
Tu as vécu un deuil récemment kheyou ?Oui comme je l'ai écrit dans le post initial, j'ai vécu ces trois deuils en ~six mois l'un après l'autre. Cela a commencé il y'a 18 mois, un an & demi ... soit hier.
Le premier a eu et continue à avoir un impact sur tous les autres, celui de la "rupture". J'entrais alors en Prépa intensive, je venais d'obtenir ma Licence deux mois avant j'étais heureux à 25 ans, enfin. Mon père lui était malade de deux cancers incurables (os et poumons) il lui restait une année à vivre pas plus pas moins.Mon but lorsque je suis entré en Prépa était double : M'assurer une porte de sortie en vue de son décès (j'habitais chez-lui) en obtenant mon concours & bénéficier d'une bourse d'études qui m'allait être vitale pour survivre lorsque mon père partirait dans l'année.
Mon père est décédé six mois après la rentrée et de cette "rupture" de ses cancers incurables des os et des poumons, après un combat valeureux et courageux de sa part. Tel que le fût le premier deuil ; celui de la rupture ; la maladie de mon père & sa mort furent un remake de celle de ma mère 16 ans auparavant : Des scènes similaires, des problématiques similaires ou presque, la même fin de vie, le même lieu où il décéda.
J'ai stoppé mes études à ce-moment, seul moi pouvait m'occuper du post-mortem et il me fallait trouver une solution pour ne pas terminer à la rue : J'ai vécu dans l'urgence, dans la contre contre-la-montre (mon solde était défini pour payer loyers charges nourritures etc). Je dépensais mes derniers 300e dans le prolongement de la concession de ma mère au cimetière, en urgence la veille, pour que la cérémonie que j'avais organisé puisse avoir lieu, j'ai alors commencé cette période avec 0e littéralement sur le compte bancaire : Une raison de plus qui me confirma que j'avais fait le bon choix, mais difficile, d'entrer dans cette Prépa.
S'en est suivi quatre mois dans une solitude trop difficile, jour après jour, dès le soir de la mort de mon père j'étais seul dans l'appartement je ne l'oublierai jamais Néanmoins je ne pouvais avoir le luxe de me plaindre ou de ressasser, j'étais en mode machine de guerre sur tous les fronts : Le post-mortem, les démarches, les funérailles, mes propres démarches, mon financement, mes candidatures en Master, mon relogement, puis le vide de l'appartement, la succession, le notaire, la voiture, mon déménagement. Encore une fois, seul moi pouvait m'en occuper pour des raisons géographiques et logistiques, j'ai reçu de l'aide pour le vide de l'appartement et le déménagement (forcément)
Je fus de nouveau seul pour le troisième deuil : L'état des lieux de mon appartement où j'ai vécu 26 ans, qui était mon havre de paix. Un autre moment que je n'oublierai jamais ... j'ai pleuré sur tout le retour et il a été très très difficile de fermer cette porte pour la dernière fois.
J'ai depuis emménagé dans un appartement où je ne me sens pas chez-moi, désormais marqué une année plus tard par les peines et la solitude. Chaque nuit désormais je pense au pire, car le premier deuil lui continue à vivre si vous "voyez ce que je veux dire". C'est le point le plus souffrant et le plus délicat à aborder, savoir celle qu'on aime tout ce temps avec un autre, de mes nuits blanches en Prépa jusqu'aux nuits blanches d'aujourd'hui.
J'ai longtemps été dans le silence et dans la fermeture, pour pleins de raisons différentes : Je voulais prouver une évidence qui m'a été renié ; que la mort de ma mère 10 ans plus tôt alors comme la maladie et la mort de mon père à ce-moment : étaient sur mes épaules, à ma hauteur, que cela m'avait forgé et que je m'étais blindé blindé blindé pendant une décennie. Ainsi j'ai très très peu pleuré les premiers mois, dont aux funérailles.
Puis en Juin dernier c'était trop alors j'ai commencé, enfin, à m'ouvrir, à parler.
Plus tard ici, en Septembre 2023 après un message qui m'a plongé d'autant plus dans le mal, ce fût de trop ; J'ai alors commencé à raconter mon histoire sur JVC, bien que trop synthétisée et résumée hélas, sans ne pouvoir raconter ce qui me peinait dans le fond pour une raison évidente (mais que vous ne pourrez pas comprendre car je ne veux pas trop en dire).
C'est un drame ; le forum est devenu le seul lieu où je peux m'exprimer et me confier, le seul endroit où je peux avoir des discussions la journée ... et il est à la fois le lieu où je dois me taire.Aujourd'hui après m'être ouvert,ce qui n'est point dans ma nature et représenta un grand effort pour moi, une nouvelle crainte se réalise de nouveau : Le virtuel a ses limites
Comme souvent depuis une année, j'ai plus l'impression de dépenser mon énergie plus à expliquer des évidences à remettre l'auberge au milieu du village qu'à pouvoirparlerécrire sur ce qui me peine et sur les conséquences.
Ainsi, comme depuis le départ, je souffre énormément de la solitude que je vis depuis une année désormais et de ce premier deuil, qui restera éternellement lié de facto et de fait au second ... dans un lieu où le troisième ne pourra être fait.
J'aurais aimer avoir un câlin, une ou plusieurs nuits hors de cela, un support émotionnel à défaut d'un soutien (que je ne veux pas et que j'aurai refuser) ... ce qui n'est pas là.Cela est déjà bien long et pourtant j'ai l'impression de n'avoir encore rien dit.
Ce soir c'est un énième week-end impossible à passer dans la solitude et la peine extrême à penser au pire, cela fait bien longtemps que je n'en peux plus
Je crains d'ailleurs que ce topic soit encore une bouteille à la mer qui s'échoue sur une île déserte
L'impression de parler dans le vide et que des mots simples ne sont pas compris ou entendus
Courage clé, j'imagine pas ce que tu dois vivre,
j'ai perdu mon père y'a 1 mois et ça a été et c'est très difficile
Tes deux parents à 26-27 ans (on a le même age) tu dois ressentir un vide terrible, surtout si tu es seul, plus aucun repère, j'espere que tu vas remonter la pente,
n'hésite pas à me MP si besoin
Le 07 avril 2024 à 01:10:04 :
Sans être indiscret, tu en as parlé à ta soeur ?
A moins que le 3ème deuil soit pour elle, dans ce cas là désolé kheyou
Le 3ème deuil est celui de mon ancien appartement.
Non ce n'est pas indiscret, oui, il faudrait en dire
Ma sœur n'a pas vécu ce que j'ai vécu, ce qui a crée à terme une certaine incompréhension entre nous-deux
Que cela soit mes ruptures amoureuses, la maladie de mon père (qu'elle va prendre comme un repproche alors que j'établis seulement un constat), le post-mortem, les conséquences de cette rupture et de ce décès
A l'inverse, ma soeur a tout pour être heureuse et lors du décès de mon père, sa vie a pu continuer sans aucuns bouleversements.
Elle a un mari, un enfant, un appartement, le métier de ses rêves : Nous ne vivons pas du tout la même vie.
Nous ne traversons ainsi pas du tout les mêmes problématiques !
Moi c'est l'une des conséquences les plus palpables de ces deux évènements : Je n'ai personne depuis le premier soir de son décès jusqu'à aujourd'hui une année plus tard, je suis seul du matin jusqu'au soir sans ne voir ni parler à quiconque.
L'autre conséquence, très lourde et qui enjoins mon envie d'en terminer, est qu'avec ce que j'ai vécu avec cette fille, je ne crois plus en un avenir heureux, à mon rêve que celui de devenir papa, de me marier, d'aimer : La blessure est tellement lourde, elle a anéantit tout le travail que j'avais effectué sur mes deux ruptures longues
Je me suis ouvert, sous sa demande à cette fille, sur la mort de ma mère et la maladie de mon père, l'on a utilisé la maladie de mon père pour me fuir et sortir avec quelqu'un d'autre
Bref pour tout un tas de raisons comme cela, elle n'a pas les clefs à ce que je vis et est très éloignée de ce que je vis. Son sens de la vie, à elle, est sous ses yeux tous les jours. Comme elle le dit elle-même : Avoir un enfant est une source de bonheur incroyable au quotidien et empêche d'être malheureuse
Mon sens de la vie et ma philosophie de vie que je m'étais construit toute une décennie depuis la mort de ma mère se sont détruits au moment où celle que j'aimais s'est éloigné pour cette raison, il s'est écroulé une seconde fois à la mort de mon père. Par exemple, ma sœur elle a pu présenter sa fille à mon père ... enfin voilà il faudrait beaucoup en dire.
Ma sœur a pu m'offrir les rares quelques bons moments en compagnie l'année passée ; sauf que voilà là encore il y'a un problème : Ces moments étaient doux mais trop amers car je ne les partageais pas !
Il y a toujours une place vide en face de moi, je suis toujours le seul qui n'est pas en couple dans sa belle-famille, le fait de n'avoir personne avec qui partager ses moments est pour moi personnellement un point qui me tue de l'intérieur il manque quelque chose d'essentiel : Ainsi à chaque moment avec eux c'est cette vérité (savoir celle que j'aimais avec un autre) qui s'abat à chaque fois et me fait d'autant plus déprimer
En Décembre je lui ai dit que je n'arrivais plus à faire semblant, que c'était devenu trop difficile pour moi : Je me fais engueuler ! "Si c'est pour tirer la gueule tu pouvais rester chez-toi !"
De même s'il m'arrive de pleurer au téléphone elle menace de raccrocher
Alors je ne vais plus chez-elle
Pour ce qui est des appels c'est aussi un problème : Après 20 heures il est impossible de la joindre ; or c'est la nuit que c'est le plus difficile pour moi et que j'ai envie de me s
Ainsi lorsque vient ces nuits : Je n'ai personne autour de moi ni personne qui appeler
Aujourd'hui on devait s'appeler : Je l'ai appelé il y'a quatre heures, sans succès et je n'ai toujours pas de réponses.
Depuis la naissance de sa fille et son déménagement en Août 2022, notre relation n'est plus la même qu'avant
Je passe nos engueulades au sujet de la succession, où l'impression qu'un seul cerveau marchait pour trois
Je n'ai rien à lui reprocher bien entendu, c'est simplement un constat
Courage clé, j'imagine pas ce que tu dois vivre,
Personne n'y parviens et ça me peine
Je te souhaite un énorme courage, désoler de voir ton message trop tard. J'aurais ainsi aimer savoir comment tu le vivais et si tu étais entouré. En réalité par expérience j'aurais beaucoup à te dire !
Les MP, les messages sur les topics ... ce sont des messages précieux je ne peux dire le contraire et je vous remercierai éternellement ceux qui on su être les yeux à défaut de l'oreille que je n'ai pas eu
Mais voilà le virtuel a ses limites : J'ai besoin d'une oreille, d'une présence évidente, ce que ne m'apportera jamais ce forum
Pudiquement je préfère me taire et ne pas vous faire perdre votre temps, je ne sais même plus pourquoi j'écris des topics
La solitude dans le contexte du 1er deuil est depuis le départ ce qui est de trop à vivre, c'est pour cette raison et non la mort de mon père que je vais si mal au quotidien depuis 18 mois
Le départ de mon père et ses conséquences étaient sur mes épaules, la maladie on s'y prépare d'autant plus lorsqu'on l'a connu jeune à nos 16 ans c'est dans notre vécu
vivre le remake de mes ruptures et cette solitude dans ce contexte c'est trop c'est trop je n'en peux plus je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir jusqu'à maintenant
Comment pourrais-je m'ouvrir à nouveau si c'est d'avoir été ouvert que le détournement de cette personne
Lorsque je lis en plus l'avis de certaines ici sur les orphelins ...
https://jv*rchive.c*m/forums/42-51-73386424-1-0-1-0-orphelin-pave-les-filles-vous-pensez-toutes-ca
pourtant ma soeur est une belle-famille des plus accueillantes
mais pourquoi je me placerai pas la corde autour du cou tout de suite ? J'attends quoi en faite ?
C'est plus une vie, c'est plus un quotidien, c'est juste de la souffrance en barre à chaque instant
Données du topic
- Auteur
- Kurokun_2
- Date de création
- 6 avril 2024 à 21:38:48
- Nb. messages archivés
- 25
- Nb. messages JVC
- 24