Concrètement c'est quoi la différence entre être moche et être dysphorique de genre ?
Dans les deux cas t’es dégoûté d’être dans un « mauvais » corps (personne ne souhaite être moche) mais les premiers ont l’air de bien mieux le vivre que les seconds, ptêt que je dis de la merde mais j’ai l’impression (d'après exp perso et scrutage du wired) qu’au final quand t’es moche tu t’y habitues, tu sais que t’es laid, que les gens ne t’aiment pas et que tu ne t’aimes pas et tu passes à autre chose alors que pour les dys j’ai l’impression qu’à les écouter c’est une souffrance au quotidien, en plus « j’connais » (observé via internet, pas personnellement quoi) bien plus de trans que de moches qui ont fait de la chirurgie esthétique, qui serait un peu l’équivalent, c'est qui est bizarre
Et même si c'était une question de perception sociale, c'est très mal vu de go chirurgie et en plus tu peux le cacher là où pour go trans c'est beaucoup plus dur , ça expliquerait pas pourquoi j'ai jamais vu aucun moche sur internet, en tout anonymat donc, dire qu'il a fait de la chirurgie esthétique alors que des mecs qui postent des topics de zinzins inassumable IRL c'est pas ce qui manque
Ma théorie c’est que quand on est moche on peut s’habituer à son visage à force et se gaslight qu’on est pas vraiment si moche alors qu’un dyspho peut pas se gaslight que c’est une femme, ça saute trop aux yeux
Mais pourtant y’a des gens turbo laid qui peuvent pas se tromper quoi et ils le vivent mieux, en fait ce qui dérange dans le fait d’être moche c’est vraiment le fait pas être apprécié/aimé/de dégouter plus que vraiment le fait d’être moche en soit, là où la dyspho ça me semble être bien plus personnel qu’extérieur, c’est pas être considéré par autrui comme étant de l’autre sexe qui compte mais plus le fait d’être soi même dans le corps qu’on souhaite, en fait j’ai l’impression que les dyspho sont plus « conscient » dans le sens où quand t’es moche, tu finis par déréaliser un peu et t’as une relation plutôt inexistante à ton corps, tu te considère plus comme une conscience consolidé qu’une entité charnelle quoi