Topic de Philosophax753 :

Team PARMENIDE OU HERACLITE ?

Heraclite = Heraclès = Hercule donc c'est lui le plus fort certainement https://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/2/1542669363-sitcker-rheyenmanque-1.png
Parmenide ça fait Parmentier donc bof https://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/2/1542669363-sitcker-rheyenmanque-1.png

Le 09 avril 2024 Ă  22:13:39 :
Cyrus North https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495354349-jesusjppverre.png

Sa vidéo est pas mal pour résumax. C'est quoi le problème avec lui ?

HĂ©raclite parce qu'il chialait comme la pute que je suis

Le 09 avril 2024 Ă  22:12:51 :
team platon perso

Je sais kheyou merci pour le partage de ta gnose à ce propos paz et ataraxie sur ton âme.

Le 09 avril 2024 Ă  22:14:23 :
HĂ©raclite parce qu'il chialait comme la pute que je suis

Te dévalue pas clef.

Le 09 avril 2024 Ă  22:15:49 :
HĂ©raclite >>>>>

Moi aussi je penche pour Héraclite mais j'entre dans Heidegger ça va peut-être changer.

Le 09 avril 2024 Ă  22:16:27 Philosophax753 a Ă©crit :

Le 09 avril 2024 Ă  22:15:49 :
HĂ©raclite >>>>>

Moi aussi je penche pour Héraclite mais j'entre dans Heidegger ça va peut-être changer.

Courage khey il est pas facile du tout Heidegger :rire:
Perso j'aime pas du tout sa philosophie :ok:

II n’est plus qu’une voie pour le discours,
c’est que l’être soit; par là sont des preuves
nombreuses qu’il est inengendré et impérissable,
universel, unique, immobile et sans fin.

[5] Il n’a pas été et ne sera pas; il est maintenant tout entier,
un, continu. Car quelle origine lui chercheras-tu ?
D’où et dans quel sens aurait-il grandi? De ce qui n’est pas? Je ne te permets
ni de dire ni de le penser; car c’est inexprimable et inintelligible
que ce qui est ne soit pas. Quelle nécessité l’eût obligé

[10] plus tôt ou plus tard à naître en commençant de rien?
Il faut qu’il soit tout à fait ou ne soit pas.
Et la force de la raison ne te laissera pas non plus, de ce qui est,
faire naître quelque autre chose. Ainsi ni la genèse ni la destruction
ne lui sont permises par la Justice; elle ne relâchera pas les liens

[15] où elle le tient. [ Là-dessus le jugement réside en ceci ] :
Il est ou n’est pas; mais il a été décidé qu’il fallait abandonner
l’une des routes, incompréhensible et sans nom, comme sans vérité,
prendre l’autre, que l’être est véritablement. Mais comment ce qui est
pourrait-il ĂŞtre plus tard? Comment aurait-il pu devenir?

[20] S’il est devenu, il n’est pas, pas plus que s’il doit être un jour.
Ainsi disparaissent la genèse et la mort inexplicables.
II n’est pas non plus divisé, car Il est partout semblable;
nulle part rien ne fait obstacle à sa continuité, soit plus,
soit moins; tout est plein de l’être,

[25] tout est donc continu, et ce qui est touche Ă  ce qui est.
Mais il est immobile dans les bornes de liens inéluctables,
sans commencement, sans fin, puisque la genèse et la destruction
ont été, bannies au loin. Chassées par la certitude de la vérité.
il est le mĂŞme, restant en mĂŞme Ă©tat et subsistant par lui-mĂŞme;

[30] tel il reste invariablement ; la puissante nécessité
le retient et l’enserre dans les bornes de ses liens.
II faut donc que ce qui est ne soit pas illimité ;
car rien ne lui manque et alors tout lui manquerait.
C’est une même chose, le penser et ce dont est la pensée;

[35] car, en dehors de l’être, en quoi il est énoncé,
tu ne trouveras pas le penser; rien n’est ni ne sera
d’autre outre ce qui est; la destinée l’a enchaîné
pour ĂŞtre universel et immobile; son nom est Tout,
tout ce que les mortels croient être en vérité et qu’ils font

[40] naître et périr, être et ne pas être,
changer de lieu. muer de couleur.
Mais, puisqu’il est parfait sous une limite extrême!
il ressemble à la masse d’une sphère arrondie de tous côtés,
Ă©galement distante de son centre en tous points. Ni plus

[45] ni moins ne peut ĂŞtre ici ou lĂ ;
car il n’y a point de non-être qui empêche l’être d’arriver
à l’égalité; il n’y a point non plus d’être qui lui donne,
plus ou moins d’être ici ou là, puisqu’il est tout, sans exception.
Ainsi, égal de tous côtés, il est néanmoins dans des limites.

[50] J’arrête ici le discours certain, ce qui se pense
selon la vérité; apprends maintenant les opinions humaines ;
écoute le décevant arrangement de mes vers.
- On a constitué pour la connaissance deux formes sous deux noms ;
c’est une de trop, et c’est en cela que consiste l’erreur.

[55] On a séparé et opposé les corps, posé les limites
qui les bornent réciproquement; d’une part, le feu éthérien,
la flamme bienfaisante, subtile, légère, partout identique à elle-même,
mais différente de la seconde forme; d’autre part, celle-ci,
opposée à la première, nuit obscure, corps dense et lourd.

Le 09 avril 2024 Ă  22:14:42 Philosophax753 a Ă©crit :

Le 09 avril 2024 Ă  22:12:51 :
team platon perso

Je sais kheyou merci pour le partage de ta gnose à ce propos paz et ataraxie sur ton âme.

désolé du forcing c'était plus fort que moi

Le 09 avril 2024 Ă  22:16:27 Philosophax753 a Ă©crit :

Le 09 avril 2024 Ă  22:15:49 :
HĂ©raclite >>>>>

Moi aussi je penche pour Héraclite mais j'entre dans Heidegger ça va peut-être changer.

t'as commencé quoi de heidegger ?

Le 09 avril 2024 Ă  22:17:23 :

Le 09 avril 2024 Ă  22:16:27 Philosophax753 a Ă©crit :

Le 09 avril 2024 Ă  22:15:49 :
HĂ©raclite >>>>>

Moi aussi je penche pour Héraclite mais j'entre dans Heidegger ça va peut-être changer.

Courage khey il est pas facile du tout Heidegger :rire:
Perso j'aime pas du tout sa philosophie :ok:

Merci khey. Spinoza n'est pas aisé non plus mais j'ai tout lu + les livres de Macheret, je sais pas si j'ai tout compris en plus c'était dans le cadre du boulot ... (Je bossais pour une prof de philo aveugle ahi). Pour Heidegger je commence en douceur avec un ouvrage d'intro : le connaitre en citations de chez Ellipses sur lui (collection master race). J'aime bien l'idée de réfléchir à l'Être et de sortir de la quotidienneté pour penser et faire face à ce que Être veut dire. Je trouve ça intéressant pour l'instant.

Le 09 avril 2024 Ă  22:18:05 :
II n’est plus qu’une voie pour le discours,
c’est que l’être soit; par là sont des preuves
nombreuses qu’il est inengendré et impérissable,
universel, unique, immobile et sans fin.

[5] Il n’a pas été et ne sera pas; il est maintenant tout entier,
un, continu. Car quelle origine lui chercheras-tu ?
D’où et dans quel sens aurait-il grandi? De ce qui n’est pas? Je ne te permets
ni de dire ni de le penser; car c’est inexprimable et inintelligible
que ce qui est ne soit pas. Quelle nécessité l’eût obligé

[10] plus tôt ou plus tard à naître en commençant de rien?
Il faut qu’il soit tout à fait ou ne soit pas.
Et la force de la raison ne te laissera pas non plus, de ce qui est,
faire naître quelque autre chose. Ainsi ni la genèse ni la destruction
ne lui sont permises par la Justice; elle ne relâchera pas les liens

[15] où elle le tient. [ Là-dessus le jugement réside en ceci ] :
Il est ou n’est pas; mais il a été décidé qu’il fallait abandonner
l’une des routes, incompréhensible et sans nom, comme sans vérité,
prendre l’autre, que l’être est véritablement. Mais comment ce qui est
pourrait-il ĂŞtre plus tard? Comment aurait-il pu devenir?

[20] S’il est devenu, il n’est pas, pas plus que s’il doit être un jour.
Ainsi disparaissent la genèse et la mort inexplicables.
II n’est pas non plus divisé, car Il est partout semblable;
nulle part rien ne fait obstacle à sa continuité, soit plus,
soit moins; tout est plein de l’être,

[25] tout est donc continu, et ce qui est touche Ă  ce qui est.
Mais il est immobile dans les bornes de liens inéluctables,
sans commencement, sans fin, puisque la genèse et la destruction
ont été, bannies au loin. Chassées par la certitude de la vérité.
il est le mĂŞme, restant en mĂŞme Ă©tat et subsistant par lui-mĂŞme;

[30] tel il reste invariablement ; la puissante nécessité
le retient et l’enserre dans les bornes de ses liens.
II faut donc que ce qui est ne soit pas illimité ;
car rien ne lui manque et alors tout lui manquerait.
C’est une même chose, le penser et ce dont est la pensée;

[35] car, en dehors de l’être, en quoi il est énoncé,
tu ne trouveras pas le penser; rien n’est ni ne sera
d’autre outre ce qui est; la destinée l’a enchaîné
pour ĂŞtre universel et immobile; son nom est Tout,
tout ce que les mortels croient être en vérité et qu’ils font

[40] naître et périr, être et ne pas être,
changer de lieu. muer de couleur.
Mais, puisqu’il est parfait sous une limite extrême!
il ressemble à la masse d’une sphère arrondie de tous côtés,
Ă©galement distante de son centre en tous points. Ni plus

[45] ni moins ne peut ĂŞtre ici ou lĂ ;
car il n’y a point de non-être qui empêche l’être d’arriver
à l’égalité; il n’y a point non plus d’être qui lui donne,
plus ou moins d’être ici ou là, puisqu’il est tout, sans exception.
Ainsi, égal de tous côtés, il est néanmoins dans des limites.

[50] J’arrête ici le discours certain, ce qui se pense
selon la vérité; apprends maintenant les opinions humaines ;
écoute le décevant arrangement de mes vers.
- On a constitué pour la connaissance deux formes sous deux noms ;
c’est une de trop, et c’est en cela que consiste l’erreur.

[55] On a séparé et opposé les corps, posé les limites
qui les bornent réciproquement; d’une part, le feu éthérien,
la flamme bienfaisante, subtile, légère, partout identique à elle-même,
mais différente de la seconde forme; d’autre part, celle-ci,
opposée à la première, nuit obscure, corps dense et lourd.

Il est magnifique ce poème khey.

Le 09 avril 2024 Ă  22:18:05 :
II n’est plus qu’une voie pour le discours,
c’est que l’être soit; par là sont des preuves
nombreuses qu’il est inengendré et impérissable,
universel, unique, immobile et sans fin.

[5] Il n’a pas été et ne sera pas; il est maintenant tout entier,
un, continu. Car quelle origine lui chercheras-tu ?
D’où et dans quel sens aurait-il grandi? De ce qui n’est pas? Je ne te permets
ni de dire ni de le penser; car c’est inexprimable et inintelligible
que ce qui est ne soit pas. Quelle nécessité l’eût obligé

[10] plus tôt ou plus tard à naître en commençant de rien?
Il faut qu’il soit tout à fait ou ne soit pas.
Et la force de la raison ne te laissera pas non plus, de ce qui est,
faire naître quelque autre chose. Ainsi ni la genèse ni la destruction
ne lui sont permises par la Justice; elle ne relâchera pas les liens

[15] où elle le tient. [ Là-dessus le jugement réside en ceci ] :
Il est ou n’est pas; mais il a été décidé qu’il fallait abandonner
l’une des routes, incompréhensible et sans nom, comme sans vérité,
prendre l’autre, que l’être est véritablement. Mais comment ce qui est
pourrait-il ĂŞtre plus tard? Comment aurait-il pu devenir?

[20] S’il est devenu, il n’est pas, pas plus que s’il doit être un jour.
Ainsi disparaissent la genèse et la mort inexplicables.
II n’est pas non plus divisé, car Il est partout semblable;
nulle part rien ne fait obstacle à sa continuité, soit plus,
soit moins; tout est plein de l’être,

[25] tout est donc continu, et ce qui est touche Ă  ce qui est.
Mais il est immobile dans les bornes de liens inéluctables,
sans commencement, sans fin, puisque la genèse et la destruction
ont été, bannies au loin. Chassées par la certitude de la vérité.
il est le mĂŞme, restant en mĂŞme Ă©tat et subsistant par lui-mĂŞme;

[30] tel il reste invariablement ; la puissante nécessité
le retient et l’enserre dans les bornes de ses liens.
II faut donc que ce qui est ne soit pas illimité ;
car rien ne lui manque et alors tout lui manquerait.
C’est une même chose, le penser et ce dont est la pensée;

[35] car, en dehors de l’être, en quoi il est énoncé,
tu ne trouveras pas le penser; rien n’est ni ne sera
d’autre outre ce qui est; la destinée l’a enchaîné
pour ĂŞtre universel et immobile; son nom est Tout,
tout ce que les mortels croient être en vérité et qu’ils font

[40] naître et périr, être et ne pas être,
changer de lieu. muer de couleur.
Mais, puisqu’il est parfait sous une limite extrême!
il ressemble à la masse d’une sphère arrondie de tous côtés,
Ă©galement distante de son centre en tous points. Ni plus

[45] ni moins ne peut ĂŞtre ici ou lĂ ;
car il n’y a point de non-être qui empêche l’être d’arriver
à l’égalité; il n’y a point non plus d’être qui lui donne,
plus ou moins d’être ici ou là, puisqu’il est tout, sans exception.
Ainsi, égal de tous côtés, il est néanmoins dans des limites.

[50] J’arrête ici le discours certain, ce qui se pense
selon la vérité; apprends maintenant les opinions humaines ;
écoute le décevant arrangement de mes vers.
- On a constitué pour la connaissance deux formes sous deux noms ;
c’est une de trop, et c’est en cela que consiste l’erreur.

[55] On a séparé et opposé les corps, posé les limites
qui les bornent réciproquement; d’une part, le feu éthérien,
la flamme bienfaisante, subtile, légère, partout identique à elle-même,
mais différente de la seconde forme; d’autre part, celle-ci,
opposée à la première, nuit obscure, corps dense et lourd.

Heidegger le commente amplement.

Le 09 avril 2024 Ă  22:21:05 :
DĂ©mocrite

J'ai plus sa thèse en tête tu peux résumer ? C'est pas l'atomiste matérialiste ? Marx a fait sa thèse sur lui non ?

Données du topic

Auteur
Philosophax753
Date de création
9 avril 2024 Ă  22:11:27
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