Comment ils font pour départage qui dit vrai ?
L’ancien juge a affirmé pendant l'enquête que la plaignante lui «a sauté dessus» sitôt dans la voiture pour une relation sexuelle sauvage en plusieurs temps et qu'il s'est laissé faire même si, a-t-il ajouté, ce n'était pas son «trip».
La cour a jugé que les arguments présentés pendant la procédure et à l'audience «pour décrédibiliser» la victime «n'ont pas convaincu de leur pertinence: rien n'accrédite la folie sexuelle de S. à son égard et aucun élément sérieux» ne vient corroborer «qu'elle puisse être l'instrument d'une quelconque manipulation à son encontre». L'enseignante a pour sa part assuré avoir été forcée durant le trajet à une fellation par une «technique» violente de maintien de la mâchoire et avoir ensuite suivi, en état de choc, le magistrat jusque chez lui pour tenter d'avoir des explications, avant d'y être de nouveau violée.