Indigne
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Dans l'œil de ce vil cyclone se trouvait un miroir.
Le menteur, enivré par cette nouvelle saveur, se livra à la vérité.
Impitoyablement juste, son reflet libéra son cou de son entrave, l'attacha de chaînes dorées,
Et lui susurra qu'un pantin humain était préférable au bétail voué au loup.
Guère sans choix, le menteur contempla le ciel longuement, constellations et astres glissant sur cette toile qu'il brûlait d'intégrer.
Il donnerait tout, tout, tout, pour l'efleurer.
Mais un ciel si haut ne pouvait être atteint par un être si petit.
Amoncelant pensées et affects, peut-être exaucera-t-il son souhait,
Mais la chute serait fatale.
Voilà qui est beau.
Cette tare m'est confortable,
Par inadvertance,
Je m'y enlise.
Un puit sombre où se déverse la substance du monde.
Mais surtout la mienne.
Monde atténué que celui du lit.
Monde exalté que celui des rêves.
Mais enfin sortons, soyons témoins de ces flots infinis.
Voilà la sortie.
Et par fourvoiement, je me débats.
S'entêtant, tentations persistantes,
Les yeux toujours rivés sur ce ciel imaginaire.
Je m'enfonce dans ces méandres,
Là où l'Homme n'est plus homme.
Vacuité
Ni couleur, ni cœur.
Machinalement,
Je me meurs.
Notes, mouvements, chimères.
Un fardeau et un tourment.
Une idée.
Et voilà qu'elle me ment.
Errance, effervescence,
Suivant le soleil.
Le 31 mars 2024 à 19:40:48 :
Embrasse la folie, complais-y toi, l'ennui de la raison ne demeure que si tu le veux. Le pouvoir de l'intention est incommensurable.
Tu es le reflet.
Le 31 mars 2024 à 19:44:21 :
Le 31 mars 2024 à 19:40:48 :
Embrasse la folie, complais-y toi, l'ennui de la raison ne demeure que si tu le veux. Le pouvoir de l'intention est incommensurable.Tu es le reflet.
Sans moi cette discrète pièce n'existerait pas, que ferais-tu ? Tu panserais tes plaies, tu te complairais dans le prosaïsme comme ces insectes le font. Ton mépris n'a d'égal que ton éminence, mais il est l'une des aliénations que tu t'efforces de fuir. Mes chaînes sont les plus belles, elles sont les seules capables de t'embellir.
Le 31 mars 2024 à 19:50:23 :
Le 31 mars 2024 à 19:44:21 :
Le 31 mars 2024 à 19:40:48 :
Embrasse la folie, complais-y toi, l'ennui de la raison ne demeure que si tu le veux. Le pouvoir de l'intention est incommensurable.Tu es le reflet.
Sans moi cette discrète pièce n'existerait pas, que ferais-tu ? Tu panserais tes plaies, tu te complairais dans le prosaïsme comme ces insectes le font. Ton mépris n'a d'égal que ton éminence, mais il est l'une des aliénations que tu t'efforces de fuir. Mes chaînes sont les plus belles, elles sont les seules capables de t'embellir.
Effectivement. Aucune autre perspective ne semble appropriée.
Le 31 mars 2024 à 19:55:06 :
Le 31 mars 2024 à 19:50:23 :
Le 31 mars 2024 à 19:44:21 :
Le 31 mars 2024 à 19:40:48 :
Embrasse la folie, complais-y toi, l'ennui de la raison ne demeure que si tu le veux. Le pouvoir de l'intention est incommensurable.Tu es le reflet.
Sans moi cette discrète pièce n'existerait pas, que ferais-tu ? Tu panserais tes plaies, tu te complairais dans le prosaïsme comme ces insectes le font. Ton mépris n'a d'égal que ton éminence, mais il est l'une des aliénations que tu t'efforces de fuir. Mes chaînes sont les plus belles, elles sont les seules capables de t'embellir.
Effectivement. Aucune autre perspective ne semble appropriée.
Le reconnaître est sage. Maintenant va-t-en.
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Données du topic
- Auteur
- AgentEUSSOU56
- Date de création
- 31 mars 2024 à 00:29:34
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