Se lever
manger
travailler
chier
baiser
et rebelotte, jour après jour, année après années, condamné à vivre les mêmes choses, à avoir les mêmes aspirations et les mêmes pensées que des millions d'autres avant nous et après nous.
Et à la fin, l'inévitable néant de la mort vers laquelle nous emmènent tous l'immuable course du temps.
Nos (rares) proches nous pleurerons pendant quelque semaines, puis nous retomberons aussi sec dans l'oubli, comme si nous n'avions jamais existé