poésie sur le PRINTEMPS et l'ODEUR DES CH***ES
Supprimé- 1
Coucou les kheyous, g fais un poésie sur notre triste conditions de pucix au printemp. J'espère qu'il vas vous émouvoirent.
PS1 : pardon aux femme.
PS2 : les modos LICENCE POETIQUE please. Dites-moi quel strophe posent problèmes.
MORT AU PRINTEMPS
C'est le printemps dans nos rues ;
Le voilà qui se trimbale,
Ce cortège gros de grues
Plus vulgaires qu'à Pigalle !
Ce sont vos mères, vos filles,
Vos femmes dévergondées,
Qui vont chiner des guenilles
Dans des magasins bondés.
Coquettes elles achètent
De quoi nous émoustiller.
Toujours la femme s'apprête
Pour nos instincts houspiller,
Et ce jusqu'à l'indécence,
Au mépris de l'esthétique,
Avant son obsolescence
Nécessaire et biologique.
La femme fait ce que dictent
Les modes, les préjugés :
Elle est au shopping addicte,
Comme un pauvre agneau piégé.
Si, dans les publicités,
On lui vante joliment
Telle infâme obscénité,
Elle imite incontinent !
On ne peut faire deux pas
Sans voir, c'est obligatoire !
Mille et mille et mille appas
Sur un mode ostentatoire...
Toi mon désir tu galopes
Sur les formes formidables
De ces masses de salopes
Toutes plus ou moins baisables !
Il suffit de voir le boule
D'une petite putain
Qu'un leggings obscène moule
Pour que l'on soit en rut, hein !
Et ces pattes de chameau...
Mirage qui plaît aux yeux,
Par lesquelles monte l'eau
Dans la bouche des dalleux !
Ces petites fentes roses,
Ignoble pourceau, vieux singe !
Que dans ton vice tu oses
Imaginer sous le linge !
Jamais dans cette oasis
Celui qui zieute en bavant
Ne trempera son pénis,
Ni derrière ni devant.
De ces généreux appas
Pourtant montrés sans pudeur,
Jamais tu ne sentiras
Le parfum ni la douceur.
Mais quand un cul est montré,
Aussitôt naît un désir
Ne pouvant être contré
Sans causer du déplaisir !
Quand l'une d'elles le frôle,
Celui qui sur ces culs lorgne,
Doit pour garder le contrôle
Courir étrangler le borgne !
Mesdames, quand vous snobez
Tel vit dru sous la ceinture,
Et qu'un autre vous gobez,
Pour l'exclu la peine est dure.
Vous devez choisir, c'est vrai,
Celui qui vous rend heureuses.
Mais alors j'apprécierai
De vous voir moins racoleuses !
[Que vos culs et vos poitrines
Soient cachés comme ma bite,
Sauf bien sûr dans vos latrines
Ou la nuit quand on coïte.]
D'où vient ce triste besoin
D'exposer le plus possible
Cette rose chair au groin
Du pourceau mâle irascible ?
Voulez-vous donc qu'on vous vende
Comme viande en magasin ?
Êtes-vous donc de la viande
Avec vos fesses, vos seins ?
Si l'on montre, en général,
Ce dont on est le plus fier,
Vos deux bosses pectorales
Assurément vous sont chères !
On est vu comme on se montre :
Sortez en survêtement,
On juge à votre rencontre :
« C'est un sportif, sûrement ! »
Celle qui donc sortira
Dehors vêtue en putain,
Certes on ne la prendra
Pas pour un chaste lutin.
Sans revêtir la burka de
La femme maure en Afrique,
Dans telle ou telle bourgade
Où la mode est trop pudique,
On peut bien rester décents,
Sortir habillés, pas nus,
Sans nibards luminescents
Imposés aux inconnus.
Voit-on les hommes dehors
Porter des slips ridicules
Moulant au plus près leur corps
Jusqu'à voir leurs testicules ?
Mais des deux sexes celui
Qui le plus veut aguicher
Est celui qui pleure aussi
Qu'on l'accuse de pécher !
De fait s'exhibe la femme,
Je le dis, bien plus que l'homme.
Devrais-je écoper d'un blâme
D'un crachat, d'un hématome ?
Et l'homme, comme la femme,
Doit-il être racoleur
Pour allumer quelque flamme
Au fond de son petit cœur ?
Oh, elle ne pense pas
Qu'un bel homme seul peut plaire.
Crois donc ce que tu voudras,
Mais sache qu'elle peut faire
Fi de l'allure extérieure,
Car cette belle s'effeuille
Pour la beauté intérieure,
Intérieure au portefeuille !
[Oui, ces méthodes infâmes,
Dont sans vergogne elles usent,
Poussent à voir dans les femmes
De simples putes qui sucent.]
[« -Mais la femme bonne existe !
C'est partout ce qu'on raconte,
Ce qu'à moins d'être sexiste
On ne peut nier sans honte. »]
[Peut-être, mais je dois dire
Que d'après mon expérience,
On croise souvent le pire
Et rarement l'excellence.]
Partout ces connasses grouillent
Près des porcs blindés de thunes,
Et ça nous casse les couilles
D'être gentils pour des prunes !
Soyons justes, s'il te plaît :
Donnons le beau à la belle,
Et à la laide le laid.
Es-tu d'accord, demoiselle ?
Mais non, ce gros laideron
Se croit en droit d'exiger
Dedans son gros édredon
Apollon pour copuler !
En somme, il y a la salope,
Celle qu'on trouve partout,
Et la noble Pénélope
Dans un livre, et puis c'est tout.
Si la première est légion,
La seconde, elle, est légende,
Ou du moins dans la région...
Quoi que l'aède prétende.
Et quand survient un viol, on
Pourfend l'auteur seul du viol.
Pour la femme le violon,
Pour l'homme le vitriol !
Mais qui donc est le coupable ?
Sont-ce pas les mœurs du temps ?
Car ce dont l'homme est capable,
On le sait depuis mille ans.
Et ce dont la femme, aussi,
Est capable, on le sait bien :
Séduire par-là, par-ci,
Sans conscience de rien.
Ces tableaux partout de fesse,
Que mes paroles soient crues !
Font souffrir, je le confesse...
Chassons-les donc de nos rues.
Il faut, en zone publique,
Du jeu de la séduction,
Pour éviter la panique,
Exiger la réduction.
Quand on laisse chacun libre
De faire comme il le veut,
C'est le vice alors qui vibre,
C'est le sang alors qui pleut !
A qui donc a les moyens,
Les beaux habits, le bonheur,
Et pour les autres, ces chiens,
C'est misère et déshonneur ?
Le malchanceux né vilain
Doit regarder et souffrir
Cette licence en ville. Un
Autre est là pour en jouir.
C'est comme pour tout plaisir :
Qui ne sait pas jouer des coudes,
Ou n'est pas né grand émir
Subira krachs, banqueroutes.
C'est la jungle libérale
Où la joie est vile et bête,
Et voit dans qui souffre et râle
Un frustré gâchant la fête.
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Données du topic
- Auteur
- Aristobulle
- Date de création
- 20 mars 2024 à 14:46:30
- Date de suppression
- 20 mars 2024 à 15:10:00
- Supprimé par
- Modération ou administration
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