Quelques heures après sa comparution de mercredi, les policiers l’ont retrouvé ivre mort sur la voie de gauche de l’autoroute A 13, au volant d’un véhicule accidenté. L’éthylotest a affiché un taux d’alcool dans l’air expiré de 0,98 mg par litre, soit 1,96 g dans le sang. Aujourd’hui, il ne se souvient plus de rien.
En quittant le tribunal de Versailles ce mercredi midi, il s’est offert une bouteille de vodka dans une supérette avant de mettre le cap sur Issou, où il réside. Chemin faisant, il décide de s’installer sur l’aire d’autoroute de Morainvilliers, descend les 350 ml de vodka et se remet en piste. Quelques kilomètres plus loin, à hauteur de Guerville, il échoue sur la voie de gauche après un coup de volant intempestif.
Il n’a « pas supporté » sa précédente condamnation
« C’est parce que ma cigarette est tombée dans la voiture, monsieur le président. Je me suis baissé pour la ramasser et… voilà. C’est sûr, si je n’avais pas bu, je n’aurais sûrement pas fait ça », explique le prévenu.
D’une traite et au bord des larmes, il dresse ensuite l’inventaire des malheurs qui le frappent, dans une interminable litanie. Il « porte toute sa famille sur [son] dos, est « bipolaire mais aussi dépressif ». Il doit financer les études de sa fille en Espagne. Veiller sur sa belle-fille enceinte et son fil victime du syndrome de la Tourette. Son épouse est malade aussi. « Forcément, ça ne va pas trop, plaide-t-il. Mercredi, quand j’ai entendu que j’étais condamné à huit mois, je n’ai pas supporté ».
Tout est lié.