Gobineau conclut sur un tableau pessimiste : la race blanche est pour lui le principe vivifiant qui met en contact les races et permet la civilisation ; avec les empires coloniaux, elle a achevé sa tâche.
Dans le même temps, la race blanche s'annihile, puisqu'elle se dissout dans un métissage généralisé qu'elle a contribué à créer. L'histoire voit donc la disparition progressive de l'homme blanc, remplacé par des peuples métis uniformes et sans vitalité. Une fois que ce principe de vitalité aura disparu, l'humanité tout entière se laissera mourir.
En prévoyant la fin de toute communauté humaine, Gobineau utilise une formule qui a profondément impressionné ses contemporains, y inclus Richard Wagner:
« Les nations, non, les troupeaux humains, accablés sous une morne somnolence, vivront dès lors engourdis dans leur nullité, comme les buffles ruminants dans les flaques stagnantes des marais Pontins ».