Topic de menuiseriegang :

schizoïde

Supprimé

Le 04 mars 2024 à 01:26:24 :

Le 04 mars 2024 à 01:19:59 :
certains des schizoïdes que j'ai cité sont bien plus hardcore que moi, bcp ont vécu complètement seuls en autarcie, encore plus reclus que moi, et surtout bien plus indépendants, ont poursuivi leurs passions obsessionnelles et solitaires tout au long de leurs vies https://image.noelshack.com/fichiers/2020/02/1/1578333163-mai-6.png

Tu connais les différences concrètes entre schizoïde et schizotypique ?

https://www.youtube.com/watch?v=SreUjmpFKa0 un psychiatre sur la différence

Tu voudrais communiquer avec les autres mais tu n' y arrive pas, ou alors tu voudrais vivre sur une planète vide ?

Le 04 mars 2024 à 06:16:49 :
Tu voudrais communiquer avec les autres mais tu n' y arrive pas, ou alors tu voudrais vivre sur une planète vide ?

J'arrive pleinement à communiquer avec les autres la majorité du temps, mais parfois ( et ce n'est pas une caractéristique des schizoïdes) je suis anxieux et ça rend pas tant la communication que la présence d'autrui tout court plus compliqué, et même quand tout va bien (l'anxiété couplée à une grande timidité disparaît) et je peux avoir des interactions sociales ordinaires comme tout le monde (c'est d'ailleurs la norme autrefois j'étais une immense boule de stress et timide maladif qui rougissait facilement, l'anxiété j'ai réussi à m'en débarrasser en grande partie, je suis généralement à l'aise très peu de stress et je suis assez réservé et généralement muet lors d'interactions sociales, je n'ai pas du tout un désir de parler et un qqconque blocage intérieur ) j'y prend absolument aucun plaisir et n'y retire rien de bien positif, la grande majorité de ces interactions me fatiguent, la conversation d'autrui est généralement inintéressante et je peux compter sur les doigts d'une main les gens qui en un sens (parce que cultivés en plus d'être bienveillants et sympathiques) me manquent (et c'est relatif je suis pas spécialement attaché à eux, mais j'imagine que c'est ce qui se rapproche le plus d'amitiés non pas que j'en cherche encore une fois) et donc je minimise les interactions sociales à l'extrême, puis je préfère être seul et ma solitude https://image.noelshack.com/fichiers/2020/02/1/1578333163-mai-6.png
j'ai évidemment besoin d'autrui comme tout le monde mais si j'avais de quoi me nourrir, me loger, eau, électricité, chauffage, accès à des soins dispensés par des médecins-robots et je vivais sur une planète complètement vide ça ne me dérangerait probablement pas mais je devrais pê y réfléchir davantage, une seconde terre sans aucune forme de vie humaine si ce n'est la mienne, je crois pas que je souffrirais de solitude en tout cas, même en marchant dans un grand centre urbain complètement dénué de présence humaine https://image.noelshack.com/fichiers/2020/02/1/1578333163-mai-6.png

Certains sont évitant et on peur de croiser le regard des autres

Mais c' est parce que ils ne savent pas reconnaître les visages, pour eux c' est difficile de reconnaître quelqu' un sans mémoriser les habits ou la demarche

Le 26 février 2024 à 00:52:41 :
niveau isolement social je bats des records au collège je crois qu'hormis si interro à l'oral vraiment mutisme complet, lycée presque pareil
j'ai passé littéralement plusieurs années sans dire un mot à qqun hormis la cellule familiale, au travail je suis le plus souvent muet c'est assez hardcore, je suis physiquement ordinaire j'ai pas du tout l'air handicapé et je ne le suis pas, on m'a dit on m'a bien précisé schizoïde et non autiste même s'il y a des similitudes

je suis presque asexuel j'ai déjà eu des relations mais j'étais mal à l'aise, l'acte sexuel ne m'attire que très très très peu, je trouve ça sale et en le faisant avec des copines que je connaissais depuis longtemps, quasi aucune attirance/intérêt pour tout ça
Jack Kerouac, Kafka, Rilke, Pessoa, Bobby Fischer, Dickinson qui vivait recluse, Plath qui a fait aussi de l'hp une grosse dépressive, le philosophe Wittgenstein sont des schizoïdes

je suis globalement un immense asocial (plus que ce qu'on pourrait imaginer, extrême) qui galère et ne voit n'aucun intérêt (même si la timidité maladive disparaît) dans les interactions sociales

Ayaaa le turbo tarax qui a plus baisé que la moitié du forum :rire:
Le délire puceau à 30 ans qui perd encore en crédibilité :rire:

je crois que vous confondez avec les autistes, j'ai aucune difficulté à regarder qqun droit dans les yeux et suis je pense assez ordinaire lors d'interaction sociale, je me focalise pas sur des détails et de mémoire j'ai le visage des gens que je connais le plus qui poppent à l'esprit (et non leurs habits ou démarches ou autres)
malgré un semi-mutisme j'ai connu justement pas mal de gens qui eux étaient bien plus timides que moi, rougissant facilement, fuyant le regard et faisant comme si je n'étais pas là (c'est pas mon cas du tout, je suis globalement silencieux ou très très très peu loquace)
Pour toi discuter avec les autres sert a faire passer le temps plus vite, ainsi que de ne pas être vu seul car être seul c' est être rejeté des autres ?
Tu arrives a socialiser mais tu n' a pas envie de connaître les autres car tu n" a pas d' intérêt a le faire ?
Je suis skizoide diag

Le 04 mars 2024 à 06:46:40 :
Pour toi discuter avec les autres sert a faire passer le temps plus vite, ainsi que de ne pas être vu seul car être seul c' est être rejeté des autres ?
Tu arrives a socialiser mais tu n' a pas envie de connaître les autres car tu n" a pas d' intérêt a le faire ?
Je suis skizoide diag

ado je faisais trop attention au regard des autres, anxiété sociale très élevée accompagnée de qques tics d'anxieux (et non des tocs) et j'imagine qu'il y avait une peur d'être seul, d'être vu seul et qu'on pense qqchose de moi, qu'on me juge bizarre ou étrange ou malsain ou glauque ou idiot ou que qqchose cloche à mon isolement mais ça me fait plus rien j'étais jeune et le regard d'autrui littéralement ou non n'a plus d'emprise sur moi
j'ai jamais trop eu la sensation d'être rejeté par autrui depuis que je suis adulte au contraire qques personnes au travail m'ont dit comme un compliment que j'étais toujours silencieux, je faisais pas d'histoire
je mangeais parfois quand j'avais plus de sous seul dans une pizzeria, la vaste majorité des clients sont en famille ou entre amis et ça me fait strictement rien, une fois j'étais dans un parc d'une assez grande ville lors des fêtes de fin d'année, tout le monde était en bande moi non et j'en ressentais aucune honte

ça m'arrive svt d'être curieux d'autrui enfin lorsque mettons je suis dans un groupe avec des connaissances et Femme X parle à Homme Y, si je dis généralement rien ou pas grand chose j'écoute et je retiens la plupart des choses qui sont dites, une fois j'étais tombé sur une scientifique lors d'un tournoi d'échecs elle avait engagé la conversation, elle m'en avait parlé et ne connaissant rien du sujet j'ai posé aucune question mais une fois rentré chez moi je me suis mis à lire sur wikipédia en gros ce qu'elle m'avait dit qu'elle étudiait
une autre fois deux amis entre eux discutaient des cours florent, j'étais assis dans un train en face d'eux et quand je suis rentré je suis allé voir sur youtube la pièce d'ionesco dont l'un faisait l'éloge à l'autre

je suis davantage curieux des hobbies/centres d'intérêt d'autrui ou s'ils ont qqchose d'intéressant à dire que d'autrui (car j'ai qqchose à gagner à piquer des passe-temps potentiels ou que j'aime parfois les écouter, alors que former du lien social ou "gagner" une amitié m'indiffère)

Encore une description (avec laquelle j'ai pas mal de différents, à titre personnel je comprends les codes sociaux et je sais lire les émotions sur le visage d'autrui mais l'auteur de ce billet présente et fait donc qques généralisations) du trouble de la personnalité schizoïde
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Le trait schizoïde

« Je suis inadapté », « je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres », « je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul », « les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ».

Aujourd’hui, nous verrons les différents aspects que peut revêtir le trait appelé “Schizoïde”.

  • Comment ce trait fonctionne-t-il au quotidien ?

Les mots qui décrivent souvent ce fonctionnement sont « originale », « bizarre », « indifférent », « distant », « solitaire », « timide ».

Que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, il semblerait que la personne préfère de loin être seule, plutôt qu’accompagnée. Elle parle peu et se tient en marge des regroupements et des temps collectifs.

Peu à son aise avec le conflit et les émotions, elle cherche à éviter les conversations houleuses, les débats, voire les rapprochements physiques, qu’elle vit parfois comme désagréable.

Son attitude générale semble indiquer qu’elle souhaite éviter d’entrer en relation (réponses laconiques, regards fuyants, signes corporels de protection, d’agitation ou de retrait).

Seules quelques rares personnes semblent être entrées dans cette apparente forteresse, (ami, parent, collègue) ; avec lesquelles la personne accepte l’échange et le partage.

Très sensible à toute situation « d’envahissement », ce trait peut réagir très fortement quand nous entrons dans son périmètre (physique ou de compétence) sans prévenir et sans autorisation.

Elle semble également se désintéresser des formes habituelles de reconnaissance sociale, tels les remerciements, les compliments, les promotions.

Son quotidien semble régi par des habitudes, des rites, voire des rituels qu’elle respecte scrupuleusement et qu’elle déteste devoir modifier par quelqu’un ou quelque chose.

Elle est nourrie de centres d’intérêt et d’activités solitaires, souvent mystérieuses, desquelles elle possède une connaissance étendue.

Ses choix vestimentaires, langagiers, comportementaux (hygiène, organisation) sont en décalage avec les codes ambiants.

  • Sur quel système de croyance se déploie ce trait ?

« Je suis inadapté », « je ne comprends pas les codes, les réactions, les façons de penser des autres », « je suis bien mieux et bien plus en sécurité seul », « les autres sont souvent faux, bruyants et envahissants ».

Le comportement des autres est un mystère. Incongru, irrationnel, imprévisible et du même coup excessivement dangereux.

Certains codes sociaux défient l’éthique, la logique et la morale : les formules de politesse et de bienséance paraissent régulièrement incohérentes ou très hypocrites.

La personne passe souvent de nombreuses années à se sentir inadaptée et stupide (« c’est sans doute parce que je suis trop bête que ne comprends pas »), jusqu’à ce qu’avec l’âge, elle finisse par abandonner et se réfugier dans une forteresse imprenable.

« La nature, les animaux et les ordinateurs sont de bons compagnons. Ils respectent mon espace ».

  • D’où cela vient-il ? (Ambiance originelle)

Génétique ou environnemental, les théories abondent pour expliquer les sources de ce fonctionnement. Pesticides, champs électromagnétiques, perturbateurs endocriniens, hyperactivité parentale…

Tant d’éléments nouveaux sont venus habiter notre quotidien ces 50 dernières années, qu’il est difficile de trouver une explication unique qui pourrait expliquer ce fonctionnement très en marge des comportements sociaux habituels.

Très petit et alors que les autres enfants se battent pour récupérer le ballon de foot tant prisé pendant la récré, celui ou celle-ci restera complètement accaparé par le chemin qu’empruntent les fourmis entre la fourmilière et un trou dans le mur ou les virvoletements des feuilles au gré du vent.

Ne répondant pas nécessairement aux sollicitations, certaines théories ont avancé des formes de handicap physiques (surdité, troubles visuels, déficience proprioceptive).

Très tôt en effet, la personne semble voir, sentir et interagir très puissamment avec des choses ou des éléments.

Extrêmement sensible à l’environnement, elle construit rapidement des formes de repli intérieur et des rituels pour se couper des sollicitations extérieures qui souvent la heurtent.

  • Quel nom porte ce trait dans d’autres grilles de lecture ?

Pour sa recherche de connaissance sans limite sur certains sujets, le fonctionnement de ce trait peut ressembler au INTP du MBTI.

La difficulté de lecture émotionnelle et la prédilection de la posture d’observation à celle de participation, peut lui faire ressembler au 5 de l’ennéagramme.

Selon le contexte dans lequel ce trait évolue, il pourra tour à tour fonctionner en beige (isolement de survie), en jaune (développement solitaire de paradigmes) ou en vert (réseau distant et interconnecté) en spirale dynamique.

Ce trait cumule souvent plusieurs formes d’hypersensibilité. Il voit et sent des choses que les autres ne semblent pas percevoir. La captation sensorielle et émotionnelle est très sensible, tout comme l’est souvent aussi la sophistication de l’imaginaire.

« Zèbres », « haut potentiel intellectuel » (laminaire ou complexe) et « intelligences atypiques » se retrouvent régulièrement chez ce trait. Ces particularités de fonctionnement sont régulièrement découvertes tardivement (ou jamais) du fait du peu d’interactions sociales qu’entretient ce trait.

Pour ces raisons, l’attachement à un environnement professionnel et affectif immuable et la sécurisation quotidienne dans des rituels, ce trait partage beaucoup de comportements communs avec certaines formes d’autisme.

  • Où les trouvons-nous ?

Ce trait est peut-être celui qui est le plus en développement dans la société occidentale actuellement.

L’appétence pour des activités pointues, solitaires et imaginatives lui donnent de nombreux débouchés dans les activités du numérique et du « à distance ».

Les bibliothèques, les postes de magasiniers, d’archive…Que ce soit dans l’industrie ou dans l’administration, ces profils de travailleurs autonomes, solitaires et peu carriéristes occupent souvent les postes jugés fastidieux ou peu intéressants par les autres.

Les travaux de recherche au long court, dans les universités ou les cabinets spécialisés, offrent également des places confortables de repli, idéal pour investir la concentration et la solitude que ce trait affectionne.

  • En quoi ce fonctionnement est-il difficile ?

La distance relationnelle : il est souvent difficile et frustrant d’entrer en lien avec ce trait qui maintient longtemps hermétique ses barrières. Il est commun de se sentir seul et désarmé face à tant « d’indifférence ».

Difficultés de communication : l’art de la communication repose beaucoup sur ce que nous appelons l’intelligence émotionnelle : notre capacité à reconnaître nos émotions et à « synchroniser » avec celles de l’Autre.

Ce trait qui a souvent peu d’expérience relationnelle, a également peu expérimenté ce travail d’identification émotionnelle, rendant sa communication étrange ou agressive.

« Bizarrerie » : les goûts, les comportements et les habitudes de ce trait peuvent donner l’apparence d’étrangeté. Décuplé par son désintérêt des codes sociaux et son fonctionnement solitaire, il n’est pas rare que ce trait ait des coutumes vestimentaires ou d’hygiène très différentes des standards usuels.

Bouc émissaire : sa « différence » apparente, son incompréhension des enjeux relationnels du quotidien et son manque de répartie en font souvent le sujet de moqueries ou de persécutions.

L’oubli : si ne nous y prenons pas garde, nous pouvons littéralement oublier l’existence de cette personne (souvent pour sa plus grande joie) et ainsi ne pas le convier aux temps de regroupement, aux échanges individuels.

Résistance au changement : tout ce qui vient perturber le ronronnement du quotidien génère de grandes déstabilisations et s’accompagnent de réactions instinctives d’agitation, de repli ou de colère.

  • Que faire avec quand nous sommes en relation ?

Respecter les fréquences et distances : respecter l’espace vital est prépondérant. Celui-ci peut être très étendu. Il est préférable de prévenir la personne quand nous souhaitons un échange ou une rencontre.

Il est bon également de modérer les temps de regroupement et d’éviter de la faire participer à des temps d’échange non-nécessaires.

Prendre le temps : prendre le temps de l’observation, de distinguer le rythme, les habitudes nous permet de définir quand et comment solliciter sans perturber.

Trouver l’objet ou la personne « transitionnelle » : la personne aura peut-être jeté son dévolu sur une personne au sein de l’entreprise ou du groupe. Il est souvent pertinent d’utiliser cette personne sécure comme le messager faisant « le pont » entre la personne et le groupe.

Utiliser la passion comme objet de communication : l’activité intellectuelle de ce trait tourne souvent et presque en obsession, autour d’un ou plusieurs thèmes. Une fois que nous identifions cette passion, c’est à travers elle ou en référence à elle que nous pourrons « traduire » ce que nous attendons de la personne.

Gare aux moqueries : les boutades ou remarques même anodines viennent renforcer le sentiment de marginalité de la personne et son envie de fuir les autres. Ces formes banalisées de violence ont de très importantes répercussions chez ce trait.

Confier des missions de longue haleine : selon « le câblage » de la personne, elle peut être attirée par des activités intellectuelles longues et complexes, ou bien par des activités très répétitives.

  • Rôle du conditionnement social ?

Le développement citadin et technologique a profondément fait évoluer nos modes de vie et de consommation. Dans cette ébullition permanente, l’apparition de ce trait de fonctionnement semble opérer comme un signal d’alarme et une obligation d’arrêt.

En effet, sur les deux derniers millénaires, notre espèce a eu tendance à se concentrer (dans des villes) et à se normaliser (tous pareil). Ces deux phénomènes ont généré beaucoup de frénésie, de bruit dans nos modalités relationnelles et de violences aussi.

L’apparition accrue de ce trait pourrait être comprise comme une forme naturelle d’équilibrage collectif nous invitant au silence, à la reprise de distance, à une plus grande autonomie affective, à la flexibilisation de nos références « normalisantes ».

Salut l'op, étant diag bipolaire et également dans une phase dépressive actuellement, j'ai lu tout tes pavés et j'ai trouvé ça intéressant. Tu es clair dans tes propos et tu t'exprimes bien pour qqln de muet. Je ne poste jamais de messages, mais là ton sujet m'a donné envie de répondre. Tu es presque un érudit, tu connais bien tes sujets.
Tu penses donc finir tes jours seul ? sans femme ni enfants ?

ah bon courage, contre la dépression sortir me promener m'aide bcp
en ce moment je suis très occupé par l'étude/découverte de l'histoire de la philosophie qui me prend bcp d'heures mais ce qui m'aide personnellement le plus lorsque je suis dépressif c'est arrêter l'alcool et marcher chaque jour, courir me fait un bien fou

j'ai jamais été un grand sportif mais faire un peu de muscu poids de corps (sans matériel, donc sans aucun coût: pompes/squats/tractions pull up et chin up (il faut juste une branche d'arbre solide)) + du footing (d'abord à petites doses le temps que le corps se réhabitue) c'est ce qui me fait le plus de bien

Je pense finir seul, j'ai eu des relations sentimentales mais aucune ne me manque, même pas un petit peu, je crois que j'étais avec plus par envie de combler une solitude dont je souffrais à l'époque mais ça m'est complètement passé et je n'ai aucun désir de fonder une famille, j'aime bien trop ma solitude

Merci de tes conseils discrets, mais j'ai encore beaucoup de boulot pour me sortir de mon trou, je sors très peu de chez moi juste pour acheter des clopes. Bref c'est une autre histoire.
Tu m'as l'air profondément gentil et bienveillant. Je trouve ça dommage que tu sois seul, car je pense qu'en partageant ton savoir et tes connaissances tu pourrais trouver quelqu'un qui te ressemble, mais si la solitude te convient, c'est aussi bon comme ça. Je pense que tu peux être "utile" à la société, t'es pas un déchet t'es cultivé. En vrai même si je pense que tu l'as déjà fais, accepte toi comme tu es, et continues à faire ce que tu aimes. Te prends pas la tête. Tu as quel âge ?

si vous connaissez un pur asocial (infiniment plus proche d'un ermite allergique à autrui se repliant sur soi que d'un introverti timide) avec une gamme d'émotion plutôt restreinte, prompt à la rêverie, possédant un monde intérieur particulièrement riche avec des passions plus qu'obsédantes, se sentant supérieur à autrui, indifférent aux louanges/critiques/sentiments d'autrui, avec un intérêt pour la mystique/spiritualité/métaphysique ayant eu une enfance traumatisante, faisant songer à un autiste asperger, il y a de fortes chances qu'il soit schizoïde

le gamin dans la série GoT qui a perdu l'usage de ses membres est sûrement schizoïde, aucune émotion https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/3/1709077530-image.png
les protagonistes de Taxi Driver, Dexter https://image.noelshack.com/fichiers/2019/05/5/1549037993-dexteeeer.png , ainsi que dans le film romantique/SF Her où un employé tombe plus ou moins amoureux d'une IA https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/3/1709079673-image.jpg
Isaac Newton (voeu de célibat, aucune amitié, passions obsessionnelles, solitaire) https://image.noelshack.com/fichiers/2022/12/1/1647820792-newton.png
Meursault dans l'Etranger de Camus se sentant systématiquement à part et ne ressentant quasiment aucune émotion
Roquentin, le célibataire en proie à une nausée vis-à-vis de toute l'humanité chez Sartre
Les protagonistes chez Kafka ainsi que Kafka lui-même https://image.noelshack.com/fichiers/2023/04/3/1674604556-franz-kafka-author-1.jpg , Dosto parfois, le perso de Sherlock Holmes
L'étudiant du livre Un Homme qui Dort de Perec https://www.youtube.com/watch?v=UaIXUXdYthA il est en proie à une forme d'angoisse existentielle ce qui est une des caractéristiques des schizoïdes et des autistes asperger
Le personnage principal dans l'autobio d'Osamu Dazai est un dépressif lourd et probablement schizoïde
le poète-philosophe Leopardi ne sortant jamais de chez lui, l'auteur de l'attrape-coeur JD Salinger, la poétesse Emily Dickinson qui vivait recluse et ne sortait même pas de sa chambre, Bukowski https://image.noelshack.com/fichiers/2019/13/7/1554002045-109025752.png , Kerouac, l'oeuvre intime de Virginia Woolf, potentiellement Proust qui a passé des années enfermé dans son appartement pour s'isoler https://image.noelshack.com/fichiers/2018/14/7/1523146488-mmhhhhhh.png , l'écrivaine Ditlevsen qui écrira sur son enfance, les écrivains de Weird Tales Lovecraft https://image.noelshack.com/fichiers/2023/05/6/1675517482-hpl-serieux-2.png et son compère le tanguy Clark Ashton Smith qui a toujours vécu dans sa propre cabine https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484345334-smallville9-1.jpg les poètes WB Yeats https://image.noelshack.com/fichiers/2020/01/5/1578056339-yeats.png , pê TS Eliot (auteur de The Hollow Men, vide intérieur) https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/6/1709338719-image.png , l'érudit Pessoa https://image.noelshack.com/fichiers/2022/17/1/1650917227-fernando-pessoa-poeta-800x550-removebg-preview.png et l'existentialiste Rainer Maria Rilke qui a longuement écrit sur l'importance capitale de la solitude https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/6/1709338700-image.jpg , pê aussi certains moines-poètes bouddhistes qui vivaient en ermite
punpun dans le manga bonne nuit punpun https://image.noelshack.com/fichiers/2018/08/6/1519489224-onodera.png
dr manhattan, l'indifférent schizoïde, l'ovni, dans le comics Watchmen https://image.noelshack.com/fichiers/2021/19/5/1620944399-sad-manhattan-2.jpg
amélie poulain est une pseudo-schizoïde qui cherche quand même le contact, du lien social et aime la romance (la norme étant l'asexualité et le célibat pour les schizoïdes) https://image.noelshack.com/fichiers/2020/03/5/1579220513-picture-20200117-012012565-removebg-preview.png
Serial Experiments: Lain https://image.noelshack.com/fichiers/2020/01/7/1578219397-1578158395-serial-experiment-lain-screenshot1.png
Mai, la muette astucieuse du groupe dans le manga humoristique Nichijou https://image.noelshack.com/fichiers/2020/02/1/1578333163-mai-6.png
Rika du sanglot des cigales, silencieuse, ne ressentant presque aucune émotion, aimant l'occulte et portant un masque social https://image.noelshack.com/fichiers/2019/40/5/1570218256-zomarika4.png
Rei Ayanami, mi-femme mi-robot, souvent dans la lune, dans Neon Genesis là https://image.noelshack.com/fichiers/2018/49/7/1544365006-1544364870567.png
La joueuse pro dans la série Queen's Gambit, calculatrice et froide, à l'écart https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/3/1709079315-image.jpg Bobby Fischer qui vivait totalement reclus https://image.noelshack.com/fichiers/2019/23/7/1560089684-download.jpg
daria l'amatrice de sartre dans la série éponyme https://image.noelshack.com/fichiers/2017/52/3/1514337217-alkria-copie.png
l'homme-pieuvre dans bob l'éponge avec son sentiment de supériorité se tenant à distance https://image.noelshack.com/fichiers/2018/52/2/1545751145-squidward-design-2.png
Le compositeur russe puisant son influence dans une source mystico-philosophique Scriabine https://image.noelshack.com/fichiers/2024/09/6/1709338664-image.png
Le calme et serein Einstein est souvent cité également https://image.noelshack.com/fichiers/2019/43/2/1571757891-kirbyeinsteinclair.png L'anti technologie violent qui vivait reclus dans les montagnes Kaczynski https://image.noelshack.com/fichiers/2022/11/7/1647793751-ted-lunette.png
Le philosophe du langage Ludwig Wittgenstein se retirant fréquemment pour poursuivre sa contemplation philosophique dans une solitude épurée https://image.noelshack.com/fichiers/2018/18/6/1525486396-wittgenstein-sticker.png

La team schizoïde

quand je pars faire de longues promenades ou parfois des randos j'évite consciemment les lieux fréquentés où je risque de croiser du monde, il y a une petite planification des lieux que je fréquente afin d'éviter au maximum la présence d'autrui

je ne ressentirais aucune forme de solitude et même une plus grande tranquillité à vivre dans un lieu désert, une maisonnette dans un coin perdu d'un village perdu de la diagonale du vide sans jamais sociabiliser ou rencontrer mes plus proches voisins, ou bien encore tout au nord de la scandinavie dans un village presque désert, près du large loin d'autrui
couplé à être par ex dev en TT et faire les courses très rarement en achetant des tas de conserves un maximum pour avoir à sortir le moins possible ça serait réellement bien, je serais plus heureux que je le suis actuellement, j'aime me balader pendant des heures et croiser personne c'est une sensation hyper agréable

je m'y sentirais bien, très bien et littéralement une dizaine, vingtaine, trentaine d'années sans voir personne et sans parler à personne ça serait un mode de vie qui m'irait très bien, réellement

Schizophrène maniaco-dépressif avec troubles de l'humeur par ici

Force khey

en vérité j'ai pas besoin de bienveillance ou de courage ou quoique ce soit
la dépression est une sale maladie qui est parfois très collante, l'anxiété sociale peut parfois devenir insupportable mais dans la majorité des cas je vais bien, je suis généralement en bonne santé, un peu déprimé, un peu anxieux, et schizoïde

on peut être schizoïde et en très bonne santé (ne souffrir d'aucune forme de dépression/déprime ou d'une qqconque forme d'anxiété), c'est un simple trouble de la personnalité qui n'est pas vraiment handicapant, je suis pas du tout souffrant, désintérêt total du lien social, des relations amicales/amoureuses, ça doit faire 2 ans que j'ai pas discuté plus d'1h00 avec qqun et ça ne me manque pas du tout ayant mes passions/centres d'intérêt

en vérité j'ai pas besoin de bienveillance ou de courage ou quoique ce soit, je suis pas en difficulté au fond, je me débrouille plutôt bien
la dépression est une sale maladie qui revient un peu parfois mais je pense en être guéri, l'anxiété sociale peut parfois devenir insupportable mais globalement je ne souffre pas spécialement de stress, je suis généralement en bonne santé, un peu déprimé, un peu anxieux, et schizoïde

on peut être schizoïde et en très bonne santé (ne souffrir d'aucune forme de dépression/déprime ou d'une qqconque forme d'anxiété), ce n'est pas une maladie mais davantage un trouble de la personnalité qui n'est pas vraiment handicapant, je suis pas du tout souffrant, désintérêt total du lien social, des relations amicales/amoureuses/sexuelles, je suis persuadé que ça doit faire 2 ans que j'ai pas discuté plus d'1h avec qqun et ça ne me manque pas du tout, je suis parfois "heureux" ou je crois ressentir une forme de plaisir à écouter autrui dans de rares cas mais là ça va faire 2 ou 3 ans et je ressens aucun manque ayant mes passions/centres d'intérêt

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menuiseriegang
Date de création
24 février 2024 à 17:14:24
Date de suppression
10 mars 2024 à 05:00:00
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