On reprend, car il n'y a absolument RIEN de hors charte dans mon topic
Je précise avant toute chose, je ne suis pas puceau, pas incel, pas mysogyne
Je suis tombé en dépression il y a quelques années à cause d'un mélange de cœur brisé + maladie incurable + perte d'emploi + abus sexuel qui a refait surface, et j'arrive pas à remonter la pente
C'est vraiment ça, la vie ? Galérer avec son corps, ses hormones et ses sentiments les 20 premières années, bosser 40 ans pour des miettes pour payer des factures, puis devenir vieux et crever ?
J'ai fait des études dans un domaine qui me passionne, je peux être très motivé pour faire quelque chose qui me plait, mais bordel, j'arrive pas à croire qu'on m'ait arraché du néant sans mon accord, pour ensuite me forcer à survivre, et avec le sourire de préférence sinon je plombe l'ambiance. Mais qui peut être satisfait de ça, sérieux ?
Avant je voulais des enfants, mais aujourd'hui JAMAIS de la vie je souhaiterais infliger ça à quelqu'un. On va me dire "gneu gneu tu peux très bien rendre ton enfant heureux", sauf que non, tout l'amour du monde ne pourra jamais effacer la maladie, la souffrance sentimentale, cette planète de cons, la précarité. Même si mon enfant a 0.1% de chance d'être malade ou malheureux, je ne veux pas prendre le risque de jouer à dieu et forcer une vie qui n'aura rien demandé
On fait comment pour sortir de cette boucle de zinzin ? Les boomers pensent que c'est juste de la fainéantise, les gens de mon âge tournent les yeux car la dépression ça casse les couilles (à raison). Il n'empêche que je suis là, que je me laisse vivre à défaut de trouver du sens à cette vie de merde, et quand j'ai essayé d'y mettre un terme on m'en a empêché
On fait comment pour être heureux sans pour autant vivre comme un esclave ? On fait comment pour se satisfaire de cette vie quand on réalise qu'on aurait pu provenir d'une autre paire de couilles et être mille fois plus heureux ? Il faut ignorer le réel et vivre comme un simplet ?