Mon plan pour sauver l'EDUCATION nationale :

Récemment la nouvelle ministre de l'éducation a annoncé que les classes de niveau ne seraient pas implémentées à la prochaine rentrée scolaire. Selon elle ce serait pour éviter le "tri social" des élèves. Bon évidemment c'est une raison complétement bidon qui sert à masquer la réalité du problème (le manque de discipline et de rigueur). J'ai déjà donné des cours au niveau collège et au niveau lycée et j'en suis venu à une liste de solutions - certaines simples d'autres radicales - pour redresser le niveau de l'éducation nationale. Mon programme en 7 points :

1) Auto-gérer les établissements scolaire. Donner le pouvoir de A à Z aux chefs d'établissements sur leur école, leur collège ou leur lycée. Choix des élèves, choix des profs, choix des volumes horaires, choix des options, choix des frais d'inscription. Le ministère ne fixe plus que le nombre d'heures minimal et les programmes.

2) L'Etat ne finance plus les établissements. Il verse à chaque famille une somme d'argent au début de l'année scolaire (6k pour le primaire, 9k pour le secondaire pour chaque enfant avec bonus à partir du 3ème) puis c'est aux parents de choisir dans quel établissement ils souhaitent placer leurs rejetons. Les chefs d'établissements sont libres de demander plus d'argent que les sommes fournies par l'Etat (même si le public essayera de rester proche de ces sommes).

3) Liberté totale d'instruction pour les profs. Ils suivent le programme fixé par le ministère mais utilisent les méthodes de leur choix (sous réserve de l'accord du chef d'établissement qui serait aussi l'employeur). Plus d'inspection sauf en cas de mesure disciplinaire réclamée par l'établissement ou les parents d'élèves (pour des faits graves).

4) Des examens standardisés à la fin de chaque année scolaire au niveau national avec des sujets corrigeable par ordinateur (style CAE Cambridge pour ceux qui connaissent). A la fin de chaque année les élèves sont classés au niveau national (par centile) et peuvent situer leur progression tous les ans. Les profs sont également évalués sur la progression de leurs élèves (si un prof réussi à faire monter ses élèves dans le classement il aura de bonnes évaluations). Les établissements scolaires sont eux aussi classés mais à la différence des élèves et des profs, le classement sera publié chaque année sur le site du ministère (pour faciliter le choix des parents d'élèves).

5) Sur la base des classements annuels, établir des classes de niveau pour permettre aux élèves de progresser à leur rythme, mais ce système inapplicable en l'état doit être associé avec des mesures disciplinaires efficaces. Donner des bourses aux élèves les plus performants pour leur donner l'opportunité de rejoindre les meilleurs établissements.

6) Faire sortir les mauvais éléments du système en supprimant l'obligation scolaire. Aucun chef d'établissement n'aura le devoir de prendre un élève dans son établissement. Si des élèves ultra perturbateurs ne sont plus pris nulle part, les parents auront l'obligation de donner des cours à la maison à leur rejeton ingérable jusqu'à 14 ans. Des sanctions financières pourraient également être prises par le rectorat contre les familles des élèves perturbateurs en imposant des retenues d'argent sur les fonds donnés par l'Etat pour la scolarisation.

7) Rendre leur valeur aux diplômes en faisant sortir les éléments les plus faibles dès le secondaire. Mettre en place des collèges de "professionnalisation et renforcement" pour environ 1/4 des élèves. La 6ème/5ème seraient consacrées au rattrapage des lacunes prises au primaire. La 4ème/3ème seraient orientées vers une professionnalisation rapide grâce à des stages rémunérés en entreprise.
Même sélection au brevet où au moins 1/3 des effectifs devraient être orientés vers les filières "techniques". La classe de seconde "technique" prendrait la forme d'une alternance de stage rémunérés de découverte en entreprise et de cours utiles à l'exercice d'un travail technique qualifié. Les classes de première et de terminales seront spécialisées dans des domaines spécifiques (informatique, électronique, hôtellerie, mécanique etc.) et alterneront une fois de plus entre des stages en entreprises (rémunérés) et des cours en classe.

8) Internationaliser l'école en proposant dès le primaire une seconde langue européenne obligatoire pour tous les élèves. L'enseignement serait bilingue et alternerait entre le français et la langue cible un jour sur deux (évidemment au primaire on ne dira que quelques mots en anglais ou en allemand). Apprentissage obligatoire de 2 langues étrangères à partir de la 6ème dans les filières générales. Niveau B2 en langue étrangère exigé pour passer à l'université.

Le 21 février 2024 à 11:38:55 :

Yes je sais

En même temps y a du pain sur la planche

Le 21 février 2024 à 11:38:42 :
y'a du bon

Merci khey

6) Faire sortir les mauvais éléments du système en supprimant l'obligation scolaire.

On en fait quoi ensuite ? genre le gamin de 11ans qui a plus cours il va où ?

Le 21 février 2024 à 11:36:48 MagnaAlbaEurop2 a écrit :
2) L'Etat ne finance plus les établissements. Il verse à chaque famille une somme d'argent au début de l'année scolaire (6k pour le primaire, 9k pour le secondaire pour chaque enfant avec bonus à partir du 3ème) puis c'est aux parents de choisir dans quel établissement ils souhaitent placer leurs rejetons. Les chefs d'établissements sont libres de demander plus d'argent que les sommes fournies par l'Etat (même si le public essayera de rester proche de ces sommes).

Tu réalises que la frange de la population en grande partie responsable de la déliquescence de l'EN en a absolument rien a foutre que leurs gosses aillent à l'école, et que c'est juste leur offrir un cheque cadeau?

Le 21 février 2024 à 11:41:53 :

6) Faire sortir les mauvais éléments du système en supprimant l'obligation scolaire.

On en fait quoi ensuite ? genre le gamin de 11ans qui a plus cours il va où ?

L’op est complètement taré

Le 21 février 2024 à 11:40:52 :
La somme d'argent pour les parents, vu pas mal de casse-os, tu peux être sûr qu' elle sera dilapidée dans autre chose que dans l'éducation du gamin

C'est un argument qui revient souvent autour des primes données par l'Etat concernant les aides pour l'achat des fournitures en début d'année. Je crois avoir lu que les détournement de ce genre d'aide est souvent très faible.

Après le montant que j'ai indiqué dans mon topic (6k au primaire et 9k dans le secondaire) est volontairement très faible. Premièrement parce que l'EN doit faire impérativement des économies mais aussi parce que ça limite les chances de fraudes puisque la seule façon de détourner ses fonds ça serait de ne pas scolariser son gamin (donc de faire l'école à la maison).

Le 21 février 2024 à 11:41:53 :

6) Faire sortir les mauvais éléments du système en supprimant l'obligation scolaire.

On en fait quoi ensuite ? genre le gamin de 11ans qui a plus cours il va où ?

L'obligation scolaire existerait toujours. Je me suis mal exprimé. Les parents devront donner classe à la maison (je crois que c'est dit dans mon topic) jusqu'aux 14-15 ans de l'élève. L'Etat donnera toujours les fonds scolaires aux familles (en les diminuants) pour leur permettre de faire ponctuellement appel à des professeurs particuliers en cas de difficulté.

Le 21 février 2024 à 11:43:51 :

Le 21 février 2024 à 11:36:48 MagnaAlbaEurop2 a écrit :
2) L'Etat ne finance plus les établissements. Il verse à chaque famille une somme d'argent au début de l'année scolaire (6k pour le primaire, 9k pour le secondaire pour chaque enfant avec bonus à partir du 3ème) puis c'est aux parents de choisir dans quel établissement ils souhaitent placer leurs rejetons. Les chefs d'établissements sont libres de demander plus d'argent que les sommes fournies par l'Etat (même si le public essayera de rester proche de ces sommes).

Tu réalises que la frange de la population en grande partie responsable de la déliquescence de l'EN en a absolument rien a foutre que leurs gosses aillent à l'école, et que c'est juste leur offrir un cheque cadeau?

Je pense que justement beaucoup de gens n'en ont rien à foutre de l'EN parce qu'ils considèrent l'instruction comme un don naturel allant de soi. Avec ce système on responsabilise les parents en les forçant à s'intéresser à l'éducation de leurs enfants.

En plus si les parents refusent de scolariser leurs gosses ils devront faire l'école à la maison. Avec des contrôle à la clé (comme c'est le cas actuellement)

Le 21 février 2024 à 11:46:42 :

Le 21 février 2024 à 11:41:53 :

6) Faire sortir les mauvais éléments du système en supprimant l'obligation scolaire.

On en fait quoi ensuite ? genre le gamin de 11ans qui a plus cours il va où ?

L'obligation scolaire existerait toujours. Je me suis mal exprimé. Les parents devront donner classe à la maison (je crois que c'est dit dans mon topic) jusqu'aux 14-15 ans de l'élève. L'Etat donnera toujours les fonds scolaires aux familles (en les diminuants) pour leur permettre de faire ponctuellement appel à des professeurs particuliers en cas de difficulté.

Deux parent devrons donnée cours à leur enfant alors qu'ils travaillent ? Ils font comment pour trouver le temps ? tu fais comment pour vérifier que les cours sont bien mis en place ? Si le parent à aucune education comment il fait pour enseigner à son enfant ?