Passer de l'Antiquité au Moyen-Age, passer de la lumière à la barbarie...
Le 15 février 2024 à 15:25:32 :
Le 15 février 2024 à 15:18:00 :
Le 15 février 2024 à 15:16:49 :
Le 15 février 2024 à 15:15:35 :
Le 15 février 2024 à 15:14:12 :
> Le 15 février 2024 à 15:12:50 :
>Tu vas encore supprimer ton topic à la première contradiction.
> D'ailleurs ton second post le prouve bien. Ce qui est mis entre guillemets est tout à fait exact et tu es incapable de le contredire.
Il a raison sur le commerce fortement réduit durant le Haut Moyen-Age mais l'ignorant que tu es l'admettra jamais.
Logique vu que c'est complètement faux.
Il a été prouvé maintes et maintes fois que ls conquêtes germaniques puis arabo-musulmanes ont bloqué le commerce méditerranéen. Continue de cope.
Source ?
"Le déclin des villes et du grand commerce fragmente un Occident où le pouvoir est surtout exercé par les propriétaires de grands domaines ( villae ) et l’Eglise. Mais la richesse de ces nouveaux puissants est essentiellement fondée sur des terres et sur des hommes devenus des serfs ou des paysans à l’indépendance réduite. Les services de ces paysans comportent surtout une obligation de corvées, des redevances en produits agricoles, mais aussi une petite partie de redevances en numéraire, celui-ci leur étant procuré par l’intermédiaire de marchés locaux peu développés. L’Eglise, et notamment les monastères, par l’intermédiaire de la dîme, dont une partie est payée en argent, et de l’exploitation de ses domaines, transforme la plus grande partie de ses revenus monétaires en thésaurisation. Les monnaies et le métal précieux qu’elles renferment, les lingots d’or et d’argent sont transformés en objets d’orfèvrerie qui, renfermés dans les trésors d’églises et de monastères, constituent une réserve monétaire. Lorsque le besoin s’en fait sentir, ces objets sont fondus pour la fabrication de monnaie. Cette pratique, qui s’étendra d’ailleurs en dehors de l’Eglise aux grands seigneurs et même aux rois, souligne la relative faiblesse des besoins des hommes du Moyen Age en monnaie. Signalons sur ce point que, comme l’avait bien remarqué Marc Bloch, cette pratique prouve aussi que l’Occident du haut Moyen Age n’accorde pas de valeur au travail de l’orfèvre et à la beauté des objets qu’il fabrique. La pénurie de monnaie est donc l’une des faiblesses caractéristiques du haut Moyen Age dans le domaine économique, à la fois comme moyen de richesse et de puissance"
Qu'as-tu compris dans ce que tu viens de lire ?
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Les temps médiévaux, on a tendance à les voir comme une époque où l'obscurantisme régnait. Un obscurantisme qui viendrait de la religion chrétienne enfermée dans des pratiques populaires avec leurs superstitions. On voit bien que les Grecs et les Romains de l'Antiquité, qui n'avaient pas subi l'oppression, le joug du christianisme, échappaient soit disant à l'oppression morale comme intellectuelle. Comme si ces hommes étaient nécessairement libres. Pour ce qui est du Moyen Age en revanche, combien d'auteurs ont condamné le christianisme jusqu'à la caricature? Et cela dure depuis 1700. En donnant une image fort détestable de l'église, ils transmettaient des idées fausses aux générations futures. Ce courant soit disant historique, latent dès les philosophes comme chez Voltaire ou Rousseau, s'est fait renforcé par l'ambiance anticléricalisme des années 1890 jusqu'aux années 1910. Et encore par la remise en question de certains croyances et valeurs, de formes de vie religieuse, à l'intérieur même de l'Eglise romaine. Avec cela, la détestation et le mépris de l'église n'a fait que s'agrandir avec le temps chez une faction non négligeable de notre société. Bien évidemment, l'ignorance de certains dramaturges et romanciers n'ont pas aidé, loin de là. Combien de personnages ont été dressés et décrits pour incarner l'obscurantisme, l'intolérance et la stupidité? Même Balzac et Victor Hugo s'y sont par moment mis. Comme si cette société médiévale avait été étouffée par le joug des clercs, des évêques et des abbés.
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
En Angleterre c'est le début de l'ère des indicateurs prélastiques et en Europe continentale l'économie est plus monétaire mais aussi instable. On a des dizaines de milliers de contrats notariaux dans les minutiers génois. Pour quelques régions, des comptes royaux seigneuriaux et urbains signalant des cours de grains et des montants de gages. Mais ces sources sont disparates et hétérogènes. Et traiter ces donnés est rendu plus dur par les facteurs monétaires, économiques et métrologiques. Les chiffres extraits des minutiers génois par exemple permettent ils d'étudier la formation des prix des draps? Les cours différents d'un même produit le même jour incitent à la prudence. Il ne faut pas oublier l'aspect de cloisonnement des économies régionales. L'archevêque de Sens, Gautier, expliquait la nécessité d'avoir fondé en 3 villages des environs de Nangis de nouvelles églises dont il a donné le patronage au chapitre cathédral. Des centaines de témoignages comme cela existent et montrent la pression démographique existant en Occident au début du XIIIème siècle. Pierre Chaunu parle de " monde pleine ". Elle devient ensuite élément premier du blocage quand la retombée des défrichements commence et que la productivité du travail stagne. Après 1300, la pression se mue en saturation. On peut presque parler de surpopulation au vu des capacités de production de l'économie occidentale. Des documents statistiques et recensements fiscaux sont là, faisant des approches quantitatives à l'échelle de régions entières. S'agissant de fouage c'est dur car il faut définir la nature, réelle ou fiscale du feu.
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Des formes d'organisations dès le XIIème siècle apparaissent dans le secteur de la transformation et du commerce de détail. L'artisanat s'organise en métiers. Mais dans la langue française les termes d'artisan, de corporation, boutiques doit prémunir du danger d'anachronisme. On parle de jurandes, arti, Handwerke, métiers et ghildes and les textes médiévaux pour parler de groupements professionnels. Le régime corporatif ne s'imposer pas partout, à toutes. Les corporations ne s'imposent pas à tous les travailleurs et métiers. Manoeuvres et ouvriers non qualifiés n'en font pas partir. A Lyon il faut attendre le XVIème siècle et en France l'Est et l'Ouest le connaissent peu. Les origines et la naissance des associations professionnelles ne sont pas facile à étudier et les groupes professionnels de la Rome antique ont disparu dans les villes de l'Italie byzantine ou de l'Italie barbare au VIIème et VIIIème siècles? Associations de métiers se font 4 ou 5 siècles plus tard sur des bases différentes. L'intervention de membres de l'aristocratie dans les réunions de marchands ou d'artisans à Milan avant 1068 et à Florence a faire supposer qu'elles étaient nées d'initiatives seigneuriales. Dans certaines villes d'Empire notamment le groupement artisanal organisé prend place dans le cadre seigneurial. A Strasbourg le " maître " est installé à la tête d'un métier par le burgrave de l'évêque. Dans le nord est de la France à Paris, et en Angleterre, des réunions de marchands étaient là avant l'organisation en métiers. Dans des villes anglaises du XIIème siècle il y avait des ghildes de négociants contrôlant commerce et fabrication des produits mais on ignore si les paysans en faisaient partie. Il faut distinguer ces ghildes marchandes comme celle connue de Saint Omer, des associations artisanales apparaissant plus tard.
Dans la formation de ces dernières la composante religieuse semble la plus importante. La piété et l'entraide ont souvent préparé la voie à l'organisation professionnelle. C'est le cas des fèvres de Caen au XIIème siècle se changeant en métier. Mais dans d'autres endroits comme le Languedoc, les confréries apparaissent bien après les métiers. Et parfois il y a coincidence entre une confrérie et une profession déterminée mais dans bien des cas la confrérie regroupe des confrères de plusieurs professions et non professionnels. Dans l'ensemble les métiers se sont organisés plutôt sur le tard. Ceux non susceptible d'exercer un trop grand pouvoir économique notamment les victuaillers se forment les premiers à partir du deuxième tiers du XIIème siècle. Avant 1130 le métier de cordonnier se constitue et celui des pelletiers entre 1154 et 1189. Celui des tanneurs entre 1170 et 1189. En 1162 les bouchers de Paris ont des privilèges de Louis >VII puis de Philippe Auguste en 1182 - 1183 obtiennent leurs premiers statuts. Dès avant 1200 de nombreuses villes de la France d'oil, Saint Denis, Cambrai, Douai, Pontoise, Amiens, Rouen, Chartres, Bourges, Paris ont des métiers organisés. En France d'o notamment ils émergent au XIIème siècle et à Toulouse l'établissement consulaire de 1152 réglemente le fonctionnement des métiers de l'alimentation, meunerie en particulier. Les tanneurs ont des statuts en 1158, les bouchers en 1184. Le comte Raymond V et les consuls imposent en 1181 des normes de bénéfices ou de salaires aux revendeurs de bois, maçons et charpentiers. Il y a plusieurs types d'organisations coopératives et le plus fréquent est celui de la jurande ou dit métier juré des villes du Bassin parisien.
Association professionnel fondée sur le serment prêté par ses membres de respecter les statuts et de se porter assistance mutuelle. Il accède à la personnalité juridique et à la prérogative de réglementer la profession lui même et d'y exercer la police via octroi et confirmation de statuts. En Flandre, Italie, France du Midi, les institutions urbaines ont déjà acquis une grande force et les métiers quoiqu'ayant une personnalité juridique, soumis à une réglementation promulguée par l'autorité municipale. Ce sont les métiers dits réglés; L'Espagne a pour sa part des artisans regroupés en confréries à délimitation professionnelle ou non. L'organisation interne reste stricte dans tous les cas et la hiérarchie se fait à 3 niveaux à savoir maîtres, apprentis et valets. Les maîtres doivent être compétents et avoir une capacité financière. Dès le XIIIème siècle dans des professions comme celle des chapuiseurs à Paris, la réalisation d'un chef d'oeuvre est imposé après l'apprentissage pour accéder à la maîtrise de même que le paiement d'un droit d'entrée. Les maîtres sont seuls membres à part entière de la corporation et choisissent les procureurs et chefs de corporation. Les apprentis sont des maîtres en puissance. Les statuts fixent les conditions d'apprentissage et le " Livre des métiers " d'Etienne Boileau précise sa durée pour 47 des 101 métiers recensés. Elle va de 2 à 4 ans jusqu'à 12 ans dans 3 cas, et s'établit le plus fréquemment, à savoir pour 31 professions, entre 8 et 10 ans. L'apprenti est nourri et logé. Il reçoit rémunération et formation. Les valets sont quant à eux salariés de leurs maîtres et restent à vie dans cet état.
Les conditions d'embauche et de travail sont variables. Dans d'autres villes il y a des différences entre métiers dits majeurs et mineurs, entre anciens, " jeunes " maîtres, comme dans des villes languedociennes. Une différence importante est celle opposant les grands maîtres, donneurs d'ouvrage, aux menus, qui sont exécutants. A Paris il y avait la catégorie des " grans mestres tisserans qui font fere dras par lesdiz menus mestres ". Le système corporatif est dominé par ces grands marchands. A Plaisance, il y a division entre métiers dépendants du monde des affaires dont les chefs d'ateliers reçoivent la matière première pour la transformer en produit fini, et les métiers indépendants, liés au marché régional et local, cordonniers, bouchers, pelletiers entre autres. Les prescriptions rigides relativement à l'organisation du travail visent à éviter la concurrence entre maîtres à l'intérieur et l'extérieur de chaque corporation. La surveillance faite par les chefs de métiers sur les échoppes et le contrôle d'un produit aux différents stades de la fabrication doivent empêcher la fraude et de veiller à la bonne réputation de la profession auprès des acheteurs. La limitation de l'outillage, achats de matières premières, du nombre d'apprentis, le contrôle des prix et l'interdiction d'innover dans les procédés de fabrication sont faits pour enrayer tout mouvement de concentration. L'institution corporative apparait comme conforme à un idéal de stabilité bien que les gens de métiers aient apporté quelques souplesses à son fonctionnement.
Donc dire qu'il y eu effondrement des échanges ou du système monétaire n'a aucun sens.
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Bien des historiens parlent d'apogée de la croissance pour parler du long XIIIème siècle entre 1180 et 1330. Les décennies 1180 - 1220 inaugurent un autre stade de développement pour la majeure partie de la chrétienté latine. Le fait économique émerge. Et l'équipement techniques connait de grandes avancées dans les villes et les campagnes. Grâce à l'arbre à came, les utilisations du moulin deviennent divers, que ce soit pour fabriquer le fer pour le foulage. Il y a plus d'échanges et les liaisons se sont entre les 2 principaux foyers d'activité économique à sa voir le foyer méditerranéen et le foyer de la mer du Nord. On voit des Italiens en Angleterre et des Arrageois en Grèce. Les foires de Champagne prennent une dimension internationale. Les historiens se sont demandés si la poussée inflationnistes synonyme de croissance connaissant l'Angleterre au tournant des années 1200 a été un phénomène spécifique à l'économie insulaire ou si c'était un phénomène commun en Europe du Nord Ouest? La forte hausse des prix anglais fait objet d'interprétations différentes qu'elles soient démographiques ou monétaires. Augmentation de la demande à cause du changement démographique ou alors gonflement de la masse monétaire à cause de l'essor des exportations de laine vers la Flandre? Source :e P.D.A. Harvey. Ou faire lien entre montée des prix en Angleterre et augmentation de la production des mines d'argent en Europe et faire jouer à ces dernières un rôle similaire aux mines espagnoles du Nouveau Monde au XVIème siècle? De gisements d'argent sont trouvés à Christiansdrof près de Freiberg dans la Saxe.
Ca plus l'exploitation des mines de Bohême et Hongrie. A partir de techniques numismatiques il faut faire des vérifications sur les variations de la masse monétaire en Flande, Cologne et Aix la Chapelle. Il y a eu une monétarisation de l'économie au XIIIème siècle. Source : " Infra, Page 251. En corrélation avec le mouvement de l'économie, le progrès général de la culture et des traditions administratives à l'échelle régionale, plusieurs types de documents se répandent disant la préoccupation nouvelle d'apprécier la valeur des choses et d'établir des bilans. Dans la deuxième moitié du XIIème siècle, se fait sentir le besoin d'une comptabilité précise et il y avait intérêt à conserver. Henri de Bois et sa " constitutio expense cluniaci "illustrait la nouvelle approche du chiffre économique avec un aspect pratique l'emportant désormais sur l'aspect théorique.Les premiers instruments des finances princières se développent comme les computa des premiers contre rois catalans ou le gros brief flanad en 1187. Sur les computa on retrouve inventaires de revenus et droits, donations à ferme, cessions de gages, reconnaissances et extinctions de dettes, comptes rendus d'exercice, ordres de vente et d'achat,...
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Une triple fonction de la monnaie était reonnue dans l'Antiquité classique, à savoir celle de mesure des valeurs, de réserve de valeur et d'intermédiaire de transactions. Pour cela on peut utiliser autre chose que les pièces de monnaie. Le français n'a que le terme de monnaie que ce soit monnaie, pièce de métal ou monnaie, facteur économique là où l'anglais distingue money et coin et l'allemand Geld et Munze. Les pièces de monnaie n'étaient pas au Moyen Age seul moyen de paiement car divers matériaux comme les métaux précieux sous forme de lingot, vaisselle ou bijoux, les épices comme le poivre, des fourrures ou morceaux d'étoffe comme à Novgorod ou Prague au Xème siècle pouvaient servir de réserves de valeur et d'intermédiaire des échanges. Les économistes médiéviste utilisent souvent la méthode d'Irvin Fisher. Sa formule est MV = OT. M désigne la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P les prix et T le volume des biens et services faisant l'objet de transactions. Or difficile de mesurer la vitesse de circulation et la formule révisée de Milton Friedman décrit V comme une constante, ici demande de monnaie, qui serait invérsement proportionnel au PNB. Là aussi difficile d'évaluer un PNB vu les sources venant des temps médiévaux. Mais ces réflexion sont bien plus avancées du côté des historiens de l'économie de l'Angleterre médiévale grâce aux sources sur les mouvements des prix quoique pas plus riches de beaucoup qu'ailleurs mais au moins elles sont homogènes dans l'espace avec les mêmes mesures et la même monnaie dans le royaume comme au temps de la relative stabilité de l'esterlin ( sterling ) dispensant de faire des indexations de prix souvent discutables, sur le métal.
Une autre approche monétaire médiévale met l'accent sur l'inaptation aux réalités médiévales de la grille de lecture proposée par Aristote sur les 3 fonctions de la monnaie. Des historiens anglo saxons préfèrent une approche anthropologique plutôt qu'économique fondée sur des exemples comme l'Angleterre du VIème siècle où l'égalité des valeurs n'était pas au centre des échanges lesquels reposaient sur des dons croisés et sur des intermédiaires non monétaires. La fonction symbolique de la monnaie dans des paiements de l'époque féodale est mise en xerrgue et d'un autre côté Michael Hendy explique que dans l'Empire byzantin la monnaie ne sortait pas des circuits fiscaux et administratifs, excluant toute influence des marchands sur l'économie monétaire byzantine. Aussi l'Angleterre est l'un des seuls payer où on a des sources fiables sur l'évaluation de la masse monétaire dès le XIIème siècle. Lors des refontes de l'ensembles des monnaies en circulation, les chiffres de production des ateliers monétaires en donnent une image assez précise et pour les autres moments il faut pondérer les chiffres de production des monnaies par la durée de leur circulation et par un coefficient de déperdition ( usure, perte, thésaurisation, exportation ).
A partir des années 570 on voit apparaître les monnayages au nom des rois mérovingiens ostrogoths et surtout wisigoths. Plus d'imitations occidentales aux noms des successeurs de Justin II qui est mort en 578. Seul en Provence les émissions d'imitations aux noms des empereurs byzantins continuent jusque sous Héraclius sans doute vers 610. La typologie de ces pièces est figée après 580 et se détache un peu du modèle byzantin. Avant les changements d'empereurs ou simplement de type monétaire ont été repris immédiatement sur les monnaies d'or des princes barbares : sur les soldi de Théodebert comme sur ceux de Justinien la Victoire tient successivement une crois puis un globe. Les relations entre Byzance se sont peut être ralenties et il est possible également qu'une réforme monétaire soit arrivée car les solidi et tremisses gaulosi adoptent un poids réduit d'un huitième par rapport à l'étalon romain ( tremissis de 1,3 gramme ). Il n'y a que des exemples légers et sans doute usés dans les trésors de Chinon et d'Alise, datables de 550.
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Une triple fonction de la monnaie était reonnue dans l'Antiquité classique, à savoir celle de mesure des valeurs, de réserve de valeur et d'intermédiaire de transactions. Pour cela on peut utiliser autre chose que les pièces de monnaie. Le français n'a que le terme de monnaie que ce soit monnaie, pièce de métal ou monnaie, facteur économique là où l'anglais distingue money et coin et l'allemand Geld et Munze. Les pièces de monnaie n'étaient pas au Moyen Age seul moyen de paiement car divers matériaux comme les métaux précieux sous forme de lingot, vaisselle ou bijoux, les épices comme le poivre, des fourrures ou morceaux d'étoffe comme à Novgorod ou Prague au Xème siècle pouvaient servir de réserves de valeur et d'intermédiaire des échanges. Les économistes médiéviste utilisent souvent la méthode d'Irvin Fisher. Sa formule est MV = OT. M désigne la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P les prix et T le volume des biens et services faisant l'objet de transactions. Or difficile de mesurer la vitesse de circulation et la formule révisée de Milton Friedman décrit V comme une constante, ici demande de monnaie, qui serait invérsement proportionnel au PNB. Là aussi difficile d'évaluer un PNB vu les sources venant des temps médiévaux. Mais ces réflexion sont bien plus avancées du côté des historiens de l'économie de l'Angleterre médiévale grâce aux sources sur les mouvements des prix quoique pas plus riches de beaucoup qu'ailleurs mais au moins elles sont homogènes dans l'espace avec les mêmes mesures et la même monnaie dans le royaume comme au temps de la relative stabilité de l'esterlin ( sterling ) dispensant de faire des indexations de prix souvent discutables, sur le métal.
Une autre approche monétaire médiévale met l'accent sur l'inaptation aux réalités médiévales de la grille de lecture proposée par Aristote sur les 3 fonctions de la monnaie. Des historiens anglo saxons préfèrent une approche anthropologique plutôt qu'économique fondée sur des exemples comme l'Angleterre du VIème siècle où l'égalité des valeurs n'était pas au centre des échanges lesquels reposaient sur des dons croisés et sur des intermédiaires non monétaires. La fonction symbolique de la monnaie dans des paiements de l'époque féodale est mise en xerrgue et d'un autre côté Michael Hendy explique que dans l'Empire byzantin la monnaie ne sortait pas des circuits fiscaux et administratifs, excluant toute influence des marchands sur l'économie monétaire byzantine. Aussi l'Angleterre est l'un des seuls payer où on a des sources fiables sur l'évaluation de la masse monétaire dès le XIIème siècle. Lors des refontes de l'ensembles des monnaies en circulation, les chiffres de production des ateliers monétaires en donnent une image assez précise et pour les autres moments il faut pondérer les chiffres de production des monnaies par la durée de leur circulation et par un coefficient de déperdition ( usure, perte, thésaurisation, exportation ).
A partir des années 570 on voit apparaître les monnayages au nom des rois mérovingiens ostrogoths et surtout wisigoths. Plus d'imitations occidentales aux noms des successeurs de Justin II qui est mort en 578. Seul en Provence les émissions d'imitations aux noms des empereurs byzantins continuent jusque sous Héraclius sans doute vers 610. La typologie de ces pièces est figée après 580 et se détache un peu du modèle byzantin. Avant les changements d'empereurs ou simplement de type monétaire ont été repris immédiatement sur les monnaies d'or des princes barbares : sur les soldi de Théodebert comme sur ceux de Justinien la Victoire tient successivement une crois puis un globe. Les relations entre Byzance se sont peut être ralenties et il est possible également qu'une réforme monétaire soit arrivée car les solidi et tremisses gaulosi adoptent un poids réduit d'un huitième par rapport à l'étalon romain ( tremissis de 1,3 gramme ). Il n'y a que des exemples légers et sans doute usés dans les trésors de Chinon et d'Alise, datables de 550.
Le 15 février 2024 à 15:11:36 :
Passer d'une époque au riche foisonnement philosophique et spirituelle aux siècles obscurs en un rien de temps...Imaginez un instant, tout ce flot de connaissances scientifiques et techniques accumulées par les Grecs et les Romains, significativement avancés dans des domaines tels que les mathématiques, la philosophie, l'architecture et l'ingénierie, a été perdu ou négligé pendant le Moyen Âge pour plusieurs raisons (invasions barbares, morcellements politiques, la prédominance de l'Église catholique)...
Passer d'une riche civilisation urbaine rythmée par une myriade de villes et de cités, chacune ayant leur Forum et des infrastructures avancées (telles que des systèmes d'égouts, des aqueducs, des routes pavées, et des bâtiments impressionnants...) à un retour à des modes de vie plus ruraux avec une économie reposant essentiellement sur l'agriculture...
Les échanges qui, jadis, se faisant à l'échelle Méditerranéenne, étaient assimilables à une première mondialisation, témoignaient de l'interaction de plusieurs peuples et de cultures différents sous l'égide du commerce... pour au final se rétracter considérablement à l'époque médiévale et s'opérer à une échelle locale très restreinte dans un espace méditerranéen plus divisé que jamais
L'effondrement du système monétaire
Charlemagne qui vit dans son château en bois alors que l'empereur Auguste, huit siècles avant, avait son palais fait entièrement de marbre
Une triple fonction de la monnaie était reonnue dans l'Antiquité classique, à savoir celle de mesure des valeurs, de réserve de valeur et d'intermédiaire de transactions. Pour cela on peut utiliser autre chose que les pièces de monnaie. Le français n'a que le terme de monnaie que ce soit monnaie, pièce de métal ou monnaie, facteur économique là où l'anglais distingue money et coin et l'allemand Geld et Munze. Les pièces de monnaie n'étaient pas au Moyen Age seul moyen de paiement car divers matériaux comme les métaux précieux sous forme de lingot, vaisselle ou bijoux, les épices comme le poivre, des fourrures ou morceaux d'étoffe comme à Novgorod ou Prague au Xème siècle pouvaient servir de réserves de valeur et d'intermédiaire des échanges. Les économistes médiéviste utilisent souvent la méthode d'Irvin Fisher. Sa formule est MV = OT. M désigne la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P les prix et T le volume des biens et services faisant l'objet de transactions. Or difficile de mesurer la vitesse de circulation et la formule révisée de Milton Friedman décrit V comme une constante, ici demande de monnaie, qui serait invérsement proportionnel au PNB. Là aussi difficile d'évaluer un PNB vu les sources venant des temps médiévaux. Mais ces réflexion sont bien plus avancées du côté des historiens de l'économie de l'Angleterre médiévale grâce aux sources sur les mouvements des prix quoique pas plus riches de beaucoup qu'ailleurs mais au moins elles sont homogènes dans l'espace avec les mêmes mesures et la même monnaie dans le royaume comme au temps de la relative stabilité de l'esterlin ( sterling ) dispensant de faire des indexations de prix souvent discutables, sur le métal.
Une autre approche monétaire médiévale met l'accent sur l'inaptation aux réalités médiévales de la grille de lecture proposée par Aristote sur les 3 fonctions de la monnaie. Des historiens anglo saxons préfèrent une approche anthropologique plutôt qu'économique fondée sur des exemples comme l'Angleterre du VIème siècle où l'égalité des valeurs n'était pas au centre des échanges lesquels reposaient sur des dons croisés et sur des intermédiaires non monétaires. La fonction symbolique de la monnaie dans des paiements de l'époque féodale est mise en xerrgue et d'un autre côté Michael Hendy explique que dans l'Empire byzantin la monnaie ne sortait pas des circuits fiscaux et administratifs, excluant toute influence des marchands sur l'économie monétaire byzantine. Aussi l'Angleterre est l'un des seuls payer où on a des sources fiables sur l'évaluation de la masse monétaire dès le XIIème siècle. Lors des refontes de l'ensembles des monnaies en circulation, les chiffres de production des ateliers monétaires en donnent une image assez précise et pour les autres moments il faut pondérer les chiffres de production des monnaies par la durée de leur circulation et par un coefficient de déperdition ( usure, perte, thésaurisation, exportation ).
A partir des années 570 on voit apparaître les monnayages au nom des rois mérovingiens ostrogoths et surtout wisigoths. Plus d'imitations occidentales aux noms des successeurs de Justin II qui est mort en 578. Seul en Provence les émissions d'imitations aux noms des empereurs byzantins continuent jusque sous Héraclius sans doute vers 610. La typologie de ces pièces est figée après 580 et se détache un peu du modèle byzantin. Avant les changements d'empereurs ou simplement de type monétaire ont été repris immédiatement sur les monnaies d'or des princes barbares : sur les soldi de Théodebert comme sur ceux de Justinien la Victoire tient successivement une crois puis un globe. Les relations entre Byzance se sont peut être ralenties et il est possible également qu'une réforme monétaire soit arrivée car les solidi et tremisses gaulosi adoptent un poids réduit d'un huitième par rapport à l'étalon romain ( tremissis de 1,3 gramme ). Il n'y a que des exemples légers et sans doute usés dans les trésors de Chinon et d'Alise, datables de 550.
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- Psychopathe-II
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- 15 février 2024 à 15:11:36
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