L’hommage aux Invalides, qui commencera à 11 h 45 et doit durer une heure, commencera par l’entrée des portraits des victimes dans la cour d’honneur, puis l’interprétation du Kaddish (prière aux morts) de Maurice Ravel, suivie d’un discours du chef de l’Etat. Emmanuel Macron, qui avait été critiqué pour son absence lors de la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre dernier, doit ensuite s’entretenir avec les familles, dont beaucoup ont été acheminées d’Israël par un vol spécial.
La cérémonie, sous très haute sécurité, sera placée sous le signe de la «lutte contre l’antisémitisme», souligne l’Elysée. «Il est patent, pour qui veut bien le voir, qu’il y avait quand même une dimension […] antisémite dans les actes terroristes qui ont été perpétrés le 7 octobre», relève un conseiller présidentiel. «Il suffit d’en regarder le détail, l’acharnement, la cruauté déployée. Tout ça renoue avec des formes d’expression ultraviolentes, antisémites, auxquelles malheureusement l’humanité a déjà été confrontée».