ce n'est pas adam qui est parfait, c'est l'homme, l'homme comme dans le mythe d'aristophane dans un sens, l'androgyne non séparé. Une fois qu'homme et femme sont séparés, ils ne sont plus parfaits, et ils souffrent justement de cette séparation et veulent retrouver cette "perfection", ce qui leur manque, Eve étant séduite par le discours du serpent pense combler ce manque, et Adam dans le rejet de la faute vers Eve. Un péché nécessaire pour voir advenir l'homme descendu du paradis perdu.
Après pour la circoncision, c'est l'interprétation dans l'ancien testament, ce n'est pas dieu qui parle, mais l'homme interprétant le message de dieu, comme Abraham qui faillit tuer son propre fils. Jésus vient d'ailleurs non pas rendre caduc la loi de dieu, mais l'accomplir, elle ne passe plus par des interprètes pouvant déformer le message de dieu, mais par la parole de dieu incarnée dans le corps du christ, par le verbe qui se fit chair, le message de dieu est le même du début à la fin, dieu n'est pas dur puis tout amour dans le nouveau testament, c'est l'homme qui comme les pharisiens ont interprété fut un temps la loi durement, ce qui fait que ces mêmes pharisiens doutent que jésus soit le prophète tant attendu puisqu'il se refuse de lapider la femme adultère.
Jésus lui respecte la loi de manière sensible, ce qui importe et ce qui est au commencement c'est le verbe, le symbolique, ce qui sort et non ce qui rentre dans la bouche, la circoncision, le dogme, c'était encore ce qui rentrait dans la bouche, jésus vient accomplir la loi, apporter le glaive, séparer l'homme de ses parents, il fait comme dieu, il sépare, séparant l'homme de la femme, l'homme du paradis perdu et instituant différents langages, et l'homme de sa famille. C'est cela l'amour, la mère qui aime n'est pas celle qui accapare son enfant, mais celle qui accepte la séparation, la coupure, une coupure nécessaire qui entraine une souffrance, Adam souffre par le travail, Eve par l'accouchement, mais encore une fois une souffrance nécessaire à la vie, si on nie la souffrance, on nie la vie, on envie le paradis perdu que dieu nous refuse lors de la tour de babel.
C'est par le manque, tout comme le disait platon, que l'homme désir, dieu par la loi et l'interdit institue le désir, la mort de dieu, l'homme n'a pas su faire avec, il a cru bon d'abattre l'interdit, mais il n'a pas su créer une moral supérieure basée sur la raison. Et prendre la génèse de manière littérale, c'est faire le jeu du scientiste, ou pour le domaine religieux, du pharisien, le créationnisme est une idée stupide, du pharisien qui prend tout au pied de la lettre, alors que jésus combat justement cette idée même. Il parle en paraboles pour que tout le monde comprenne, la génèse c'est du symbolique, ca explique l'ordre du désir, de la femme vers l'homme et inversement, ça n'explique pas comment le monde s'est crée de manière réelle, mais symboliquement.
Ce ne sont pas des faits, la science s'intéresse aux faits, la vérité elle seul dieu la connait, elle est une et indivisible, et comme nous parlons, comme nous sommes divisés, nous ne pouvons dire toute la vérité, il y'a toujours un manque à être et à dire, on ne peut même par la science dire qu'une part de la vérité, mais jamais toute la vérité, et en disant qu'une part de vérité c'est un mensonge que nous disons.
Faut bien le retirer pour s'en servir
