J’en ai tellement plein le cul de me coltiner certaines têtes de cons au boulot. Je bosse à l’hôpital, et avec les années, certains profils se distinguent dans les équipes.
Les Aigris.
Ceux qui n’ont rien pour eux. Râlent pour un rien. Se permettent des critiques sur ton boulot et ne remarquent pas que leur comportement nuit à l’ambiance générale et donc au boulot de toute l’équipe.
Souvent ils cochent plusieurs des critères suivants :
- moches
- vieux
- tare physique distincte qu’ils ont sans doute trainé toute leur vie et sujet a des moqueries, et la garde comme une rancoeur envers l’humanité toute entière et la font ressortir au boulot
- étroitesse d’esprit, n’entende pas ta façon de voir les choses, il n’y a que la sienne qui est bonne. Sait tout sur tout.
- réactionnaire « avant c’était pas comme ça »
- n’hésite pas à pointer du doigt des collègues quand ils sont absents, et cherchent à ce que les collègues cautionnent.
- Ils restent par contre souvent investis dans son travail. Normal. C’est une partie importante de sa vie en général. On ne peut pas tout lui reprocher.
Ceux là franchement ce sont les pires, car ils drivent beaucoup les projets d’équipe avec leur bagou et la peur qu’ils suscitent chez l’autre. Personne n’ose les contredire, ou avec politesse, ce qui revient au même, car l’aigri n’y voit que de la faiblesse.
Les Fragiles :
C’est marqué sur leur tête ou leur façon de parler. Ils encaissent des montagnes d’impolitesse venant des aigris. Ravalent tout au boulot, digèrent chez eux, et rebelote le lendemain. Ils font de la peine, car ce sont les bouc-émissaires de tous les petits problèmes de l’équipe. Les gens n’hésitent pas à cautionner qu’on leur parle mal, pour éviter de devenir à leur tour bouc-émissaire.
Critères :
- Gentille. Polie. Acquiesce même quand ils pensent le contraire.
- Accepte des changements de planning régulièrement car n’arrivent pas à dire non.
- Se mettent en arrêt maladie plus souvent à force d’avaler des couleuvres ce qui renforcent leur statut de fragile.
- Sont la variable d’ajustement des cadres, car ces derniers savent qu’ils ne diront rien sur un changement de poste ou de planning ou d’horaire.
- Compètent mais peu sur de lui, il dit régulièrement des converties sous la pression du regard des aigris.
Les baba-cool :
Ceux-là ils ne s’usent pas au boulot. Ils viennent, ils pointent, ils survolent les conflits internes, ils finissent leur journée et rebranchent leur cerveau. Ce sont les plus malins, car ils savent que le travail n’est qu’un sponsor pour avoir un salaire à la fin du mois, et non une deuxième famille où trouver sa place.
Critères:
- Pas hyper compétent ni investi, il va apprendre grosso-modo les grandes lignes de son poste. Apprendre tranquillement sur le tas ce qu il faut pour ne pas être accusé d’incompétence.
Ils préservent sa santé mentale, dont il sait être le secret de la longévité.
Critères:
- Ils arrivent toujours à placer du second degré, même quand les aigris sont sérieux.
- Les fragiles l’adorent car il ne prend pas parti. Ils aimeraient être comme lui et ne pas perdre une partie de leur âme à chaque journée de boulot.
- Solitaire. Ils aiment rigoler et en même temps ils ne participent que très peu au cagnotte, resto d’équipe, et autre événement de rassemblement de l’équipe. Il souhaite garder une part de mystère et donc de contrôle sur sa vie. Il sait que les aigris détestent ce détachement affiché.
Les bêtes et méchants :
Ce sont les bras droits des aigris. Incapables de s’élever par eux même, ils voient dans l’aigri leur mentor. Prêt à tout pour être bien vu et espérer une reconnaissance qu’ils n’ont jamais eu, ils aiment les conflits dans les équipes et se rangent toujours du côté du plus fort.
Il ne faut jamais se fier à eux, car contrairement aux aigris, ils peuvent changer d’opinion rapidement et se lier contre vous.
Critères:
- Moyennement compétent car conflit perpétuel entre ce qu il sait et ce que les aigris disent. Ne parvient pas à trancher et se mélange les pinceaux pour ne pas froisser les aigris.
- Très souriant, gentil avec tout le monde.
- N’hésite pas à traiter comme de la merde les fragiles.
