Missile nucléaire français M51.3

Hormis sa vitesse, qu'est-ce qui rend le missile nucléaire M51 très difficile à intercepter ?

Le M51 en lui-même est un système au moins aussi compliqué, voir plus, qu’une fusée Ariane. Il dispose d’un ensemble de systèmes destinés à le rendre impossible à intercepter.

Le premier facteur qui augmente la difficulté d’interception c’est son lanceur. Le missile M51 est tiré depuis un sous-marin lanceur d’engins.

Personne au monde, même pas les forces armées française externe au sous-marin ne connaissent précisément la position du lanceur au moment du tir. Or les conditions initiales sont une variable clé nécessaire à l’ennemi pour déterminer l’objectif du missile.

Une fois l’engin repéré l’ennemi devra déterminer le type d’engin et sa destination, ceci afin d’évaluer si c’est bien une menace pour eux ainsi que la riposte à apporter.

Chaque secondes perdues entre le tir du missile et la détection de celui ci par les radars ennemies complexifie la tâche pour l’intercepter car chaque secondes passées permet au M51 de prendre de la vitesse et de l’altitude.

Si le M51 n’a pas été intercepté dans les 3 minutes suite à son décollage il devient quasiment invulnérable à tout les missiles antibalistiques connus, même le SM-3 américain ne peut plus rien faire.

Après 3 minutes de vol le M51 passe en phase balistique, il n’a plus de carburant pour les étages 1 et 2. À ce moment l’ennemi déterminera précisément la destination du missile car plus le temps passe plus il est simple de déterminer la trajectoire futur de l’engin si l’on a connaissance de sa trajectoire passée. La phase balistique dur entre 5 et 25 minutes.

Pendant toute la phase balistique un ICBM est invulnérable, il va trop vite et il est trop haut pour être abattue par un autre missile.

A la fin de la phase balistique le missile rentre dans l’espace aérien défendu par l’ennemi est s’expose à des tentatives d’interceptions. Ça vitesse pose d’énormes difficultés pour arriver à l’intercepter.

Mais en plus, à environ 1000 km avant l’impacte le missile va démarrer son 3 eme étage pour possiblement changer sa trajectoire d’attaque au dernier moment afin de perturber les défenses de la cible.

Pendant cette phase il peut aussi éjecter autour de lui leurres pour rendre plus difficile son suivie par les systèmes de l’ennemi et leurrer les missiles d’interception qui viendraient à sa rencontre.

Enfin, en même temps que les manœuvres d’évitement à 200 km de la cible, entre 1 et 10 têtes nucléaires vont être éjectées. Donc à 40 secondes de la détonation l’ennemi visé ne va plus se trouver avec 1 unique énorme problème à gérer mais possiblement avec 10, qui ont chacun leur destination propre…

Il faut donc un sacré système pour détecter et déterminer la trajectoire de chaque têtes en moins de 40 secondes puis réagir en envoyant un engin pour le détruire.

Je pense que vous l’aurez compris à ce stade, le principe des défenses antibalistiques conventionnelles ne sont pas adaptées pour combattre ce genre de menace.

La meilleure chance que vous avez serait à mon avis d’essayer de perturber les systèmes internes du missile. Vous pourriez essayer de griller son électronique grâce à une impulsion électromagnétique ou un flash nucléaire à proximité par exemple.

Aucune donnés ne sont disponibles concernant les protections qui pourraient être intégrées dans le M51 pour contrer ce genre de menaces.

Mais en cherchant sur internet on constate que l’entreprise Nucletudes qui est une filiale d’ArianeGroup, la société qui développe le M51 est spécialisée dans la protection des équipements et systèmes contre les menaces de type électromagnétique et radiatives … il y’a fort à parier que des protections existes aussi à ce niveau là…

Alors pourquoi le M51 est difficile à intercepter, en synthèse :

Sa vitesse de 20 000 km/h le rends difficile à intercepter
Il peut modifier sa trajectoire dans la phase finale de l’attaque via son 3ème étage.
Il dispose de système de leurres pour tromper les missiles enemies.
Il dispose de système pour complexifier sont suivie (largage de paillettes de métal par exemple )
Il transporte jusque à 10 têtes nucléaires qui ont leur trajectoires propres.
Il est certainement protégé contre les impulsions électromagnétique et les attaques par radiations ( hypothèses )
Voilà pourquoi on dit que l’emploi de l'arme nucléaire est l’assurance d’une destruction mutuelle des belligérants. Un ICBM tiré à très peux de chance d’être intercepté, il est invulnérables aux systèmes antibalistiques conventionnels ainsi qu’aux attaques électromagnétique et radiatives…

Dans ce cas la seule riposte efficace que peut faire la cible d’un ICBM c’est tirer ses propres missiles sur l’autre…

Voilà pour ma réponse, n’hésitez pas à demander des précisions si mes propos ne sont pas clairs, ou à apporter des précisions !

Le 27 janvier 2024 à 06:07:53 :
Tu en penses quoi contre un dôme de drone à laser ?

En théorie le M51.3 gagne avec ça vitesse Mach 20 d'autant plus qui possède un système de leurre et peut modifier ça trajectoire dans ça phrase final avant l'impact

Le 27 janvier 2024 à 06:30:08 :
La France est la seule à en posséder ?

Non, six pays dans le monde possèdent une telle technologie.