Ah, chères mouches agaçantes qui avez bourdonné dans nos maisons, il est temps de vous adresser un mot de reconnaissance. Vous, qui avez été écrasées sous le poids de notre irritation, méritez peut-être un moment de considération.
Votre bourdonnement incessant, souvent perçu comme un désagrément, était en réalité la mélodie de votre existence. Vous n'étiez pas simplement des nuisances, mais des êtres vivants accomplissant votre rôle dans l'immense ballet de la nature. Vous nous avez rappelé l'importance de la patience et de la tolérance, même face à ce qui nous semble insupportable.
Votre présence, bien que souvent indésirable, était un rappel de la diversité et de la complexité de la vie sur notre planète. Chaque vol frénétique, chaque tentative d'évasion à travers nos fenêtres fermées, était une manifestation de votre lutte pour la survie, une lutte que nous partageons tous.
En vous écrasant, nous avons peut-être mis fin à votre bourdonnement, mais en réalité, nous avons aussi éteint une petite flamme de vie. Cela nous enseigne la valeur de chaque existence, aussi petite soit-elle, et la responsabilité que nous avons envers toutes les formes de vie.
Alors, chères mouches, même si votre bourdonnement nous a souvent exaspérés, aujourd'hui nous vous rendons hommage. Vous avez joué votre rôle dans le grand cycle de la vie, et pour cela, vous méritez notre reconnaissance. Reposez en paix, petites créatures bourdonnantes, et que votre souvenir nous incite à être plus conscients de la valeur de chaque vie, aussi petite et agaçante soit-elle.