Vous avez déjà entendu parler de la "stabilité hégémonique" ?
C’est une théorie qui a été développée par Charles Kindleberger, un économiste spécialisé dans l'histoire financière.
En gros, cette théorie explique qu’il y a bel et bien un “maître du monde”. Une super-puissance dominante qui nous contrôle tous.
Hier, c'était l'Angleterre, aujourd'hui les États-Unis, et demain... la Chine ?
Ray Dalio en parle aussi dans ses écrits.
Mais quand j’écoute tous ces mecs, il y a une question qui me vient en tête :
Est-ce que la chute d'une superpuissance implique nécessairement la montée d'un remplaçant ?
Dans cette grande période de questionnement, il y a deux camps :
Il y a ceux qui pensent que les jours de l'Amérique sont comptés et que la suite logique impliquerait que la Chine va les remplacer.
Après tout, les grandes villes américaines sont aujourd’hui infestées de rats et de drogués.
Leur nouveau président est tellement vieux qu’il ne tient plus debout (sur YouTube il y a des compilations de Biden qui se vautre par terre).
La Chine, au contraire, ne fait pas rire.
Avec sa croissance économique impressionnante, elle semble être le prochain candidat logique.
Et il y a ceux qui pensent que la Chine a aussi des problèmes et qu’elle n’y arrivera pas :
La récente crise immobilière, les questions démographiques et la transparence de leurs statistiques posent de sérieux doutes sur la capacité de la Chine à assumer le rôle de locomotive du monde.
Sauf que je ne suis pas d’accord avec cette approche.
Car ça implique qu’il doit absolument y avoir un seul leader.
Peut-être que le scénario auquel on doit se préparer sera différent…
Peut-être qu’on se dirige vers un monde où aucune superpuissance ne dominera complètement :
Lorsque l'empire romain s’est cassé la gueule, il n'y a pas eu grand monde pour reprendre le flambeau.
Ma théorie personnelle, c’est qu’on irait plutôt vers une explosion de la zone de pouvoir en plusieurs zones régionales, et plusieurs alliances.
En gros, ça serait un monde multipolaire.
Et dans ce monde, on ne serait plus limité à “Dollars vs Obligations Chinoises”, mais dans une diversification.
Comme le gars de la chaîne Nomad Capitalist le suggère, il pourrait être judicieux d'investir un peu partout :
Un peu de Malaisie, un peu de Singapour, un peu d’Amérique latine, un peu d’Inde...
Le problème en termes d’investissement, c’est que ça devient beaucoup plus compliqué de gérer sa thune.
Ce qui était pratique dans le siècle de l’Amérique, c’est que on avait juste à prendre du S&P 500, du Nasdaq et t’étais tranquille.
Mais si l’Amérique s’effondre, ça ne marche plus.
Et je ne sais pas ce qui se passera.
Je fais évidemment pas de conseils d’investissements, ou tenter des prédictions foireuses.
Je vous conseille juste d’observer le monde, afin de faire les bons choix.
