Un HABITANT menacé de MORT après avoir POSÉ des question sur JvArchive forum 18-25

29 décembre 2023 à 10:35:55

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/yvelines-menace-de-mort-apres-s-etre-renseigne-sur-un-projet-de-mosquee-un-habitant-doit-fuir-son-domicile-20231228

Après avoir posé des questions sur un projet de construction près de chez lui passe sous silence par le maire, un habitant doit s’enfuir de son domicile, car menacé de mort.

Pourquoi ce topic a été supprimé 6 fois ?

Il respecte la charte et il y a un article de journal mainstream.
Ce n’est pas le peine de censurer un article de journal, vous êtes ridicule avec vos méthodes fascistes.

Donc je le reposte

Bot410LREM

29 décembre 2023 à 10:36:48

Yvelines : menacé de mort après s’être renseigné sur un projet de mosquée, un habitant doit fuir son domicile
RÉCIT - Pierre-Louis Brière a monté un comité de citoyens à Magny-les-Hameaux pour s’enquérir des contours d’un projet de centre musulman dans un quartier pavillonnaire, dont la mairie n’a pas informé les habitants.
Au cœur de la vallée de Chevreuse, dans les Yvelines, la commune de Magny-les-Hameaux est secouée par une sombre affaire. Le 8 décembre, un jeune père a fui son domicile avec femme et enfants pour avoir simplement, assure-t-il, «posé des questions» sur la construction d’une mosquée dans un quartier résidentiel. Sur fond d’opacité de la communication du maire divers gauche et d’accusations de «racisme« et d’«islamophobie», les vives réactions sur les réseaux sociaux sont allées jusqu’aux menaces de mort. «Notre tract posait uniquement des questions, parce que le sujet était opaque. Le maire faisait ça dans le dos de tous les habitants», affirme Pierre-Louis Brière qui, trois semaines après son départ et face à un climat délétère, n'a toujours pas réintégré la commune.
Tout commence en novembre, lorsque la mairie se porte acquéreur, auprès de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, d’une parcelle destinée à l’usage de l’association des musulmans de Magny-les-Hameaux (A2MH). L’objectif est de construire, dans cette commune de 10.000 âmes, un lieu «d'apprentissage de l'arabe et de pratique du culte musulman», paraphrase l’association sur son site. La communauté musulmane doit pour le moment se rabattre sur les mosquées voisines de Trappes ou de La Verrière. Durant le mois de ramadan, des tentes sont dressées sur un terrain prêté par la commune.
L’opposition n’a jamais été saisie sur le projet. Or, l’érection d’un lieu de culte dans ce quartier résidentiel n’est pas du goût de tous les Magnycois. Le terrain, situé au 24 rue André-Hodebourg, est voisin d'une école, du centre d'orientation pour adolescents «Cap Ados» et d'une aire de jeu. «C'est déjà très compliqué de circuler autour de l'école», nous confie une mère de famille, membre de l'association «Magny tranquille». Cette association, la première, lance une pétition mi-novembre, avançant des problèmes d'urbanisme. «Ce terrain, aujourd'hui un espace vert public, est situé dans un quartier pavillonnaire, calme dont la voirie est une impasse déjà largement occupée par le stationnement des véhicules des riverains ainsi que par le passage des usagers - principalement des enfants - à vélo, à trottinette ou à pied», souligne l'appel à signatures.
«Lieu de pratique musulman»
Surtout, en dehors d'un mot sur le site de l’A2MH, les habitants n'ont aucune information. «Si c’est flou, c’est qu’il y a un loup», estime Pierre-Louis, encarté chez LR et qui travaille lui-même à l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Face à la grogne qui monte, le maire divers gauche Bertrand Houillon finit par communiquer. Dans un post le 20 novembre sur le groupe Facebook «La parole aux Magnycois», l’élu, encarté dans le mouvement de Benoît Hamon Génération.s et qui a parrainé Jean-Luc Mélenchon à la dernière élection présidentielle, assure qu’il s’agit d’un projet privé et qu’il n’est question d’aucune mosquée. A2MH «présentera son projet de lieu culturel et cultuel le moment venu».
Sur son site pourtant, l’association parle bien d’un «lieu de pratique musulman». «Qui croire ?», interroge Pierre-Louis Brière. Face aux interrogations qui lui parviennent de plusieurs riverains, le jeune résident, qui a monté au début du mois de novembre un «comité citoyen de Magny-les-Hameaux», décide d’interpeller les Magnycois. Le comité de quelque 350 membres rédige un tract. Glissé dans les boîtes aux lettres, celui-ci rappelle qu’il est de la «responsabilité» de la mairie de communiquer «sur le projet dont elle est à l’origine». Le comité réclame deux choses : une «information exhaustive» sur le sujet et une consultation des habitants. Un nouveau lieu de culte est-il «vraiment nécessaire ?», interroge par ailleurs le tract, rappelant qu’«une mosquée de 2000m2 (...) est en construction à Guyancourt, une autre de 3500m2 est en projet à Montigny-le-Bretonneux. Les villes voisines de Trappes et La Verrière comptent également une mosquée et de nombreuses villes sont dotées de salles de prière (Élancourt, Maurepas…)».
Départ dans la nuit
Levée de boucliers sur les réseaux sociaux. Sous le post du comité, près de 200 commentaires affluent, pour la plupart indignés. «Vous pouvez chialler (sic), on va vous remplacer», «Nous les Maghrébins et noirs sommes ceux qui détenons le pouvoir», «J’aurais tout lu avec ce comité de dégénérés», etc. Des profils aux contenus parfois inquiétants, comme celui affichant une photo de deux hommes tenant des têtes de mannequins décapités, légendée «Daesh en vacances». Le post particulièrement véhément d'un habitant de Magny, qui qualifie les membres du collectif citoyen de «racistes» et de «paranos islamophobes», et parle d’«amicale des joyeux nazis» avec des «tronches d’aryens sympathiques», est republié... par la première adjointe à la mairie.
Sur le groupe WhatsApp qui regroupe les membres du comité, Pierre-Louis reçoit chaque jour de nouvelles demandes d’ajout. Pour l’administrateur, difficile de garder le contrôle sur les centaines de participants aux numéros inconnus. Ainsi, raconte-t-il, «un soir où j'ajoute une quinzaine de nouveaux membres, des messages véhéments sont postés, disant que l’on n'est plus en France, qu’il y a trop de mosquées, etc. J'essaye de les calmer, de leur dire que ce n’est pas l’endroit. Rien à faire. Finalement, je supprime tous leurs messages et les appelle pour leur dire d'arrêter».
Trop tard. Des partisans de la mosquée, introduits dans le groupe, ont fait des captures d'écrans des messages. Pierre-Louis Brière, en tant que fondateur du comité, voit son nom diffusé avec les qualificatifs de «raciste», d’«islamophobe», accompagné de son numéro. Les détracteurs reprochent notamment une «fausse information» sur le tract, qui cite une phrase tirée du site de A2MH : «Aujourd’hui, nous sommes 200 familles, demain, grâce à votre aide, nous serons 100.000». En consultant à nouveau le site, Pierre-Louis voit que la phrase a été modifiée. Pour prouver sa bonne foi, il publie les captures d'écrans.
«C'est là que tout est parti», raconte le jeune père de famille. Dans la nuit du 7 au 8 décembre, il reçoit une douzaine d’appels. «On va te tuer», «On sera demain matin devant chez toi», menacent les harceleurs anonymes. «Je suis marié avec deux enfants, on a décidé de partir dans la nuit», raconte Pierre-Louis. Avec une autre résidente - une Portugaise également menacée de mort pour avoir affirmé sur le groupe WhatsApp qu’«on n’est plus en France» -, ils ont déposé plainte auprès du parquet de Versailles.
Accusations de la mairie
Le jour suivant, une élue d’opposition, mise au courant de la situation, appelle le maire. «Tu es au courant ?». L’édile acquiesce. Il assure préparer un tract sur le sujet. Celui-ci arrive une semaine plus tard, le 15 décembre. Bertrand Houillon y déplore un «déferlement de propos haineux et xénophobes» de certains citoyens, une polémique «orchestrée par une opposition très politique», dans le seul but d’«attiser la haine». Et d’appeler au «discernement» et à la «raison». Pierre-Louis et sa famille, choqués, accusent le coup. «Le premier magistrat de la ville nous met lui-même une cible dans le dos», réprouve le Magnycois.
Proche du conseiller régional d’Île-de-France Othman Nasrou, figure du parti, Pierre-Louis reçoit le soutien de Valérie Pécresse. «Ces intimidations n'ont pas leur place dans la République», condamne la présidente de région LR sur X. Au conseil municipal du 18 décembre, la tension est forte. L’opposition réclame des explications sur l’affaire.
L’élue d’opposition - qui a souhaité garder l'anonymat par prudence, «ne sachant pas de qui proviennent les menaces» - et résidente de Magny-les-Hameaux depuis 15 ans, assure au Figaro qu'il n'y avait jamais eu auparavant de tensions dans la commune. Y compris lors d’un premier projet de mosquée route de Versailles, en 2021, abandonné sans que la mairie n’en ait donné la raison. «Je pense qu’il y a un manque de communication et de transparence de la mairie, ajouté au contexte international, suggère l’élue en référence au conflit à Gaza. Mais si le projet avait été expliqué, les choses n'auraient pas pris cette tournure». Depuis l’arrivée du nouveau maire, la transmission d’information est complexe. «On ne comprend pas sa façon de faire».
Contacté, le maire n’a pas souhaité réagir. Ni même l’association A2MH qui, par ailleurs, est affiliée à la CAM78 (Collectif des Associations Musulmanes de Saint-Quentin-en-Yvelines et ses environs), présidée par Mourad Dali, suivi ces dernières années par les services du renseignement pour «néo-salafisme», selon le journal La Croix . Sur ses réseaux, A2MH a néanmoins condamné «fermement les menaces subies par les victimes» et affirmé que «les actions de quelques individus ne représentent en aucun cas les valeurs et la solidarité qui définissent (l’)association».

"En bref c’est encore plus drôle quand on connaît la "ville" c’est la campagne. Il y a 100000 chose a faire avant une mosquée. Genre il y a un bus par heure dans le bled les bon jours et 4 le dimanche dans la journée :rire: "