Ce journaliste russe Redpill vergonlesseusement les petits-bras pro-Poutine

Bordel je suis plié de rire. C’est vraiment des zéro tout d’un niveau 10 x supérieurs à nos petits bras zéro tout nationaux

Imaginez les petits bras FR qui deviendraient tous des Jacobins pro Macron zélés pck l’Alsace voudrait devenir un espèce d’ethno-état rattaché à la Suisse et à l’Allemagne, sortant de la corruption, du socialisme et du GR parceque c’est eux même ce dont ils rêvent mais qu’ils jouissent à l’idée de leur faire la guerre pour les ramener par les cheveux dans leur shithole

Traduction Google:

En plus de boire, le vatnik a soif de « stabilité », le mot magique prononcé par Poutine lors de sa campagne présidentielle de 2012. Bien sûr, le Vatnik n’obtient pas de stabilité ; il a vu les prix augmenter régulièrement et une économie en déclin a été exacerbée par la politique de Poutine. Néanmoins, le vatnik ne veut pas faire de vagues car cette précieuse stabilité qu’il ne reçoit jamais pourrait être mise en péril. Les personnes qui valorisent des choses telles que la liberté personnelle, la prospérité ou la stabilité réelle plutôt qu’une stabilité inexistante sont considérées comme des traîtres nationaux par le Vatnik. Manifestation? Manifester ne résout rien ! La bonne tradition russe est de se plaindre constamment sans rien faire pour faire bouger les choses. Ce n’est pas que le Vatnik soit satisfait de la société russe ; il est absolument furieux face à tous les problèmes réels ou imaginaires du pays. Pourtant, si on le lui demande, il est heureux de déclarer son amour pour Poutine, même s’il est légèrement inférieur à son amour pour Poutinka. Quelque chose à garder à l’esprit lorsque l’on lit la cote d’approbation du président.

Le Vatnik n’a qu’une haine brûlante envers l’Ukraine. Ils ont secoué le bateau. Ils pensaient avoir une issue pour sortir de la sphère russe. Pourquoi devraient-ils avoir mieux ? Le vatnik passe une bonne partie de son temps à régurgiter les mêmes vieux clichés fatigués sur l’Ukraine. Ils se sont prostitués aux Américains, comme tous les autres pays qui ne se soumettent pas à la vassalité de Moscou. Le Vatnik présente toujours la relation entre des individus ou des pays et les États-Unis en termes explicites de domination sexuelle, un signe révélateur de la crise de la masculinité en Russie, parfois amusante mais finalement inquiétante. Refuser de s’incliner devant la Russie de Poutine, c’est se plier ou se mettre à genoux pour les États-Unis, le seul autre pays au monde qui compte. À cette fin, le vatnik aime décrire ses ennemis comme des prostituées ou des homosexuels passifs, révélant involontairement ses peurs et son insécurité face à la domination sexuelle et à l'humiliation. Les insultes liées au sexe oral et anal sont monnaie courante lorsqu'on discute de politique avec le vatnik, quel que soit son âge.

Sur ce sujet, le Vatnik méprise les homosexuels. Il sait, en regardant les médias d’État russes, que l’Occident est « Sodome et Gomorrhe ». Il qualifie l’Europe de « Gayropa » et son meilleur argument contre l’accord d’association avec l’UE au cœur de Maïdan était qu’il conduirait au mariage homosexuel en Ukraine - même si cela n’avait rien à voir avec cela. Le Vatnik ne se soucie absolument pas du fait que des milliers d’enfants russes, hébergés dans le système d’orphelinats délabré du pays, sont soumis à des abus physiques et sexuels. Il craint que ces enfants ne soient adoptés par des citoyens de pays autorisant le mariage homosexuel. Il ne se soucie pas de savoir si des enfants de 9 ou 10 ans fument dans le parc, boivent des boissons alcoolisées ou regardent leur père et leur mère ivres se battre à 1 heure du matin, mais il est terriblement préoccupé par les dangers de la « propagande gay ».

Le vatnik est heureux de vous parler de sa profonde estime pour la foi orthodoxe russe et ses traditions, même s'il ne va jamais à l'église. Il pense que Poutine défend les traditions chrétiennes de la Russie face à l’Occident dégénéré, même s’il voit des jeunes femmes sortir d’une discothèque aux bras d’hommes d’affaires louches, de dix à vingt ans leur aîné et avec femmes et enfants à la maison. Il considère la Russie comme un bastion de la moralité, même si des hommes se tiennent devant les sorties de métro pour distribuer des catalogues de prostituées.

Dans l’ensemble, la capacité la plus étrange du Vatnik est de contenir des idées mutuellement exclusives tout en étant totalement inconscient de la contradiction flagrante. Il déplore la destruction des monuments de Lénine en Ukraine tout en insistant sur le fait que la nation ukrainienne et sa langue étaient des inventions insidieuses de Lénine, le bâtard qui a assassiné le tsar et sa famille. Il ne peut jamais se taire sur la façon dont les grands-pères de la Russie ont combattu et gagné à eux seuls la Seconde Guerre mondiale, mais il nourrit un faible pour l’Allemagne nazie et le fascisme en raison de son admiration indéfectible pour les dirigeants forts et autoritaires. Pour le Vatnik, le seul mauvais côté de l’Allemagne nazie et du fascisme en général est qu’ils ont attaqué l’Union soviétique. Au-delà de cela, le Vatnik n’a aucun scrupule à propos du racisme, de l’antisémitisme ou de l’autoritarisme. Il insiste sur le fait que toute personne vivant en Russie doit parler russe, mais il exprime une colère hérissée à l'idée que les Russes vivant dans les anciennes républiques soviétiques soient obligés d'apprendre la langue locale. Il affirme que les Ukrainiens et les Russes sont des « peuples frères » et méprise pourtant la langue ukrainienne « inventée » et toute distinction culturelle entre les deux.

Ce que craint le plus le vatnik, c’est la liberté et la responsabilité qui l’accompagne. Son idée de stabilité exige que la Russie soit gouvernée par une « main forte ». À un certain niveau, il déteste cette main forte, mais en l’absence de toute volonté d’agir, il se contente de la Schadenfreude aux dépens des autres, qu’il s’agisse de jeunes Russes qui pensent différemment, de minorités nationales ou de pays situés à la périphérie de la Russie. Comme il est totalement dominé par l’État et ses élites, il se délecte de la domination sur ces groupes et de la misère qu’elle engendre. Il ne peut pas imaginer une Russie puissante et prospère, fondée sur un État de droit strict, des institutions démocratiques et une politique judicieuse consistant à utiliser les ressources de l’État au profit du peuple dans son ensemble et à stimuler l’innovation privée. Pour le Vatnik, la Russie ne peut être grande qu’en dominant les autres pays ou en leur instillant la peur. C’est pourquoi le Vatnik est presque orgasmique à l’idée d’Américains ou d’Européens vivant dans la peur d’une guerre nucléaire avec la Russie.

Outre la flambée des prix des saucisses, c’est là l’autre conséquence terrible de l’effondrement de l’Union soviétique : les Occidentaux ont cessé de craindre la Russie. Le Vatnik préfère vivre dans la crasse et la boue et croire que les Américains s’inquiètent de ce que la Russie pourrait faire plutôt que de vivre dans la prospérité et la liberté tout en entretenant des relations amicales et mutuellement bénéfiques avec la Russie. Non, c'est la reddition. C'est se pencher pour l'Oncle Sam dans la cellule de la prison. Mieux vaut plutôt se pencher pour Poutine. C’est ainsi que le vatnik voit le monde, et la triste ironie est que ce qu’il considère comme un défi stoïque est en fait l’acte le plus soumis de tous.

Le 03 janvier 2024 à 03:04:47 :
Osef

T’es qui ?

Le 03 janvier 2024 à 03:06:10 :
Palu + j'imagine que c'est une journaliste de Meduza ?

Non! publié par Jim Kovpak dans le magazine Russia! Fondateur de Russia without BS spécialiste des réseaux de propagande du Kremlin sur l’internet russe et au-delà

Hélas ses articles ont été suicidés et jvc me permet pas de poster le lien webarchive de ce dernier (erreur de caractères)